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  • Organisation

    L’Association pour l’avancement des Femmes et l’Education Juridique (ADWLE) est une association à but non lucratif (NPA) au Laos. Initialement appelée l’Association d’Etude des Droits de la Femme, l’association a été créée officieusement en 2008 par un groupe de ressources de la CEDAW, composé de 10 femmes et de deux hommes pour promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes en République Populaire du Laos. En 2010, les fondateurs d’ADWLE ont demandé à devenir une association à but non lucratif auprès du ministère des Affaires intérieures (MOHA). En avril 2012, l’ADWLE a reçu une licence temporaire, et a ensuite élu cinq membres du conseil d’administration et d’inspection. L’ADWLE a été enregistrée le 9 novembre 2012 à Vientiane dans la capitale de la République Populaire du Laos.

    Depuis sa création, l’ADWLE a travaillé avec les facultés de droit et de sciences politiques de l’Université nationale du Laos (NUoL), dans la capitale Vientiane, et de l’Université de Champasak, dans la province de Champasak, ainsi que dans des communautés villageoises ciblées.

    Leurs projets étaient essentiellement axés sur : l’éducation juridique liée au genre et aux lois et instruments nationaux et internationaux relatifs aux droits des femmes; le renforcement des capacités sous forme de formations et d’activités de sensibilisation ; et plus récemment, la fourniture gratuite de conseils et d’assistance juridiques aux femmes victimes de violences basées sur le genre.

    A ce jour, l’ADWLE compte six personnes travaillant à temps plein : le directeur, le chargé des questions de genre, le responsable juridique, le responsable financier et administratif, le responsable du soutien aux projets et l’assistant de projet. Tous ont reçu des formations universitaires et professionnelles dans des domaines variés, notamment le droit, la science politique, la finance, l’agriculture et l’éducation. L’équipe travaille activement sur le terrain pour promouvoir l’égalité des sexes, les droits des femmes et la protection des femmes contre la traite des êtres humains. La clinique d’aide juridique est dirigée par un avocat principal et neuf avocats à temps partiel.

    Pour l’aider à exécuter ses activités, l’ADWLE dispose de divers partenaires, notamment les facultés de droit et de sciences politiques des universités NUoL et Champasak, la Commission nationale pour la promotion de la femme, l’Assemblée nationale, le ministère de la Justice, le barreau Laotien et de nombreuses organisations internationales et organisations locales de la société civile.

    • Organisation

      L’Association pour l’avancement des Femmes et l’Education Juridique (ADWLE) est une association à but non lucratif (NPA) au Laos. Initialement appelée l’Association d’Etude des Droits de la Femme, l’association a été créée officieusement en 2008 par un groupe de ressources de la CEDAW, composé de 10 femmes et de deux hommes pour promouvoir l’égalité des sexes et les droits des femmes en République Populaire du Laos. En 2010, les fondateurs d’ADWLE ont demandé à devenir une association à but non lucratif auprès du ministère des Affaires intérieures (MOHA). En avril 2012, l’ADWLE a reçu une licence temporaire, et a ensuite élu cinq membres du conseil d’administration et d’inspection. L’ADWLE a été enregistrée le 9 novembre 2012 à Vientiane dans la capitale de la République Populaire du Laos.

      Depuis sa création, l’ADWLE a travaillé avec les facultés de droit et de sciences politiques de l’Université nationale du Laos (NUoL), dans la capitale Vientiane, et de l’Université de Champasak, dans la province de Champasak, ainsi que dans des communautés villageoises ciblées.

      Leurs projets étaient essentiellement axés sur : l’éducation juridique liée au genre et aux lois et instruments nationaux et internationaux relatifs aux droits des femmes; le renforcement des capacités sous forme de formations et d’activités de sensibilisation ; et plus récemment, la fourniture gratuite de conseils et d’assistance juridiques aux femmes victimes de violences basées sur le genre.

