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  • Organisation

    Fissabilaye est une association locale à la base moins structurée créée le 22 juillet 2009 par les femmes âgées blanchies de la lèpre à Ségou. Son siège se trouve à Ségou Koura.   Il a pour objectif de promouvoir les droits des personnes blanchies de la lèpre  et favoriser leur inclusion sociale au sein de la communauté.

    Ces projets viennent d’initiatives locales, des membres eux-mêmes. La structure de Fissabilaye oriente, anime et appuie ces différents membres avec les partenaires financiers et l’administration malienne. Ils assurent donc la recherche de financement, la mise en place de présentation structurée pour crédibiliser chaque action, le suivi et la réflexion.

    • Organisation

      Fissabilaye est une association locale à la base moins structurée créée le 22 juillet 2009 par les femmes âgées blanchies de la lèpre à Ségou. Son siège se trouve à Ségou Koura.   Il a pour objectif de promouvoir les droits des personnes blanchies de la lèpre  et favoriser leur inclusion sociale au sein de la communauté.

      Ces projets viennent d’initiatives locales, des membres eux-mêmes. La structure de Fissabilaye oriente, anime et appuie ces différents membres avec les partenaires financiers et l’administration malienne. Ils assurent donc la recherche de financement, la mise en place de présentation structurée pour crédibiliser chaque action, le suivi et la réflexion.

    • Projet

      Le projet humanisation des blanchies de la lèpre se focalise sur la promotion de l’inclusion dans la société des personnes blanchies de la lèpre à travers l’autonomisation des femmes blanchies de la lèpre de la région de Ségou.

      Il donnera la possibilité à des femmes blanchies de la lèpre et âgées de pouvoir s’exprimer librement, de faire entendre leur doit et revendiquer leur participation citoyenne afin de lutter contre la marginalisation et l’exclusion dont elles sont confrontées. Le projet permettra aux femmes âgées et blanchies de la lèpre de gagner en confiance, de développer leur leadership et de  déconstruire les mythes et les superstitions  qui entourent la lèpre. Les débats a travers les médias sociaux et autres approches ludiques et expressives (théâtre, écriture d’histoire personnelle, le partage des expériences, les témoignages  constitueront les approches que le projet développera.

  • Projet

    Le projet humanisation des blanchies de la lèpre se focalise sur la promotion de l’inclusion dans la société des personnes blanchies de la lèpre à travers l’autonomisation des femmes blanchies de la lèpre de la région de Ségou.

    Il donnera la possibilité à des femmes blanchies de la lèpre et âgées de pouvoir s’exprimer librement, de faire entendre leur doit et revendiquer leur participation citoyenne afin de lutter contre la marginalisation et l’exclusion dont elles sont confrontées. Le projet permettra aux femmes âgées et blanchies de la lèpre de gagner en confiance, de développer leur leadership et de  déconstruire les mythes et les superstitions  qui entourent la lèpre. Les débats a travers les médias sociaux et autres approches ludiques et expressives (théâtre, écriture d’histoire personnelle, le partage des expériences, les témoignages  constitueront les approches que le projet développera.

  • Project journey

    INTRODUCTION 

    Le projet intitulé : « Humanisation des blanchies de la lèpre » apporte le soutien moral, psychologique aux personnes blanchies de la lèpre de la région de Ségou qui sont marginalisée et stigmatisée dans l’ex léproserie de Ségou (Ségoukoura). Il donne la possibilité à des femmes démunies de pouvoir s’exprimer librement, de défendre leur condition et de se faire accepter par les populations. Ainsi ces femmes en situation de crise gagneront en confiance tout en développant des compétences, ce qui facilite leur intégration et leur acceptation dans leur communauté.  

    La phase de mise en œuvre du projet 

    Le projet est réalisé à travers des activités de : plaidoyer de débat et rencontres, de sensibilisation par le théâtre, et de soutien psychologique,  et matériel.   

    Il Promeut l’inclusion dans la société des personnes blanchies de la lèpre en s’attaquant à toutes les formes de discrimination et de stigmatisation ;  

    Il Favorise l’autonomisation des femmes blanchies de la lèpre de la région de Ségou  

    IL Renforce leur capacité à participer activement aux services de prise en charge de leur destiné dans une communauté sûre et préparée. 

