Le projet SHARP (Sexual Health and Adolescents Risk Prevention) est un modèle de démonstration de l’utilisation du sport pour atteindre des objectifs de développement. Il vise à créer un environnement favorable qui traite des facteurs sous-jacents des mauvais résultats sanitaires des jeunes, en se focalisant sur les facteurs sociaux, culturels, politiques, structurels et économiques qui exposent les jeunes au risque du VIH et des grossesses non désirées. Les rapports sexuels non protégés, la coercition sexuelle, les grossesses précoces, les mariages forcés et précoces, la stigmatisation et la discrimination, les opinions de la communauté sur les questions de sexualité, tous ces facteurs augmentent la vulnérabilité des adolescents et des jeunes filles et constituent un obstacle à leur accès aux informations et aux services relatifs à la santé sexuelle et reproductive et aux droits. SHARP propose un modèle sportif amusant et créatif pour y remédier.

Binti mwenye ndoto ni kiboko – Une fille qui a des rêves est une fille extraordinaire.

20 filles issues de foyers à faibles revenus ont été formées à la création et à l’amélioration de leur entreprise. Parmi les filles formées, 9 ont été en mesure d’élaborer des plans d’affaires tandis que 11 ont demandé un soutien supplémentaire pour la rédaction de leurs plans d’affaires.

YES – TZ prévoit de mettre en relation les filles disposant de plans d’affaires avec les parties prenantes qui sont prêtes à les aider à lancer l’entreprise de leurs rêves. Toutes les participantes ont apprécié le fait que leurs compétences en matière d’épargne se soient améliorées par rapport à la situation d’avant.

Au cours de la période du projet, 162 matchs de football ont été joués. Par conséquent, 162 sessions sur des sujets liés à la santé et aux droits sexuels et reproductifs ont été dispensées par le biais du sport. Il s’agissait de compétences de vie, de grossesses d’adolescentes, de VIH / SIDA, des IST, de la violence basée sur le genre, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes et du planning familial.

Neuf clubs sportifs ont été créés dans neuf quartiers par les volontaires de YES -TZ. Ces clubs ont aidé les jeunes à développer leurs compétences en matière de leadership, à les encourager à prendre des responsabilités, à développer leurs compétences en matière d’organisation et de communication et, surtout, à renforcer leur confiance et leur estime de soi.

Au début du projet, 20 adolescentes avaient été inscrites pour bénéficier de la formation dispensée par YES-TZ. Ces filles ont reçu une formation sur les droits de l’homme, plus particulièrement sur la Convention relative aux droits de l’enfant (CDE). Au cours du premier trimestre du projet, les adolescentes ont également été formées par rapport au lieu à la manière de signaler les violences. Les types de violence les plus courants à l’encontre des enfants dans la région de Mbeya et Songwe concernent la violence sexuelle, physique et émotionnelle. À la fin de ce projet, 13 des 20 filles formées ont déclaré avoir été écoutées et consultées par leurs parents et leurs proches sur les questions les concernant.