Icebreakers Uganda est une organisation de soins et de soutien à but non lucratif pour les minorités sexuelles, axée sur la santé sexuelle, le plaidoyer pour les droits à la santé sexuelle, la mobilisation communautaire, la sensibilisation et la prévention du VIH / sida pour toutes les personnes des minorités sexuelles.

TranzNetwork Uganda, anciennement connu sous le nom de Uganda Network for Transgender and Gender Non-Conforming Persons (UNTGNC), a été créé le 23 juillet 2014.

Freedom And Roam Uganda (FARUG) est la plus ancienne organisation de défense des droits des femmes et des diverses minorités sexuelles créée en 2003 et basée en Ouganda. Il s’agit d’une organisation féministe qui renforce la culture et les principes féministes, l’égalité des femmes comme stipulé dans les dispositifs internationaux et des droits de l’homme.

L’organisation servira d’expert technique. Icebreakers Uganda est une organisation respectée en Ouganda qui est au service des minorités sexuelles. FARUG sert la communauté des minorités sexuelles et a été à l’avant-garde de l’amplification des voix de cette communauté. De même, Tranz Network a travaillé d’arrache-pied pour intégrer, à travers des réunions et des recherches, les problèmes auxquels est confrontée la communauté des minorités sexuelles en Ouganda dans le dialogue général.

Toutes ces organisations ont travaillé ensemble auparavant lorsque l’organisation a dirigé plusieurs ateliers de formation sur les données tels que Data4Chan.ge et DOC-IT visant à renforcer les données et les compétences numériques des organisations de la société civile, en particulier dans le plaidoyer et la recherche.

Et maintenant, elles ont à nouveau uni leurs forces sur la recherche rapide pour l’élaboration de politiques souples.

Phase de conception (6 mois)

Le projet Rapid Research For Agile Policy Making étudie et développe des outils pour des cycles de recherche rapides afin de comprendre la contribution des membres de la communauté LGBTQ+ à l’élaboration des politiques et à la transparence des gouvernements, dans un contexte de recherche académique et politique accessible au public. Pour ce faire, nous menons des recherches (évaluation des besoins, entretiens avec les principales parties prenantes, discussions de groupe) ainsi que des analyses politiques afin de comprendre 🙂 comment les données fournies par les membres de la communauté LGBTQ+ sont utilisées par les gouvernements.

1) comment les données de la communauté LGBTQ+ sont collectées ;
2) comment les données sont partagées et ;
3) comment la recherche rapide et le prototypage sont actuellement intégrés dans l’élaboration des politiques.
Ces informations sont ensuite utilisées pour créer des outils semi-automatiques, numériques et en personne, afin de faciliter la recherche rapide et le partage des résultats anonymes avec l’ensemble de la communauté, grâce à une combinaison d’ateliers de prototypage initiaux suivis de ressources basées sur le web.

La phase initiale se concentre sur la compréhension des besoins et des défis rencontrés par la communauté LGBTQ+ dans la conduite de recherches solides et le partage des résultats, sur la localisation des goulets d’étranglement, sur l’impact sur les communautés urbaines et rurales, sur la manière dont les données sont partagées entre les activistes individuels, la société civile et les organismes locaux/nationaux. La phase de mise en œuvre se concentre ensuite sur l’utilisation de ces informations pour développer des méthodologies, des outils et des espaces permettant de mener des recherches rigoureuses et rapides afin d’éclairer la prise de décision et d’obliger les institutions à rendre des comptes. Cette phase est particulièrement pertinente, car le COVID19 nous a montré qu’en des temps imprévisibles, nous devons nous tourner vers de nouvelles façons d’être et de faire, en incorporant des solutions à la fois high-tech et low-tech.

Phase de mise en œuvre (18 mois)

Le projet vise à promouvoir des politiques, une participation et une prestation de services fondées sur des données inclusives dans le secteur de la santé en Ouganda. Le projet permettra aux sous-groupes fortement discriminés au sein des communautés marginalisées de s’auto-défendre et d’informer les processus de collecte de données, les produits de la recherche et les recommandations politiques générées par le projet. Les données désagrégées, la plateforme de données collaborative, la recherche basée sur des preuves et les recommandations politiques seront utilisées pour influencer et catalyser l’accès aux services, en particulier les services de santé, et pour créer un accès à des espaces politiques sûrs, à des processus et à la participation des détenteurs de droits susmentionnés.

Les leçons tirées et les innovations de la phase de conception ont informé le développement de la phase de mise en œuvre du projet.