Agency for Disability and Development in Africa (ADDA) / Agence pour le handicap et le développement en Afrique a pour vision une société inclusive dans laquelle toutes les personnes ont des chances égales, quel que soit leur handicap et/ou leurs besoins spéciaux. L´ADDA renforce le potentiel des enfants, des jeunes et des adultes en situation de handicap au sein de leurs communautés et de leurs environnements, tout en plaidant pour leur inclusion et leur participation active dans les principaux programmes de développement durable, et en célébrant la diversité, l’amélioration des moyens de subsistance et l’épanouissement personnel.

Les services inclusifs font partie du travail quotidien d’ADDA et l’inclusion est inscrite dans le centre de recherche, de formation et d’innovation d’ADDA. Ce centre est au cœur d’ADDA pour ce qui qui concerne la génération et la documentation de meilleures pratiques et solutions en matière d’inclusion des personnes en situation de handicap axées sur l’humain. L´ADDA travaille avec les personnes en situation de handicap, leurs organisations (DPO) et les décideurs pour promouvoir l’accès aux services.

Le projet Disability Inclusion Index /Indice d’inclusion des personnes en situation de handicap consiste à co-créer, piloter, documenter et partager un indice de participation publique d’inclusion des personnes en situation de handicap au Kenya. Cet indice sera ensuite utilisé pour faire le plaidoyer et sera évalué lors d’un atelier national sur l’inclusion des personnes en situation de handicap. L’indice de participation mesure l’expertise existante et les lacunes en matière de connaissances au sein des Disabled Persons Organisations (DPOs) / Organisations de personnes en situation de handicap (OPH) et parmi les personnes en situation de handicap (PWD), y compris la capacité de plaidoyer des personnes et des communautés (évaluation de leur confiance à participer), ainsi que les pratiques de négociation nécessaires pour influencer.

Il mesure également les pratiques de participation publique du comté (comme la communication, les aménagements, les supports d’information) et compare l’inclusion aux meilleures pratiques internationales, y compris les recommandations sur la manière de combler les écarts d’exclusion. La participation publique ne se limite pas à obtenir l’opinion des OPH, des personnes en situation de handicap ou de toute autre section de la communauté. Au contraire, une véritable participation requiert trois éléments : la présence (pour les personnes en situation de handicap, cela signifie l´accessibilité et des aménagements minimaux, la communication efficace), l´appartenance (le processus est amusant et les avantages de la participation sont bien connus), et la participation (être engagé, informé).