Women in Law and Development in Africa (WiLDAF) est une organisation à but non lucratif, établie en vertu de la loi sur les sociétés, Cap 212 des lois de Tanzanie depuis 1997. Il s’agit d’un réseau panafricain de défense des droits des femmes qui se consacre à la promotion et au renforcement des stratégies qui lient le droit et le développement afin d’accroître la participation et l’influence des femmes au niveau communautaire, national, régional et international, dans le but d’améliorer la protection et la promotion de leurs droits. La section tanzanienne de WiLDAF fait partie d’un vaste réseau africain, qui a été créé à la suite des forums continentaux d’organisations non gouvernementales (ONG) qui se sont tenus au Zimbabwe comme étape de préparation au forum mondial des Nations unies (ONU) pour les femmes, communément appelé plate-forme d’action de Pékin en 1995. Au niveau régional, le WiLDAF, en tant que réseau, comprend plus de 350 organisations et 3 000 personnes réparties sur tout le continent ; et au niveau national, il compte un total de 100 membres (individuels et organisations). Les deux réseaux (régional et national) sont systématiquement corrélés en termes de traitement des questions et stratégies locales et internationales relatives aux droits des femmes et sont liés au réseau régional. Ainsi, les questions de plaidoyer national sont sporadiquement abordées aux niveaux régional et international. L’objectif global de WiLDAF est d’améliorer le statut des droits humains des femmes et de promouvoir le développement socio-économique en Tanzanie. La mission est de renforcer un réseau durable pour la promotion du respect des droits humains des femmes par le biais du plaidoyer, de la diffusion et du respect des normes nationales, régionales et internationales. Le programme de base de WiLDAF comprend entre autres : La lutte contre la violence à l’égard des femmes et des enfants (VAWC), l’amélioration de l’État de droit, l’accès à la justice, la démocratie et la bonne gouvernance, l’augmentation de la participation des femmes au leadership et à la prise de décision, l’autonomisation économique des femmes, y compris l’accès aux ressources et aux opportunités, la santé et la morbidité maternelles, et la mise en réseau. Certains des travaux de plaidoyer du WiLDAF sont liés aux objectifs du projet : (i) Programme d’amélioration de l’état de droit et de l’accès à la justice. Ce programme s’attaque aux défis auxquels sont confrontées les femmes en Tanzanie, en particulier en aidant les populations pauvres et marginalisées de Tanzanie, notamment les femmes, à accéder à la justice. Les trois principaux objectifs du programme sont les suivants : (i) informer les communautés sur les questions liées aux droits des femmes, (ii) améliorer les politiques et les lois relatives aux droits des femmes, (iii) augmenter les services tels que l’aide juridique et la prévention de la violence sexiste. Le WiLDAF a appliqué diverses approches, notamment : (i) la mobilisation de la communauté par le biais d’un dialogue public, (ii) la formation à la fourniture d’une aide juridique et à l’orientation vers les services de lutte contre la violence sexiste, (iii) l’organisation de forums locaux et internationaux sur les droits des femmes, (iv) la fourniture de services d’aide juridique et (v) le plaidoyer en faveur de l’amélioration des politiques et des lois, en particulier celles qui sont discriminatoires envers les femmes et les populations marginalisées. Un autre programme lié à l’objectif du projet est le programme de lutte contre la violence sexiste, qui a été financé par Irish Aid depuis 2009. Ce programme vise, entre autres, à lutter contre la prévalence de la violence à l’égard des femmes et des enfants afin de réduire la violence dans le pays. Les trois principaux objectifs de ce programme sont (i) la sensibilisation à la violence sexiste, (ii) le plaidoyer pour le changement des lois discriminatoires qui perpétuent la violence et (iii) l’amélioration des institutions qui s’occupent des survivants de la violence sexiste. Grâce à ce programme, WiLDAF a pu former une coalition de plus de 70 organisations non gouvernementales et coordonner la campagne des 16 jours d’activisme. Un autre travail de plaidoyer sous l’égide d’Irish Aid est la publication du rapport sur la situation des droits humains des femmes. WiLDAF produit ce rapport depuis 2014 afin de servir de données probantes pour les interventions de plaidoyer en relation avec les droits des femmes et l’égalité des sexes en Tanzanie.

Soutenir le lien et apprentissage à travers : 1. le renforcement des capacités des partenaires à collecter des données et à les relier à l’intervention de plaidoyer 2. Le renforcement des capacités des partenaires à développer la présentation et le partage de leurs interventions de plaidoyer 3. Développement participatif d’outils pour le partage des leçons apprises et des succès Organiser et développer des activités et des plateformes de liaison et d’apprentissage à travers : 1. l’établissement de réseaux de partenaires Voice 2. Organiser des réunions d’initiation des partenaires pour présenter les processus de liaison et d’apprentissage 3. Organiser des réunions de partenaires et de parties prenantes 4. Développement d’une stratégie de plaidoyer et de communication pour les partenaires 5. Développer des outils – outils de communication, outils de plaidoyer, outils de S&E et d’apprentissage Développer une approche de renforcement des capacités à travers : 6. une évaluation participative des besoins 7. un programme de mentorat et de coaching Développer un programme de mentorat et de coaching Promouvoir l’innovation et produire des publications à travers : 1. Développer des outils en ligne et hors ligne pour le partage de données et d’informations 2. Développer un centre en ligne 3. Collecter des données auprès des partenaires et autres parties prenantes en relation avec leurs interventions 4. Développer des mémoires politiques pour influencer le changement en relation avec la voix des sous-bénéficiaires 5. Effectuer la dissémination de l’information et des données Participation à la communauté de pratique de Voice par : 1. Effectuer des réunions mensuelles de lien et apprentissage e 2. Préparer et développer les données d’inventaire de lien et apprentissage 3. Organiser une réunion annuelle en face à face. 4. Faciliter les communautés de pratique en relation avec les domaines thématiques. 5. Faciliter la mise en place de coordinateurs et de facilitateurs de lien et apprentissage.