      A ce jour, l’ADWLE compte six personnes travaillant à temps plein : le directeur, le chargé des questions de genre, le responsable juridique, le responsable financier et administratif, le responsable du soutien aux projets et l’assistant de projet. Tous ont reçu des formations universitaires et professionnelles dans des domaines variés, notamment le droit, la science politique, la finance, l’agriculture et l’éducation. L’équipe travaille activement sur le terrain pour promouvoir l’égalité des sexes, les droits des femmes et la protection des femmes contre la traite des êtres humains. La clinique d’aide juridique est dirigée par un avocat principal et neuf avocats à temps partiel.

      Pour l’aider à exécuter ses activités, l’ADWLE dispose de divers partenaires, notamment les facultés de droit et de sciences politiques des universités NUoL et Champasak, la Commission nationale pour la promotion de la femme, l’Assemblée nationale, le ministère de la Justice, le barreau Laotien et de nombreuses organisations internationales et organisations locales de la société civile.

    • Projet

      Avant le programme de Voice, l’Association pour le développement des femmes et l’éducation juridique (ADWLE) a mis en place une approche de la violence basée sur le genre dans 9 villages cibles de la capitale Vientiane. Dans ces communautés, la violence basée sur le genre et la violence domestique ont été identifiées comme un problème crucial pour les femmes. Afin de le résoudre, l’ADWLE a identifié plusieurs causes majeures d’inégalité entre les sexes qui conduisent à de nombreuses pratiques discriminatoires basées sur le genre, telles que des attitudes discriminatoires envers les rôles des femmes et des hommes (par exemple, les femmes doivent servir les hommes et non prendre des décisions) ; le manque de connaissances des autorités du village et les villageois eux-mêmes sur le genre et sur les lois relatives au genre; le degré élevé de tolérance à l’égard de la violence basée sur le genre dans la communauté, tant par les hommes que par les femmes ; l’utilisation de lois coutumières défavorables aux femmes ; le manque d’application des lois nationales par les forces de l’ordre ; le manque de connaissances sur la migration sans risque ; et l’abus de drogues et d’alcool.

      Lors des enquêtes menées dans les communautés impliquées au début du projet dans les quatre villages, le 13/07/2015, 70 % des villageoises ont déclaré subir une forme d’inégalité entre les sexes.

      En outre, ceux qui se trouvent au premier niveau officiel de médiation des conflits, les autorités villageoises et le centre de médiation du village, ont souvent très peu de connaissances sur les questions de genre ou les lois nationales relatives à la violence domestique. Les cas de violence domestique sont souvent résolus à ce niveau sans aller plus loin, mais le manque de connaissances des autorités sur les questions de genre et les lois nationales contre la violence domestique complique la recherche d’une solution équitable pour les victimes.

      L’ADWLE mène une série d’activités pour les villageois et les autorités villageoises sur les droits des femmes, la CEDAW, la méthodologie de médiation sensible au genre, ainsi que la sensibilisation des communautés aux problèmes de la drogue, du trafic d’êtres humains et des lois nationales qui déclarent illégales les violences domestiques.

      Ce projet a intégré de nombreuses approches et activités diverses qui ont permis de réduire la marginalisation des femmes et des filles, surtout celles des minorités ethniques, en leur permettant de connaître leurs droits et de les défendre au sein de leurs communautés locales.

      En s’appuyant sur les résultats de ce qui précède, et avec le financement de Voice, l’ADWLE entend tester des approches plus innovantes pour traiter de l’ (in)égalité des sexes. De nombreuses activités se poursuivront à partir de la première phase. Toutefois, l’ADWLE vise à promouvoir un engagement plus fort sur les questions de genre au niveau de la base et de la communauté dans deux domaines bien précis, avec pour objectif de passer des formations et ateliers traditionnels à des méthodes plus participatives.