    Impact et transformation 

    Foufa Coulibaly « Le projet m’a donné la parole et l’opportunité de m’exprimer sur nos conditions de vie devant les autorités de la commune de Ségou. Ce qui fait de moi aussi une femme leader qui défend les intérêts des membres de l’association. Alors avant on se servait de nous. Ma vie a complètement changé, de lépreux mécontente bagarreuses je suis devenue le lépreux heureux et jovial ; plus communicatif car j’ai là où je peux m’exprimer et ou on peut m’écouter et me considérer.  Avec ce projet je sens que je suis une personne et non une ordure ou un fardeau. Je suis informé aujourd’hui des évènements qui s’organisent dans le quartier alors qu’avant j’attendais ces informations avec les gens.»  

    Hawa Faraota « L’appui a amélioré mes conditions par une amélioration de mes revenus financiers. Ainsi, J’investi dans les enfants et j’appui mes parents J’ai reparti mon argent en deux. J’ai investi une partie de mon argent dans le charbon que je vends et l’autre dans le petit élevage” 

    Le projet humanisation a fait de nous des personnes entières. D’abord personne ne savait d’où nous venons. Les personnes nous voyaient dans la rue mendier. Grace au présent projet nous sommes connues de toute la ville de Ségou mis aussi du monde entier. 

    La majorité de cette couche de la population présente des invalidités qui font d’eux des bouches à nourrir, car ne vivant que de la mendicité.   

    La guérison de la lèpre reste incomplète tant que la personne atteinte ne trouve pas le statut économique, social lui permettant de mener une vie de dignité. 

    Les plaidoyers, à l’endroit des autorités, les conférences avec l’implication de la presse, les sensibilisations, Célébration de la Journée internationale de lèpre ; la journée porte ouverte à l’égard de la population et les activités de lien et apprentissage  avec d’autres associations subventionnées  par le programme Voice à Bamako avec la création des synergies ont contribué à la connaissance et à l’implication de l’association  blanchies de la lèpre dans les activités de la commune urbaine de Ségou.  

    Ces activités ont fait des blanchies de la lèpre des actrices de leur changement.  

    L’appui à la pratique des AGR (29 personnes soutenues) améliore leur revenu et les inclus dans un circuit économique. Cette inclusion est indispensable à leur autonomisation. Car d’exclusion économique constitue l’un des facteurs explicatifs de la mendicité adoptée comme stratégie de survie par la quasi-totalité des lépreux guéris, malgré quelques initiatives mises en œuvre pour l’amélioration de leurs conditions d’existence. 

    Les leçons apprises 

    La majorité de cette couche de la population présente des invalidités qui font d’eux des bouches à nourrir, car ne vivant que de la mendicité.     

    La guérison de la lèpre reste incomplète tant que la personne atteinte ne trouve pas le statut économique, social lui permettant de mener une vie de dignité.  

    Les activités du projet : Les plaidoyers, à l’endroit des autorités, les conférences avec l’implication de la presse, les sensibilisations, Célébration de la Journée internationale de lèpre ; la journée porte ouverte à l’égard de la population et les activités de lien et apprentissage  avec d’autres associations subventionnées  par le programme Voice à Bamako avec la création des synergies ont contribué à la connaissance et à l’implication de l’association  blanchies de la lèpre dans les activités de la commune urbaine de Ségou.  

    Ces activités ont fait des blanchies de la lèpre des actrices de leur changement.  

    Bien que le projet se soit très bien déroulé, le projet a fait face à deux principaux défis. Tout d’abord : 

    Le caractère âge et illettrisme des détenteurs de droits et La réticence des certaines a intégré le groupe constituent les grands défis.

