Projet
ZAWIN BAYEN Citoyenneté active/YE
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Montant financé
50,000 EURODurée du projet
15 Jan 2022 - 31 Déc 2022 -
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Applicant principal
ONG ZAW IN BAYEN
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L’ONG ZAW In Bayen est une ONG nationale créée en 2014 et légalement reconnue par les autorités compétentes. Elle a pour objectif l’amélioration durable des conditions de vie des populations rurales à travers des actions de développement. Notre fiche de présentation précise nos missions, nos objectifs, nos valeurs et notre vision.A son actif, l’ONG AZW IN BAYEN a réalisé plusieurs projets. Ces projets concernent l’éducation/alphabétisation, la sécurité alimentaire, les activités génératrices de revenus, la santé et l’eau, la bonne gouvernance.
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Organisation
L’ONG ZAW In Bayen est une ONG nationale créée en 2014 et légalement reconnue par les autorités compétentes. Elle a pour objectif l’amélioration durable des conditions de vie des populations rurales à travers des actions de développement. Notre fiche de présentation précise nos missions, nos objectifs, nos valeurs et notre vision.A son actif, l’ONG AZW IN BAYEN a réalisé plusieurs projets. Ces projets concernent l’éducation/alphabétisation, la sécurité alimentaire, les activités génératrices de revenus, la santé et l’eau, la bonne gouvernance.
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Projet
Le projet Matassa Masu Dubura (Jeunes avec initiatives en langue haoussa) vise à renforcer la participation citoyenne des jeunes. Il fait suite au projet d’Appui à l’Education des Jeunes à la Citoyenneté et à la Décentralisation (PECiDNY) qui a été mis en œuvre à Niamey et à Tahoua au profit de 600 ayants droit.
Ainsi, ce projet, en tant qu’accélérateur du précédent, couvrira plus de communes et d’ayants droit. En effet, la commune 2 de la ville de Tahoua sera couverte et 13 groupes d’ayants droit supplémentaires (4 à Niamey, 2 dans la commune 1 de Tahoua et 7 dans la commune 2 de la ville de Tahoua).
Les 4 supplémentaires à Niamey se répartissent comme suit : 2 groupes de personnes âgées et 2 groupes de femmes et de jeunes filles.
Il vise à promouvoir un environnement propice à la participation citoyenne et au développement communautaire des jeunes de Niamey et de la ville de Tahoua.
L’approche préconise la participation des jeunes qui doivent être au cœur du processus de changement.
Les personnes âgées seront également pleinement associées afin de créer des cadres d’échange et d’écoute sur les questions intergénérationnelles, de genre et d’équité.
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Le projet Matassa Masu Dubura (Jeunes avec initiatives en langue haoussa) vise à renforcer la participation citoyenne des jeunes. Il fait suite au projet d’Appui à l’Education des Jeunes à la Citoyenneté et à la Décentralisation (PECiDNY) qui a été mis en œuvre à Niamey et à Tahoua au profit de 600 ayants droit.
Ainsi, ce projet, en tant qu’accélérateur du précédent, couvrira plus de communes et d’ayants droit. En effet, la commune 2 de la ville de Tahoua sera couverte et 13 groupes d’ayants droit supplémentaires (4 à Niamey, 2 dans la commune 1 de Tahoua et 7 dans la commune 2 de la ville de Tahoua).
Les 4 supplémentaires à Niamey se répartissent comme suit : 2 groupes de personnes âgées et 2 groupes de femmes et de jeunes filles.
Il vise à promouvoir un environnement propice à la participation citoyenne et au développement communautaire des jeunes de Niamey et de la ville de Tahoua.
L’approche préconise la participation des jeunes qui doivent être au cœur du processus de changement.
Les personnes âgées seront également pleinement associées afin de créer des cadres d’échange et d’écoute sur les questions intergénérationnelles, de genre et d’équité. -
PARCOURS DE PROJET
Le projet « Matassa Masu Dubara » a pour objectif de créer des cadres d’écoute et de discussion entre jeunes, femmes, autorités locales et coutumières dans les régions de Niamey et Tahoua. Il vise à renforcer l’engagement civique et la participation citoyenne des jeunes, tout en favorisant la cohésion sociale et le développement communautaire. Grâce à des formations sur les droits et devoirs du citoyen, le leadership et l’équité de genre, le projet a permis de toucher 860 détenteurs de droits, regroupés en 43 groupes, avec une approche intergénérationnelle et participative.
