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  • Organisation

    En 2006, le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur la violence contre les enfants notait que de nombreuses formes de violence se produisent dans les écoles, notamment les châtiments corporels, la violence psychologique, les brimades et les violences sexuelles. Selon le dernier rapport de l’ONU, les violences sexistes en milieu scolaire augmentent de manière exponentielle au Mali, avec une hausse de 47% en 2020 par rapport à 2019, malgré l’arsenal juridique national et international dont s’est doté le pays.

    Le milieu scolaire est censé être un environnement favorable à la protection et à l’éducation des enfants, mais malheureusement, comme d’autres secteurs, celui de l’éducation est victime de la mauvaise gouvernance. Les institutions scolaires sont de plus en plus indexées et qualifiées d’espaces d’intolérance, de discrimination et de violence dont les filles sont les victimes de manière disproportionnée. La situation des SGVB au Mali est loin d’être reluisante, même s’il s’agit d’un sujet relativement tabou auquel la société ne s’intéresse pas beaucoup pour le moment. Néanmoins, des actions très ponctuelles ont été menées depuis 2016 par l’État à l’initiative du Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, et de certains partenaires, comme la MINUSMA.

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      En 2006, le rapport du Secrétaire général de l’ONU sur la violence contre les enfants notait que de nombreuses formes de violence se produisent dans les écoles, notamment les châtiments corporels, la violence psychologique, les brimades et les violences sexuelles. Selon le dernier rapport de l’ONU, les violences sexistes en milieu scolaire augmentent de manière exponentielle au Mali, avec une hausse de 47% en 2020 par rapport à 2019, malgré l’arsenal juridique national et international dont s’est doté le pays.

      Le milieu scolaire est censé être un environnement favorable à la protection et à l’éducation des enfants, mais malheureusement, comme d’autres secteurs, celui de l’éducation est victime de la mauvaise gouvernance. Les institutions scolaires sont de plus en plus indexées et qualifiées d’espaces d’intolérance, de discrimination et de violence dont les filles sont les victimes de manière disproportionnée. La situation des SGVB au Mali est loin d’être reluisante, même s’il s’agit d’un sujet relativement tabou auquel la société ne s’intéresse pas beaucoup pour le moment. Néanmoins, des actions très ponctuelles ont été menées depuis 2016 par l’État à l’initiative du Ministère de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, et de certains partenaires, comme la MINUSMA.

    • Projet

      FEDE propose de contribuer au changement vers la réduction de la violence sexiste en milieu scolaire (VGS), à travers sa présente proposition qui se concentrera sur la violence psychologique et physique, la violence verbale et la violence économique. Cet objectif général sera décliné en deux objectifs spécifiques.
      Mettre en avant la VGMS à travers des outils d’information, de sensibilisation, de communication et de formation. Mettre fin à l’impunité des auteurs de VGMS. Le projet cible six lycées publics de Bamako. Ce choix se justifie par le nombre très important d’élèves dans les lycées publics du district et permettra ainsi d’amplifier la voix du projet et donc de favoriser l’atteinte des résultats, notamment La libération de la parole de nombreuses victimes grâce aux activités du projet. La réduction de l’impunité des auteurs de VBG. A cet effet, 30 lycéennes seront identifiées par école et seront les bénéficiaires directes du projet. Leur sélection se fera sur la base du volontariat. Ainsi, les 180 filles bénéficieront d’un renforcement des capacités sur la VBG en général et sur la VBG en particulier, et de l’appui de FEDE à travers leur pleine participation aux différentes activités du projet dans un esprit d’inclusion afin de promouvoir leur autonomisation. Afin de pérenniser ce projet, des cellules d’alerte composées uniquement d’élèves (filles et garçons) et assistées par des personnes ressources (membre de l’association des parents d’élèves / le doyen des enseignants) seront mises en place. Les membres de ces cellules d’alerte auront un mandat d’un an, renouvelable une fois. Les premiers membres des cellules seront formés et accompagnés par FEDE pendant toute la durée du projet. Ainsi, les différentes cellules d’alerte auront pour mission de transférer les connaissances acquises sur les textes et procédures existants à leurs successeurs. Ce mécanisme ingénieux permettra, à coup sûr, de pérenniser ce projet, d’autant plus que nous édicterons également des règles simples, claires et consensuelles pour le choix des futurs membres des cellules afin de prévenir tout conflit autour de ce sujet. Aussi, l’inscription dans le règlement intérieur de l’interdiction formelle de toute forme de violence sexiste et le renforcement des sanctions administratives à l’encontre des auteurs assureront la pérennité de cette action. Si le plaidoyer auprès du Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation pour inclure un module sur la violence basée sur le genre dans la formation des enseignants aboutissait, cela renforcerait également la durabilité du projet. La durabilité de ce projet dépend non seulement des cellules d’alerte, mais aussi des mesures prises pour prévenir la VBG dans le règlement intérieur de l’école, ce qui permettrait de répliquer le projet dans d’autres écoles. Au début du projet, FEDE mettra en avant ses différentes politiques pour rassurer les ayants droit et les autorités scolaires. Il s’agit notamment de sa politique en matière de confidentialité, de sécurité des données, de protection des enfants, de lutte contre l’exploitation et les abus sexuels, et de son code d’éthique. En outre, l’accent sera mis sur la communication, l’information et la sensibilisation pour amener les ayants droit à rejoindre le projet. Notre équipe de projet mènera plusieurs sessions de facilitation dans chacune des écoles cibles afin de rendre tous les enjeux clairs pour les différentes parties prenantes, notamment les élèves. Cette première phase sera particulièrement importante pour nous, car le succès de l’ensemble du projet en dépend.
      L’appropriation du projet par les ayants droit sera facilitée par leur implication effective dans sa mise en œuvre. Les cellules d’alerte, les comités de gestion des plaintes, dont ils sont membres, ainsi que leur implication dans la production du film documentaire, contribueront à renforcer la participation inclusive de toutes les parties prenantes.

