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  • Organisation

    En Tanzanie, les mutilations génitales féminines (MGF) sont interdites par la loi. Néanmoins, elles font toujours partie d’un rite de passage de l’enfance à la féminité dans les communautés nomades de Tanzanie, notamment celles du district de Simanjiro. Le projet « Towards ending FGM » travaille avec les anciens de la communauté, les chefs religieux et d’autres parties prenantes pour proposer un rite de passage alternatif (ARP). Pour ce faire, le projet essaie de maintenir les leçons tout en éliminant la procédure. Il se focalise sur les effets mortels de l’excision sur les filles et mène à cet effet des activités de sensibilisation, d’éducation par les pairs, des réunions de sensibilisation entre hommes et femmes, des réunions de sensibilisation avec les chefs religieux et communautaires.

    En outre, le projet traite des effets des mariages précoces qui sont associés à l’excision et il encourage les Morans/jeunes hommes à accepter de se marier avec des filles non circoncises. La cible principale de ce projet est constituée par les filles âgées de 7 à 24 ans et les femmes de 15 à 48 ans en âge de procréer, tandis que la cible secondaire est constituée par les chefs religieux, les chefs communautaires, les Morans, les accoucheuses traditionnelles (AT) et les fonctionnaires du département de l’aide sociale.

    • Organisation

      En Tanzanie, les mutilations génitales féminines (MGF) sont interdites par la loi. Néanmoins, elles font toujours partie d’un rite de passage de l’enfance à la féminité dans les communautés nomades de Tanzanie, notamment celles du district de Simanjiro. Le projet « Towards ending FGM » travaille avec les anciens de la communauté, les chefs religieux et d’autres parties prenantes pour proposer un rite de passage alternatif (ARP). Pour ce faire, le projet essaie de maintenir les leçons tout en éliminant la procédure. Il se focalise sur les effets mortels de l’excision sur les filles et mène à cet effet des activités de sensibilisation, d’éducation par les pairs, des réunions de sensibilisation entre hommes et femmes, des réunions de sensibilisation avec les chefs religieux et communautaires.

      En outre, le projet traite des effets des mariages précoces qui sont associés à l’excision et il encourage les Morans/jeunes hommes à accepter de se marier avec des filles non circoncises. La cible principale de ce projet est constituée par les filles âgées de 7 à 24 ans et les femmes de 15 à 48 ans en âge de procréer, tandis que la cible secondaire est constituée par les chefs religieux, les chefs communautaires, les Morans, les accoucheuses traditionnelles (AT) et les fonctionnaires du département de l’aide sociale.

    • Projet

      L’Empowerment of Marginalized Communities (EMAC) est une organisation non gouvernementale (ONG) créée en 2010 comme organisation communautaire. Elle a été officiellement enregistrée en avril 2013. L’objectif d’EMAC est d’avoir une société où toutes les femmes et tous les hommes marginalisés et vulnérables sont délivrés de la pauvreté, des troubles de la santé et des maladies comme le VIH / SIDA ; une société où les hommes et les femmes ont des chances égales, un accès équitable aux ressources pour le développement et participent pleinement à l’éradication de la pauvreté et aux processus décisionnels. L’organisation s’engage à améliorer la justice et l’égalité entre les groupes vulnérables.

      L’EMAC se focalise sur trois domaines thématiques : les moyens de subsistance, la conservation de l’environnement et la santé. Il s’agit d’une organisation de base qui travaille avec les communautés pour identifier les problèmes critiques qui les affectent et proposer conjointement des solutions durables en utilisant les ressources disponibles localement avant de demander un soutien extérieur. L’EMAC travaille à la formation des groupes, prodigue des formations en matière d’entreprenariat (apiculture et plantation d’arbres) et met les communautés en relation avec des sources potentielles de marchés pour les aider à vendre leurs produits.

  • Projet

    L’Empowerment of Marginalized Communities (EMAC) est une organisation non gouvernementale (ONG) créée en 2010 comme organisation communautaire. Elle a été officiellement enregistrée en avril 2013. L’objectif d’EMAC est d’avoir une société où toutes les femmes et tous les hommes marginalisés et vulnérables sont délivrés de la pauvreté, des troubles de la santé et des maladies comme le VIH / SIDA ; une société où les hommes et les femmes ont des chances égales, un accès équitable aux ressources pour le développement et participent pleinement à l’éradication de la pauvreté et aux processus décisionnels. L’organisation s’engage à améliorer la justice et l’égalité entre les groupes vulnérables.