      Ce changement de cap implique une modification de certains types d’activités menées au niveau des villages pour les rendre plus participatives et moins axées sur la formation traditionnelle de haut en bas. L’ADWLE met en œuvre la méthodologie GALS dans des formations destinées aux couples nouvellement mariés des villages cibles, qui deviendront des champions du genre et des acteurs clés du changement dans la communauté. Elle facilite également la création de deux groupes de plaidoyer gérés par les villageois : les Champions des Femmes et les Hommes Debout.

      Il existe des groupes séparés pour les femmes et les hommes afin de les former et de défendre les droits des femmes et ces groupes sont soutenus par les champions du genre participant à la formation GALS.

      Ce projet implique également d’étendre la portée du soutien d’ADWLE pour l’accès à l’éducation juridique avec l’ouverture, dans le centre de la capitale Vientiane, de l’Unité d’Assistance et de Conseil aux Femmes (WACU). En effet, bien que la première phase du projet ait été couronnée de succès, l’ADWLE souhaite renforcer l’engagement de la communauté sur les questions juridiques et de genre abordées lors de la première phase.

       

  • Projet

    Avant le programme de Voice, l’Association pour le développement des femmes et l’éducation juridique (ADWLE) a mis en place une approche de la violence basée sur le genre dans 9 villages cibles de la capitale Vientiane. Dans ces communautés, la violence basée sur le genre et la violence domestique ont été identifiées comme un problème crucial pour les femmes. Afin de le résoudre, l’ADWLE a identifié plusieurs causes majeures d’inégalité entre les sexes qui conduisent à de nombreuses pratiques discriminatoires basées sur le genre, telles que des attitudes discriminatoires envers les rôles des femmes et des hommes (par exemple, les femmes doivent servir les hommes et non prendre des décisions) ; le manque de connaissances des autorités du village et les villageois eux-mêmes sur le genre et sur les lois relatives au genre; le degré élevé de tolérance à l’égard de la violence basée sur le genre dans la communauté, tant par les hommes que par les femmes ; l’utilisation de lois coutumières défavorables aux femmes ; le manque d’application des lois nationales par les forces de l’ordre ; le manque de connaissances sur la migration sans risque ; et l’abus de drogues et d’alcool.

    Lors des enquêtes menées dans les communautés impliquées au début du projet dans les quatre villages, le 13/07/2015, 70 % des villageoises ont déclaré subir une forme d’inégalité entre les sexes.

    En outre, ceux qui se trouvent au premier niveau officiel de médiation des conflits, les autorités villageoises et le centre de médiation du village, ont souvent très peu de connaissances sur les questions de genre ou les lois nationales relatives à la violence domestique. Les cas de violence domestique sont souvent résolus à ce niveau sans aller plus loin, mais le manque de connaissances des autorités sur les questions de genre et les lois nationales contre la violence domestique complique la recherche d’une solution équitable pour les victimes.

    L’ADWLE mène une série d’activités pour les villageois et les autorités villageoises sur les droits des femmes, la CEDAW, la méthodologie de médiation sensible au genre, ainsi que la sensibilisation des communautés aux problèmes de la drogue, du trafic d’êtres humains et des lois nationales qui déclarent illégales les violences domestiques.

    Ce projet a intégré de nombreuses approches et activités diverses qui ont permis de réduire la marginalisation des femmes et des filles, surtout celles des minorités ethniques, en leur permettant de connaître leurs droits et de les défendre au sein de leurs communautés locales.

    En s’appuyant sur les résultats de ce qui précède, et avec le financement de Voice, l’ADWLE entend tester des approches plus innovantes pour traiter de l’ (in)égalité des sexes. De nombreuses activités se poursuivront à partir de la première phase. Toutefois, l’ADWLE vise à promouvoir un engagement plus fort sur les questions de genre au niveau de la base et de la communauté dans deux domaines bien précis, avec pour objectif de passer des formations et ateliers traditionnels à des méthodes plus participatives.