PRINCIPALES REALISATIONS :
– Création de cadres d’échange entre jeunes, femmes, autorités coutumières et administratives dans les régions de Niamey et Tahoua.
– Formation de 860 détenteurs de droits sur la citoyenneté, le leadership, la vie associative, l’équité de genre et la participation citoyenne.
– Organisation de forums régionaux d’échanges intergénérationnels et de tribunes d’expression des jeunes, permettant un dialogue direct avec les autorités locales et coutumières.
– Création et diffusion d’émissions radiophoniques sensibilisant les communautés sur la participation citoyenne et les droits humains.
IMPACT DU PROJET :
Le projet a permis une meilleure implication des jeunes et des femmes dans les processus de décision communautaire. Les cadres de dialogue créés ont renforcé la confiance entre les jeunes et les autorités locales, et les détenteurs de droits formés ont acquis des compétences pratiques qu’ils restituent dans leurs communautés. L’impact ultime réside dans la mise en place de structures pérennes favorisant le développement communautaire, l’inclusion sociale et l’engagement civique durable.
Au cours de la mise en œuvre du projet, plusieurs témoignages ont été recueillis, soulignant l’impact des activités sur les bénéficiaires.
HAMA BOOUBACAR AISSA, étudiante en sociologie de l’Université Abdou Moumouni de Niamey, de la fada de Niamey 2000 nous dit après la formation sur l’équité et le genre, « Je comprends mieux la notion du genre qui ne se limite pas seulement aux femmes, j’ai aussi compris que les stéréotypes que la société a sur la notion du genre, sont des constructions sociales et que pour lutter contre les discriminations basées sur le genre, c’est dans la pensée collective qu’il faut déconstruire ces stéréotypes».
ZEINABOU ATTE NOMAO Âgée de 35 ans. Détentrice de droit de la Région de Tahoua identifiée via le Conseil Régional de la Jeunesse de Tahoua, nous a dit : » Avant de commencer les activités de Zaw In Bayen je n’avais pas de notion sur la décentralisation, aujourd’hui je connais suffisamment de choses là-dessus, connaître les droits et devoirs du citoyen, le civisme, les activités de développement communautaire que nous avons la responsabilité de mener en tant qu’acteur de développement de nos localités. Je suis suffisamment outillé aujourd’hui sur ces notions. J’ai des amis aujourd’hui de Niamey grâce aux activités.
Avant les activités de Zaw In Bayen, j’avais des difficultés à parler en public et causer dans la fada, et aujourd’hui je le fais assez facilement grâce aux renforcements de capacités reçus avec Zaw In Bayen. »
LEÇONS APPRISES :
Comme principales leçons apprises, il ressort d’abord que l’intégration de l’entrepreneuriat et de la formation professionnelle des jeunes est essentielle pour assurer la durabilité de ce type de projet. Ensuite, le projet a également montré que les cadres de dialogue intergénérationnels sont un puissant levier pour renforcer la cohésion sociale et mobiliser les communautés autour d’actions communes.
Aussi, l’un des défis majeurs a été l’insertion des détenteurs de droits en stage au sein des mairies, une activité qui n’a pas pu être réalisée faute de budget. Ce défi souligne la nécessité de prévoir des financements supplémentaires pour maximiser l’impact du projet
Le projet matassa masu dubara a permis de créer des espaces de dialogue inédits et d’engager les jeunes et les femmes dans la prise de décision locale. Pour amplifier cet élan, il est impératif de soutenir l’insertion économique des jeunes et d’intégrer l’entrepreneuriat dans les futurs projets. Comme leçons apprises, il est apparu nécessaire d’inscrire ce type de projet dans un cadre à long terme pour en maximiser les effets. L’intégration de l’entrepreneuriat et de la formation professionnelle s’est révélée être une condition essentielle pour la durabilité du projet.
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