Down Syndrome Care Foundation Indonesia est une fondation à but non lucratif qui concentre son travail sur l’autonomisation des jeunes et des adultes atteints du syndrome de Down ou d’autres handicaps intellectuels, ainsi que de leurs familles. Vision : La réalisation d’une société qui a une culture d’être amicale, juste et sensible aux personnes qui vivent avec le syndrome de Down ou d’autres personnes avec une déficience intellectuelle et leurs familles. Mission : 1. construire une communauté (groupe de pairs) pour les adolescents et les adultes atteints du syndrome de Down, afin qu’ils puissent être entendus. 2. Éduquer les adolescents et les adultes atteints du syndrome de Down afin d’améliorer leur capacité à communiquer, à être autonomes et à devenir des défenseurs de leurs intérêts. 3. Coopérer avec les différentes parties et encourager le gouvernement et le secteur privé à organiser une formation professionnelle spécifique pour les adolescents et les adultes atteints du syndrome de Down et d’autres déficiences intellectuelles, afin de leur permettre de trouver un emploi ou un travail et de subvenir ainsi à leurs besoins économiques et de vivre dans la dignité. 4. Tenir une communication intensive avec les parents et les parties concernées par le syndrome de Down et soutenir les activités de la Fondation. 5. Plaider en faveur de la vision de la Fondation auprès de la communauté dans son ensemble ainsi que du gouvernement et du parlement. 6. Développer des publications, des informations et de la documentation sous diverses formes afin de sensibiliser la communauté aux personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres déficiences intellectuelles. Pour l’instant, la couverture géographique se limite à Jakarta. Le caractère unique de YAPESDI est qu’il ne s’agit pas d’une organisation de parents, contrairement à d’autres organisations de trisomie 21, mais plutôt d’une organisation qui se soucie des personnes atteintes de trisomie 21 et qui se concentre sur le développement et l’autonomisation de ce groupe de personnes afin qu’elles soient un jour capables de s’organiser elles-mêmes.

La deuxième phase de « Let’s Speak Up » consiste à poursuivre et à affiner la capacité de la classe d’adolescents atteints de trisomie 21 à s’exprimer. YAPESDI était heureux et fier des progrès réalisés par 80 % des participants à la première phase du projet, mais les ambitions étaient encore plus élevées pour atteindre 100 %.  Cela était dû en premier lieu à l’écart de capacité des participants, ce qui impliquait souvent un ralentissement du rythme de l’enseignement afin qu’un ou deux participants puissent rattraper les autres, ce qui, à la fin, n’a pas toujours aidé. Deuxièmement, c’est le résultat de l’engagement des parents qui n’a pas été aussi mutuel que prévu initialement. Cela peut être dû à un manque de compréhension des attentes.  YAPESDI a également constaté que les parents n’étaient pas tous impliqués dans le processus de développement à la maison, où les participants passaient la plupart de leur temps et devaient mettre en pratique ce qu’ils avaient appris en classe. Le principal succès de la première phase a été que les participants étaient plus heureux et motivés pour venir en classe et établir une relation très ouverte et bonne avec les entraîneurs. La plupart d’entre eux sont maintenant capables de se présenter avec plaisir et de montrer ce dont ils sont capables, avec un peu d’introduction. Cependant, ils ont encore besoin de plus de temps pour répondre aux critères d’avancement dans la classe afin de pouvoir être coachés plus tard en tant qu’auto-advocateurs. Les enfants ont rarement l’occasion de s’exprimer et n’oseraient de toute façon pas le faire. Cette difficulté à s’exprimer est généralement due à la façon dont les adultes considèrent les personnes atteintes du syndrome de Down. La deuxième phase consiste donc à poursuivre le cours avec 10 participants de la classe précédente et jusqu’à 5 autres que YAPESDI a rencontrés en cours de route et qui ont estimé avoir un niveau de capacité similaire à celui des 10 autres. Ils réunissent ces jeunes sur une base régulière et, au fil du temps, les font communiquer entre eux de manière structurée.