    L’EMAC se focalise sur trois domaines thématiques : les moyens de subsistance, la conservation de l’environnement et la santé. Il s’agit d’une organisation de base qui travaille avec les communautés pour identifier les problèmes critiques qui les affectent et proposer conjointement des solutions durables en utilisant les ressources disponibles localement avant de demander un soutien extérieur. L’EMAC travaille à la formation des groupes, prodigue des formations en matière d’entreprenariat (apiculture et plantation d’arbres) et met les communautés en relation avec des sources potentielles de marchés pour les aider à vendre leurs produits.

  • Résultats

    Empowerment of Marginalised Communities (E-MAC) a formé 20 femmes âgées de 14 à 19 ans à l’éducation par les pairs, afin qu’elles puissent, à leur tour, donner à leurs pairs, considérés comme des enfants, des informations sur les droits de l’enfant, sur la santé sexuelle et reproductive, et sur les mutilations génitales féminines (MGF) et leurs effets. En outre l’ E-MAC a formé 40 chefs communautaires et religieux tels que les Laigwanan (chefs de la communauté Maasai), les agents de développement communautaire (CDO), les agents de bien-être social de district (DSWO) et les agents exécutifs de village (VEO). La formation sur les effets des MGF a également été dispensée aux chefs de quartiers (WEO), aux travailleurs/ses de santé communautaire (CHW), aux chefs religieux, aux agents de villages et aux accoucheuses traditionnelles. Enfin, la cérémonie du rite de passage alternatif (ARP) a été adoptée à la place des MGF.

    Un leader communautaire partage son expérience avec d’autres leaders sur la façon dont les pratiques secrètes des MGF sont menées et les mesures qu’il prend en tant que leader dans sa communauté. Discussions de groupes et partages pendant la formation des chefs communautaires et religieux.

    Lors d’une session de formation distincte, 20 accoucheuses traditionnelles (AT), qui pratiquent les MGF comme activité génératrice de revenus, ont été informées des effets néfastes des MGF et formées à abandonner les pratiques susceptibles de nuire à la santé des personnes. Elles ont également reçu une formation à l’entreprenariat afin de leur fournir une source alternative de revenus.

    L’E-MAC a également formé 50 Morans (jeunes hommes Maasai généralement âgés de 16 à 30 ans) aux effets des MGF sur les filles et les femmes. Dans le cadre de leurs coutumes et traditions, ces jeunes hommes sont censés épouser des femmes excisées. L’équipe d’E-MAC les a formés sur les effets des MGF, et sur le fait que les relations sexuelles avec des femmes non excisées sont même meilleures. Après la formation, les jeunes hommes étaient prêts à soutenir la lutte contre les MGF, et ils ont été persuadés d’épouser des femmes non excisées. Ces jeunes hommes étaient également prêts à sensibiliser leurs communautés.

    Les parties prenantes discutent des défis auxquels elles sont confrontées dans leurs villages et de la manière de les surmonter.

    L’E-MAC a également travaillé avec dix fonctionnaires locaux du bureau de police chargé de la lutte contre la violence sexiste, en les formant sur les effets des MGF et des grossesses précoces et en révisant les lois existantes. Le bureau veille à ce que les filles soient protégées des parents et des proches qui veulent les exciser. En outre, l’E-MAC a travaillé avec des fonctionnaires pour mettre en œuvre des stratégies visant à s’assurer que les membres de la communauté soient prêts à partager des informations sur les personnes qui violent les droits des jeunes filles.

    Enfin, l’E-MAC a réussi à obtenir un financement supplémentaire de la part d’Associated Country Women of the World (ACWW) pour les soutenir dans leur lutte contre les MGF dans le district de Simanjiro. Les fonds serviront à étendre le projet à une autre zone comprenant trois villages. L’objectif principal est de sensibiliser aux effets des MGF dans le district de Simanjiro et d’introduire des cérémonies de rites de passage alternatifs à la place des MGF.

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