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  • Organisation

    Le GRADEM a été créé en 2009 et reconnu par l’Etat le 29 juin 2010 pour apporter sa contribution dans le renforcement d’un environnement plus protecteur des droits de l’enfant en général et particulièrement des filles au Mali. L’origine de la mise en place vient des personnes qui sont issues des mouvements d’actions catholiques, évangéliques et d’association de jeunes de quartiers populaires, qui travaillaient pour la protection de l’enfance en conflit avec la loi ; en détresse et développaient des actions de prévention en milieu rural et urbain sur l’exode précoce et ses corollaires. Le GRADEM a commencé par la formation en informatique des enfants et jeunes du quartier populaire de Sabalibougou et des écoles environnantes. Les premiers jeunes formés ont été préparés à former d’autres ainsi de suite. Ensuite est venue l’appui aux jeunes filles travailleuses domestiques qui étaient victimes d’abus, d’exploitation, souvent entraient en conflit avec la loi par enfant de son enfant ou par infanticide. D’où l’ouverture d’un centre de protection pour jeunes filles à détresse au premier financement du GRADEM.

    SOLI-AM : Solidarité en Faveur des Aide-ménagères « Solidarité en Faveur des Aide-Ménagères » – SOLI-AM, est une association légalisée par le récépissé n° 0348/ MATCL-DNI, du 18 juin 2004. Depuis 2004, SOLI AM est l’Agence d’exécution du Projet d’Encadrement et de Formation des Aide-Ménagères.

    La Coalition Malienne pour les Droits de l’Enfant (COMADE) est une faîtière composée de 58 organisations actives au Mali sur l’enfance. La COMADE a pour but de promouvoir et de défendre les droits de l’enfant.

    • Organisation

      Le GRADEM a été créé en 2009 et reconnu par l’Etat le 29 juin 2010 pour apporter sa contribution dans le renforcement d’un environnement plus protecteur des droits de l’enfant en général et particulièrement des filles au Mali. L’origine de la mise en place vient des personnes qui sont issues des mouvements d’actions catholiques, évangéliques et d’association de jeunes de quartiers populaires, qui travaillaient pour la protection de l’enfance en conflit avec la loi ; en détresse et développaient des actions de prévention en milieu rural et urbain sur l’exode précoce et ses corollaires. Le GRADEM a commencé par la formation en informatique des enfants et jeunes du quartier populaire de Sabalibougou et des écoles environnantes. Les premiers jeunes formés ont été préparés à former d’autres ainsi de suite. Ensuite est venue l’appui aux jeunes filles travailleuses domestiques qui étaient victimes d’abus, d’exploitation, souvent entraient en conflit avec la loi par enfant de son enfant ou par infanticide. D’où l’ouverture d’un centre de protection pour jeunes filles à détresse au premier financement du GRADEM.

      SOLI-AM : Solidarité en Faveur des Aide-ménagères « Solidarité en Faveur des Aide-Ménagères » – SOLI-AM, est une association légalisée par le récépissé n° 0348/ MATCL-DNI, du 18 juin 2004. Depuis 2004, SOLI AM est l’Agence d’exécution du Projet d’Encadrement et de Formation des Aide-Ménagères.

      La Coalition Malienne pour les Droits de l’Enfant (COMADE) est une faîtière composée de 58 organisations actives au Mali sur l’enfance. La COMADE a pour but de promouvoir et de défendre les droits de l’enfant.

    • Projet

      Le projet consiste à renforcer des capacités de 30 jeunes filles aide-ménagères sur l’empowerment féminin : la prise de parole dans le public, le leadership, la confiance en soi, le plaidoyer etc. La mobilisation de plus 1500 jeunes filles aide-ménagères qui seront informées et sensibilisées sur le droit du travail et les enjeux pour l’amélioration des conditions de travail et de vie.

      Parmi les jeunes filles formées les meilleures sélectionnées seront les jeunes filles « ambassadrices » des sans voix, afin d’être protagonistes de leur développement, donc avoir une aisance à l’oral, à interventions en faisant en sorte que le message soit synthétique et percutant, à développer chez elles la confiance en soi et leur capacité d’adaptation à l’auditoire ; à communiquer avec clarté et conviction.

      Ces capacités sont soutenues par la synergie des acteurs de protection du travail des enfants en réseau et par la mobilisation de la société civile pour influencer les décideurs à améliorer les mesures de protection des droits des enfants en situation de pires formes de travail. Vulgariser les leçons apprises avec d’autres.

  • Projet

    Le projet consiste à renforcer des capacités de 30 jeunes filles aide-ménagères sur l’empowerment féminin : la prise de parole dans le public, le leadership, la confiance en soi, le plaidoyer etc. La mobilisation de plus 1500 jeunes filles aide-ménagères qui seront informées et sensibilisées sur le droit du travail et les enjeux pour l’amélioration des conditions de travail et de vie.