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    FEDE propose de contribuer au changement vers la réduction de la violence sexiste en milieu scolaire (VGS), à travers sa présente proposition qui se concentrera sur la violence psychologique et physique, la violence verbale et la violence économique. Cet objectif général sera décliné en deux objectifs spécifiques.
    Mettre en avant la VGMS à travers des outils d’information, de sensibilisation, de communication et de formation. Mettre fin à l’impunité des auteurs de VGMS. Le projet cible six lycées publics de Bamako. Ce choix se justifie par le nombre très important d’élèves dans les lycées publics du district et permettra ainsi d’amplifier la voix du projet et donc de favoriser l’atteinte des résultats, notamment La libération de la parole de nombreuses victimes grâce aux activités du projet. La réduction de l’impunité des auteurs de VBG. A cet effet, 30 lycéennes seront identifiées par école et seront les bénéficiaires directes du projet. Leur sélection se fera sur la base du volontariat. Ainsi, les 180 filles bénéficieront d’un renforcement des capacités sur la VBG en général et sur la VBG en particulier, et de l’appui de FEDE à travers leur pleine participation aux différentes activités du projet dans un esprit d’inclusion afin de promouvoir leur autonomisation. Afin de pérenniser ce projet, des cellules d’alerte composées uniquement d’élèves (filles et garçons) et assistées par des personnes ressources (membre de l’association des parents d’élèves / le doyen des enseignants) seront mises en place. Les membres de ces cellules d’alerte auront un mandat d’un an, renouvelable une fois. Les premiers membres des cellules seront formés et accompagnés par FEDE pendant toute la durée du projet. Ainsi, les différentes cellules d’alerte auront pour mission de transférer les connaissances acquises sur les textes et procédures existants à leurs successeurs. Ce mécanisme ingénieux permettra, à coup sûr, de pérenniser ce projet, d’autant plus que nous édicterons également des règles simples, claires et consensuelles pour le choix des futurs membres des cellules afin de prévenir tout conflit autour de ce sujet. Aussi, l’inscription dans le règlement intérieur de l’interdiction formelle de toute forme de violence sexiste et le renforcement des sanctions administratives à l’encontre des auteurs assureront la pérennité de cette action. Si le plaidoyer auprès du Ministre de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation pour inclure un module sur la violence basée sur le genre dans la formation des enseignants aboutissait, cela renforcerait également la durabilité du projet. La durabilité de ce projet dépend non seulement des cellules d’alerte, mais aussi des mesures prises pour prévenir la VBG dans le règlement intérieur de l’école, ce qui permettrait de répliquer le projet dans d’autres écoles. Au début du projet, FEDE mettra en avant ses différentes politiques pour rassurer les ayants droit et les autorités scolaires. Il s’agit notamment de sa politique en matière de confidentialité, de sécurité des données, de protection des enfants, de lutte contre l’exploitation et les abus sexuels, et de son code d’éthique. En outre, l’accent sera mis sur la communication, l’information et la sensibilisation pour amener les ayants droit à rejoindre le projet. Notre équipe de projet mènera plusieurs sessions de facilitation dans chacune des écoles cibles afin de rendre tous les enjeux clairs pour les différentes parties prenantes, notamment les élèves. Cette première phase sera particulièrement importante pour nous, car le succès de l’ensemble du projet en dépend.
    L’appropriation du projet par les ayants droit sera facilitée par leur implication effective dans sa mise en œuvre. Les cellules d’alerte, les comités de gestion des plaintes, dont ils sont membres, ainsi que leur implication dans la production du film documentaire, contribueront à renforcer la participation inclusive de toutes les parties prenantes.

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