par Marlou de Rouw, pour La Constellation

Les partenaires subventionnés et les détenteurs de droits de Voice ont un rêve commun : celui d’un monde inclusif où chacun accède à ses droits et vit pleinement son potentiel. Ils agissent tous dans le sens de ce rêve, dans leur propre contexte et avec leurs propres moyens.

Du 22 au 25 avril 2024, ils se sont réunis lors du Global Linking and Learning Festival (GLF) à Bangkok, en Thaïlande. La Constellation, facilitateur de liaison et d’apprentissage pour les partenaires bénéficiaires de subventions dans plusieurs pays, a organisé et facilité l’événement sur le thème « Now Us – Celebrating our Contributions towards an Inclusive Society » (Maintenant nous – Célébrons nos contributions à une société inclusive).

L’événement a rassemblé des partenaires subventionnés et des représentants de 13 pays. Le festival a conclu les deux années de voyage de liaison et d’apprentissage des partenaires subventionnés de plusieurs pays et a célébré la huitième et dernière année du programme Voice. Les participants ont cherché à savoir comment les enseignements tirés de ce voyage pourraient servir de tremplin à de nouvelles initiatives – et c’est ainsi qu’un événement de clôture est devenu une occasion joyeuse de prendre un nouveau départ.

Tout au long de la semaine, les partenaires bénéficiaires de Voice d’Asie et d’Afrique ont convergé, échangeant leurs récits et partageant leurs expériences de travail avec divers groupes vulnérables, notamment les communautés LGBTQIA+, les femmes et les enfants, les minorités ethniques, les populations autochtones et les personnes handicapées. Ce rassemblement diversifié a favorisé un environnement de compréhension mutuelle, de solidarité et d’apprentissage collectif.

Le premier jour a donné le ton pour apprendre les uns des autres. Le parcours de liaison et d’apprentissage ayant débuté il y a 22 mois, essentiellement en ligne, il existait un terrain fertile pour l’amitié et le partage profond, bien au-delà des frontières géographiques, culturelles et linguistiques.

« Je me sens responsabilisée. Une chose que j’ai beaucoup apprise, c’est que l’humanité, c’est l’inclusion : L’humanité, c’est l’inclusion. Et l’humanité devrait être notre culture. Et c’est ce que j’appliquerai lorsque je rentrerai au Kenya ».

Carol Kokos

Le deuxième jour a été un échange d’apprentissage dynamique, engageant et, oui, merveilleusement bruyant. L’ordre du jour ? Plonger dans l’essence de l’inclusion réfléchie, partager et réfléchir sur les riches leçons apprises et affiner notre concentration thématique sur le plaidoyer alors que nous nous efforçons de travailler ensemble de manière transparente.

Les discussions ont été vibrantes et animées, et ont permis d’aboutir à une compréhension mutuelle de l’importance du respect de nos espaces individuels tout en reconnaissant le pouvoir de nos efforts collectifs. Les participants se sont penchés sur des recommandations perspicaces, suscitant des conversations sur la manière dont nous pouvons intégrer des approches transversales et inclusives dans notre cheminement ultérieur.

À la fin de la journée, il était clair qu’il y avait un engagement à favoriser un environnement où chaque Voice est entendue, chaque perspective valorisée. Cette conclusion a été célébrée lors d’une croisière colorée sur le fleuve Chao Phraya.

Le troisième jour a été l’occasion unique pour les partenaires bénéficiaires de présenter leur travail et de partager les progrès remarquables réalisés au cours du processus de liaison et d’apprentissage, chacun dans son propre contexte. Sur le marché, les parties prenantes et les partenaires, y compris les autorités locales, le comité directeur de Voice, les organisations des Nations unies et les représentants de la société civile, ont visité deux séries de stands qui leur ont permis de découvrir le contexte très local des détenteurs de droits dans toute leur diversité.

L’invité d’honneur était M. Christiaan Bergwerff, chef adjoint des affaires politiques et économiques de l’ambassade royale des Pays-Bas : « Je voudrais vous féliciter pour votre incroyable travail – votre impact a été retentissant », a-t-il déclaré en guise de remerciement.

La quatrième et dernière étape consistait à ouvrir de nouvelles portes. Les partenaires bénéficiaires de subventions ont esquissé leur avenir et élaboré des plans d’action communs, des petits pas vers la vision commune d’une société inclusive. L’événement lui-même a démontré que l’inclusion est possible, si seulement nous pouvions vivre à plus grande échelle ce que nous avons vécu dans l’espace sécurisé du site du GLF à Bangkok.

« Le GLF crée un espace unique pour que des individus du monde entier se réunissent, s’inspirent mutuellement et acquièrent de nouvelles perspectives sur la manière de faire évoluer collectivement le monde vers une réalité plus inclusive, qui ne laisse personne de côté. Elle témoigne du pouvoir de l’unité, de la collaboration et de l’engagement inébranlable à défendre la dignité et les droits de tous les individus, quels que soient leurs antécédents ou leur situation.

… Il encourage l’échange des leçons apprises et la proposition d’une voie à suivre, guidée par le principe « Rien sur nous sans nous » – un cri de ralliement qui souligne l’importance de l’autoreprésentation et de l’autonomisation.

Grâce à cet événement transformateur, les participants ont eu l’occasion de nouer des liens durables, de partager les meilleures pratiques et de cocréer des solutions innovantes susceptibles d’entraîner des changements positifs. En célébrant nos contributions collectives, nous avons non seulement honoré les progrès accomplis, mais aussi ravivé notre volonté commune de créer un monde où la diversité est acceptée et où chaque individu a la possibilité de s’épanouir ».

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