    Parmi les jeunes filles formées les meilleures sélectionnées seront les jeunes filles « ambassadrices » des sans voix, afin d’être protagonistes de leur développement, donc avoir une aisance à l’oral, à interventions en faisant en sorte que le message soit synthétique et percutant, à développer chez elles la confiance en soi et leur capacité d’adaptation à l’auditoire ; à communiquer avec clarté et conviction.

    Ces capacités sont soutenues par la synergie des acteurs de protection du travail des enfants en réseau et par la mobilisation de la société civile pour influencer les décideurs à améliorer les mesures de protection des droits des enfants en situation de pires formes de travail. Vulgariser les leçons apprises avec d’autres.

  • Project journey

    INTRODUCTION :

    En réseau ! Travailleuses domestiques est un projet qui a été exécuté par le consortium SOLIA-AM, GRADEM, COMADE en faveur des jeunes filles aide-ménagères (JFAM).

    A Bamako, on estime qu’il y aurait plus de 100 000 aide-ménagères originaires des zones rurales. (réf : institut de recherche pour le développement « projet santé et parcours migratoire des aide-ménagères à Bamako »)

    Vivant sous le poids des conditions socioéconomiques difficiles de leurs contrées, les jeunes filles/dames de nos zones rurales n’ont d’autres choix que d’émigrer vers les grandes agglomérations à la recherche des conditions de vie meilleures pour soutenir leurs parents en termes de ressources financières et de préparer leur trousseau de mariage. Cette aventure pour la plupart se termine en cauchemar.

    Suite à ces constats amers et aux confidences sur les conditions de vie et de travail des jeunes filles aide-ménagères, le consortium s’est donné comme objectif général : D’AIDER LES JEUNES FILLES AIDE-MENAGERES A ETRE PROTAGONISTE DE LEUR PROPRE DEVELOPPEMENT.

    Pour atteindre cet objectif, le consortium a réalisé une série d’activités comme :  la formation, le plaidoyer, la communication, la production et la vulgarisation d’un film documentaire de 19 mn sur les conditions de vie et de travail des jeunes filles aide-ménagères, la participation à des ateliers de lien et apprentissage organisés par la composante Lien et Apprentissage.

    MISE EN ŒUVRE :

    Nos activités ont commencé par la sélection de trente (30) jeunes filles aide-ménagères leaders dans vingt (20) espaces d’éducation. Ces jeunes filles ont bénéficié d’une formation en empowerment féminin (notamment la prise de parole en public, la communication, le leadership, la confiance en soi, le plaidoyer) et sur les droits du travail créant ainsi un groupe d’ambassadrices.

    Notons que les JFAM ont été associées à toutes étapes de la mise en œuvre du projet et

     Connaissent les enjeux pour l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

    Nous les avons accompagnés dans :

    • La production un film documentaire sur la situation des JFAM dans les grandes villes. Ce film intitulé « Nouvelle ère des Jeunes Filles Aide-Ménagères» fait ressortir la non règlementation du travail domestique qui est la cause principale de la violation de leurs droits et les expose ainsi à tous les risques qu’elles courent et les maltraitances qu’elles subissent.

    LIENS DU FILM DOCUMENTAIRE

    La participation des JFAM au cadre de concertation pour renseignement de la base de données :

    http://phenixinfo.net/redevabilite-sur-les-droits-de-lenfant-la-comade-tient-la-4eme-session-du-cadre-de-concertation-de-ses-structures-membres/

    Film documentaire sur les conditions de travail des jeunes filles :

    https://fb.watch/hsjsPD8VJK/?mibextid=RUbZ1f

    La participation des JFAM aux activités de plaidoyer,

    Avec les JFAM, nous avons élaboré un document de plaidoyer et des chevalets (calendriers) portant les messages de plaidoyer que nous avons remis aux différents ministères : Ministère de la Promotion de la femme, de l’Enfant et de la Famille, Ministère du travail, de la fonction publique et du dialogue social, Ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle, Ministère de la Justice et dans d’autres services.

    Le contenu de ces 2 documents vient des filles elles-mêmes lors de la formation en empowerment féminin et lors des séances d’animation dans les espaces de rencontre.

    • Un livret a été élaboré sur la pertinence de l’amélioration des conditions de vie et de travail des JFAM que nous avons remis aux autorités lors de nos cérémonies commémoratives.

    Ce livret traite les droits des J FAM qui ne sont pas respectés bien qu’ils soient mentionnés dans les textes nationaux et les conventions internationales que le Mali a ratifiées. Il fait ressortir également, la place que joue ces filles dans les familles d’accueil et comment le non-respect de leurs droits peut impacter négativement nos foyers.

    • Un groupe thématique travail domestique a été mis en place au sein de la COMADE et les ambassadrices ont participé aux différentes rencontres de ce groupe.
    • Les séances d’information et de sensibilisation de 1500 JFAM sur le droit du travail à travers les séances d’animations sur différents thèmes en relation avec le droit du travail.
    • Les JFAM ont rencontré un inspecteur de travail avec qui elles ont discuté des droits du travail à travers les causeries-débats organisées à cet effet.