    Ce changement de cap implique une modification de certains types d’activités menées au niveau des villages pour les rendre plus participatives et moins axées sur la formation traditionnelle de haut en bas. L’ADWLE met en œuvre la méthodologie GALS dans des formations destinées aux couples nouvellement mariés des villages cibles, qui deviendront des champions du genre et des acteurs clés du changement dans la communauté. Elle facilite également la création de deux groupes de plaidoyer gérés par les villageois : les Champions des Femmes et les Hommes Debout.

    Il existe des groupes séparés pour les femmes et les hommes afin de les former et de défendre les droits des femmes et ces groupes sont soutenus par les champions du genre participant à la formation GALS.

    Ce projet implique également d’étendre la portée du soutien d’ADWLE pour l’accès à l’éducation juridique avec l’ouverture, dans le centre de la capitale Vientiane, de l’Unité d’Assistance et de Conseil aux Femmes (WACU). En effet, bien que la première phase du projet ait été couronnée de succès, l’ADWLE souhaite renforcer l’engagement de la communauté sur les questions juridiques et de genre abordées lors de la première phase.

     

  • Résultats

    Sur la base de la méthodologie GALS, des couples récemment mariés – répartis en groupes d’hommes et de femmes – ont appris à envisager et à tracer le parcours de leur vie et les objectifs liés à ce parcours. Certains de ces objectifs étaient les plus courants (améliorer leur maison et leur terre, élever plus d’animaux, acheter une moto ou un équipement), mais certains participants avaient des objectifs à plus long terme plus créatifs (planter des hévéas, ouvrir un café ou un salon de coiffure, lancer de petits projets pour le développement des femmes dans le village), ce qui montre que cette activité a réussi à les encourager à penser à l’avenir. 46 membres de la communauté (34 femmes) ont participé à la formation des formateurs sur le GALS. L’objectif était de renforcer leurs connaissances et leur confiance pour qu’ils deviennent des défenseurs ou des « champions » de l’égalité des sexes au sein de leur propre communauté. Grâce à l’apprentissage par la pratique, les participants ont acquis des compétences en matière de facilitation et de préparation de formations et d’autres réunions. Lors des discussions de suivi avec les participants, nombre d’entre eux ont indiqué qu’ils avaient partagé leurs connaissances avec des parents et des amis dans leurs villages (touchant environ 350 personnes). 

    La sensibilisation de la communauté à la diffusion d’informations juridiques s’est principalement appuyée sur les visites du personnel de WACO dans 5 villages cibles pour diffuser des informations sur les lois pertinentes relatives aux femmes, à la CEDAW, au genre, à la VBG, à la traite des êtres humains. Dans le même temps, le personnel a sensibilisé le public à la disponibilité de services juridiques gratuits par le biais de WACO. Parallèlement, une clinique juridique mobile a été mise en place dans le village, afin que les villageois puissent s’y rendre pour obtenir des conseils juridiques immédiats. Trois clients sont venus utiliser les services de la clinique mobile. Une vidéo sur les services de WACO a été produite et mise à disposition en novembre 2020. C’est devenu une nouvelle méthode pour faire connaître l’étendue de l’expertise et des services de WACO et pour encourager les communautés à venir à WACO pour obtenir des informations et des services juridiques. En outre, des formateurs et des animateurs du bureau des procureurs de la capitale Vientiane et du ministère du Travail et de la Protection sociale ont été invités à donner des conférences sur les lois relatives à la traite des êtres humains et à la migration de travail aux participants. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une manière innovante d’impliquer les participants, la transmission formelle d’informations sous forme de conférences s’est avérée utile pour contribuer à l’éducation sur des questions complexes comme celles-ci. 

    Photos

    Légende1 : Atelier de consultation sur le fonctionnement du WACO avec les autorités villageoises du district de Saysetha, Vientiane. 

    Légende2 : Diffusion de l’emplacement et du rôle de WACO et des lois dans le district de Saysetha, Vientiane. 

    Légende3 : Dans les villages cibles du district de Xaythany, à Vientiane. 

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