    Histoire captivante de Foufa Coulibaly présidente de l’association Fissabililaye  

    « J’ai été malade à bas âge, l’odeur désagréable des médicaments que j’utilisais me faisait éloigner de mes copines de même âge et j’ai grandi ainsi. A 25 ans on m’a excisée croyants que cette opération soulagerait mes maux et me guérira. Pendant tout ce temps j’étais isolé chez nous et si quelqu’un venait à dire bonjour à la porte, le me cachais dans la chambre de ma mère pour ne pas être aperçu. Je fuyais les regards des personnes de peur de leur jugements » 

     J’ai été marginalisé   pendant vingt-cinq 25 années dans ma propre famille et dans mon village. Durant tout ce temps je ne pouvais pas m’approcher des personnes. Je me suis mariée à trente (30) ans avec un   vieux de soixante-quinze (75). 

    Avec ce sexagénaires j’ai eu des jumelles (Wassa et Mafounè)   qui ne sont plus de ce monde. J’ai eu une autre fille du nom de Maimouna. Après la naissance de cette fille j’ai perdu le vieux. 

    C’est ainsi que je me suis retrouvée    à Ségou. Là encore je me suis mariée à un autre vieux. J’ai donné naissance à trois enfants (deux filles et un garçon). J’ai perdu une fille et le garçon et il ne me reste qu’une fille.  Depuis la mort de ce dernier je suis avec ma fille. 

    Nous étions soignées ici à Sekoura dans le dispensaire de la léproserie située tout près de nous. On nous donnait à manger, mais tout cela a été arrêté à l’époque du Président Moussa Traoré. Depuis l’avènement de la démocratie, on ne nous donne plus rien et ils nous ont tout pris (le dispensaire, les parcelles).  

    Plus de fête à notre nom. Nous sommes gênants on veut même finir avec nous. Ainsi   nous sommes orientés au centre de santé de Référence Famory Doumbia situé à l’autre bout de la ville. Si nous sommes malades, on se rend au centre Famory Doumbia on nous donne l’ordonnance et on achète les médicaments.  

    Pour finir avec nous on nous apporté un décret qui demande le retour de tous les membres de léproserie dans leur villages d’origines pour motif que nous sommes guéris. 

    Imaginer après 50 ans de vie on te demande de quitter le milieu qui t’a accueilli pour aller dans le milieu que tu as fui ou qui s’est débarrassé de toi ? Nous sommes bien entre nous ici car personne ne nous accueillir avec nos salives.  Même si nos frères accepteront nous accueillir il n’est pas sûr que leurs femmes et leurs enfants nous accepteront avec cette salive et nous ne pouvons pas y’aller. 

    Aujourd’hui pour être pris en charge, il faut bénéficier des documents de Bamako. Ce document est valable pour trois (3) ans. Avec ce document tu as accès à tous les soins. Dans notre léproserie je suis la seule personne a bénéficié ce document.   

    On nous a tout pris : Pas de médicament, pas de nourriture, pas de terre, nous sommes ici justes pour survivre avant nos derniers jours.   

    On nous a tous arrachés. Nous n’avons ni pied ni main. On partait au fleuve pour nous laver et ils ont construit un mur entre nous et le fleuve.  Nous n’avions plus accès au fleuve. 

    Tous nos espaces pour le petits maraichage sont morceler et vendu aux riches. On nous a octroyé des petites portions. 

    Cette concession est la mienne ; elle a été construite grâce à l’appui   des personnes de bonnes volontés.  

    Je suis l’initiateur première de cette organisation, j’ai réunis toutes les femmes 30 personnes et les demander de fonder une association.   

    Aujourd’hui c’est association qui contribue à l’amélioration de nos conditions de vie par notre approchement aux autres et par la défense de nos intérêts.  

    CONCLUSION  

     Le projet a été un moyen appréciable pour résoudre les objectifs visés. Il a permis de mieux répondre aux besoins des cibles grâce à l’ancrage local et l’expertise des partenaires de mise en œuvre.  Le fait que certains membres de l’association des Blanchies de la lèpre s’expriment librement prouvent un début de changement de la situation. Il faut reconnaitre que des efforts restent encore à faire car le travail est énorme et demande des moyens et du temps malgré cet aventure avec Voice. La collaboration entre différents acteurs, la mise en place d’un cadre de rencontre constituent des mécanismes pour pérenniser les actions entreprises. Le financement et la prise en charge des blanchies de la lèpre par des acteurs non étatiques pourraient constituer des solutions à long termes pour l’insertion et l’humanisation des blanchies de lèpre.   

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