    IMPACT ET TRANSFORMATION :

    Ce projet a permis aux détentrices de droits d’avoir confiance et de se confronter aux réalités de prise de parole devant un auditoire et d’être les principales actrices lors des différentes audiences avec les autorités.

               Les jeunes filles ont valablement participé à l’animation des rencontres trimestrielles du groupe thématique « travail domestique ». 

    TEMOIGNAGES DES FILLES LORS DES RENCONTRES :

    • Djenebou TRAORE, 17 ans : « J’ai été contrainte d’abandonner l’école pour un mariage forcé dès l’âge de 14 ans. Je me suis refugiée à Bamako pour faire l’aide-ménagère. Après 18 mois de maltraitance et de travail sans salaire j’ai intégré SOLI-AM à travers une copine qui m’a permis de récupérer mon salaire chez mon ancienne patronne. J’ai par la suite bénéficier du programme VOICE ;

    Grâce à la formation en empowerment, j’ai appris à avoir confiance en moi, à communiquer et à m’épanouir pleinement.

    • Korotoumou DOUMBIA 19 ans : « C’est mon 2ème séjour à Bamako, « bonne à tout faire » ; sans repos et souvent non rémunéré ; je me suis resignée pendant 2 ans espérant un changement. Grâce aux différentes formations du projet VOICE, j’ai compris mes droits et devoirs. Ainsi j’ai négocié un nouvel emploi domestique plus décent ».
    • Mariam KEITA, 16 ans a été victime d’une escroquerie de la part d’un jeune qui s’adonne au placement clandestin des aide-ménagères.

    Se présentant à l’employeuse comme étant le fiancé de la fille, il trompa la vigilance de celle-ci pour violer la fille qui s’est retrouvée enceinte. Djenebou TRAORE témoin des faits l’a accompagnée à SOLI-AM qui l’a orientée vers le centre « Bamouna » du GRADEM ou elle a trouvé refuge. Après investigation, GRADEM l’a fait retourner au village auprès de ses parents.

    • Lalaïssa HAIDARA, employeuse : « Vous faites un travail noble en encadrant ces JFAM, mais je vous propose d’insister sur la formalisation du secteur et la création d’une structure d’orientation et de placement. Personnellement, en tant qu’employeuse j’ai peur d’engager les JFAM sans référence alors que l’utilisation de ces JFAM est un mal nécessaire.

    Grace au projet, les détentrices de droits ont compris qu’elles ont des droits qu’elles peuvent les

     Revendiquer et se faire respecter.

    Nos détentrices de droits sont aujourd’hui des ambassadrices de leurs camarades. La formation en empowerment leur a permis d’avoir une capacité d’analyse de leur situation et d’avoir confiance en soi car elles ont pu restituer à leurs camarades la formation reçue.

    Les JFAM savent où se plaindre et même orienter leurs paires en cas d’injustice, d’abus ou de maltraitance

    Elles connaissent leurs droits et devoirs et peuvent les expliquer aux autres

    Les JFAM qui ont bénéficié de la formation, sont capables de négocier un travail décent respectant leurs droits

    Elles sont toujours au-devant de nos actions de plaidoyer et prennent la parole (discours, interpellation…) en public lors des rencontres (ateliers, réunions) les concernant. 

    ENSEIGNEMENTS TIRES

    Nous avons retenu de ce projet, qu’il est possible et nécessaire de mettre les jeunes filles aide-ménagères en réseau pour être au cœur de toutes les

    Actions qui doivent apporter un changement positif dans leurs conditions de vie et de travail.

    Ces jeunes filles ont un énorme potentiel qu’il faut stimuler pour qu’elles soient protagonistes de leur propre développement. Ce qui justifie ce projet l’intitulé « en réseau travailleuses domestiques » . La formation en emporwerment leur a permis de se renforcer en prise de parole en public, la confiance en soi, le leadership afin de pouvoir mener des actions de plaidoyer à l’endroit des autorités d’où le slogan : (RIEN POUR NOUS SANS NOUS).

    En conclusion, ce projet a été pour nous, une opportunité de collaboration pour une vision commune qui est la défense des droits humains par des méthodes plus inclusives et innovantes.

    En travaillant en synergie, nous pouvons offrir aux couches vulnérables un avenir plus prometteur.

    Nous remercions VOICE pour leur accompagnement dans ce projet. Chaque moment, chaque étape a laissé une empreinte positive dans la vie des jeunes filles aide-ménagères. C’est grâce à chacun de vous que cette aventure est devenue une réalité, et nous sommes convaincus que notre engagement collectif ne fera que grandir dans les jours à venir.

    Nous exhortons les partenaires techniques et financiers à soutenir le groupement des JFAM ambassadrices engagé dans la défense de leurs paires à mener des actions de plaidoyer auprès des autorités pour le respect de leurs droits, pour la création d’une structure formelle de placement des JFAM et la formalisation du secteur domestique.

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