Projet
Gouvernance Inclusive
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Montant financé
15,000 EURODurée du projet
01 Mar 2023 - 29 Fév 2024 -
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Applicant principal
Cadre Consultatif Nigérien des Enfants et des Jeunes CCNEJ
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Le Cadre Consultatif Nigérien pour l’Enfance et la Jeunesse, CCNEJ est le résultat d’un long processus qui trouve son origine dans les résultats d’une étude menée par les Nations Unies sur la violence à l’encontre des enfants dans le monde. Il a été constaté que
la violence à l’encontre des enfants touche tous les pays, est répandue, largement cachée et souvent tolérée par la société. Elle a également des conséquences sur la vie et le développement des enfants. Cette étude a été menée dans le cadre de la promotion, le développement et le bien-être des enfants par l’accès à des mesures de réduction des risques. Elle a eu le mérite de considérer la violence à l’égard des enfants dans les environnements suivants la famille, l’école, les institutions de soins, les centres de détention, le lieu de travail et les communautés les centres de détention. A partir de recommandations telles que la campagne « Apprendre sans Peur » ont découlé de cette étude. A cet effet, un forum à Accra du 30 août au 4 septembre 2010 et un atelier de revue à mi-parcours à Ouagadougou ont été organisés à mi-parcours tenus à Ouagadougou du 23 au 25 août 2011, qui ont entre autres recommandé la mise en place de Conseils Consultatifs Nationaux pour l’Enfance et la Jeunesse dans 13 pays d’Afrique de l’Ouest.
Ainsi, sur la base de cette recommandation, Plan Niger a initié en 2011 la mise en place du CCNEJ afin d’organiser cette frange de la population autour d’une organisation pour mieux la servir de la population autour d’une organisation pour mieux les impliquer dans la mise en œuvre et le suivi de ces recommandations. De par ses textes, le CCNEJ accompagné, soutenu et parrainé par la Coalition des Organisations de Défense des Droits de l’Enfant (CONIDE) est une association œuvrant dans la promotion et la protection des droits de l’enfant et de la jeunesse. Elle est ouverte à tous les enfants et jeunes, sans distinction de sexe, de race, d’ethnie, de croyance, de milieu de vie ou de condition sociale, vivant au Niger et dont l’âge est compris entre 14 et 24 ans doit et sera impliquée dans la gestion des affaires publiques.Objectif général
Promouvoir la participation des femmes dans les instances de décision et dans la communauté.
Objectifs spécifiques
Accroître la participation de 200 jeunes filles et garçons dans les écoles ciblées de Tillaberi par le biais du renforcement de leurs capacités en matière de droits et de devoirs ; Promouvoir un environnement protecteur pour les femmes et les enfants droits et devoirs ;
Promouvoir un environnement protecteur pour les jeunes par la création de 5 comités de 10 membres pour la résolution pacifique des conflits dans les écoles.
Activités : A1. Mission d’information et de sensibilisation.
A1. Mission d’information et de contact avec les autorités, les jeunes et les femmes A2.
Une (1) formation de 50 jeunes filles et garçons sur les droits et devoirs, la participation politique, le leadership, l’entreprenariat, A3. Mise en place
Mise en place de 5 comités scolaires dans 5 écoles et leur renforcement de capacité sur les droits et devoirs, l’utilisation responsable des réseaux sociaux suivi de la mise en place de groupes WhatsApp, A4.Tweet up sur la Journée Internationale de la Femme mars 08 sur la participation politique des femmes.
Les changements attendus grâce à ce projet sont : – Les jeunes filles/garçons sont habilités à mener des actions visant à promouvoir leur participation : – Des comités scolaires sont mis en place et œuvrent pour la participation des jeunes aux affaires publiques.
Les jeunes et les femmes sont actifs et encouragent la bonne gouvernance et la responsabilité des autorités.-
Organisation
Le Cadre Consultatif Nigérien pour l’Enfance et la Jeunesse, CCNEJ est le résultat d’un long processus qui trouve son origine dans les résultats d’une étude menée par les Nations Unies sur la violence à l’encontre des enfants dans le monde. Il a été constaté que
la violence à l’encontre des enfants touche tous les pays, est répandue, largement cachée et souvent tolérée par la société. Elle a également des conséquences sur la vie et le développement des enfants. Cette étude a été menée dans le cadre de la promotion, le développement et le bien-être des enfants par l’accès à des mesures de réduction des risques. Elle a eu le mérite de considérer la violence à l’égard des enfants dans les environnements suivants la famille, l’école, les institutions de soins, les centres de détention, le lieu de travail et les communautés les centres de détention. A partir de recommandations telles que la campagne « Apprendre sans Peur » ont découlé de cette étude. A cet effet, un forum à Accra du 30 août au 4 septembre 2010 et un atelier de revue à mi-parcours à Ouagadougou ont été organisés à mi-parcours tenus à Ouagadougou du 23 au 25 août 2011, qui ont entre autres recommandé la mise en place de Conseils Consultatifs Nationaux pour l’Enfance et la Jeunesse dans 13 pays d’Afrique de l’Ouest.
Ainsi, sur la base de cette recommandation, Plan Niger a initié en 2011 la mise en place du CCNEJ afin d’organiser cette frange de la population autour d’une organisation pour mieux la servir de la population autour d’une organisation pour mieux les impliquer dans la mise en œuvre et le suivi de ces recommandations. De par ses textes, le CCNEJ accompagné, soutenu et parrainé par la Coalition des Organisations de Défense des Droits de l’Enfant (CONIDE) est une association œuvrant dans la promotion et la protection des droits de l’enfant et de la jeunesse. Elle est ouverte à tous les enfants et jeunes, sans distinction de sexe, de race, d’ethnie, de croyance, de milieu de vie ou de condition sociale, vivant au Niger et dont l’âge est compris entre 14 et 24 ans doit et sera impliquée dans la gestion des affaires publiques.Objectif général
Promouvoir la participation des femmes dans les instances de décision et dans la communauté.
Objectifs spécifiques
Accroître la participation de 200 jeunes filles et garçons dans les écoles ciblées de Tillaberi par le biais du renforcement de leurs capacités en matière de droits et de devoirs ; Promouvoir un environnement protecteur pour les femmes et les enfants droits et devoirs ;
Promouvoir un environnement protecteur pour les jeunes par la création de 5 comités de 10 membres pour la résolution pacifique des conflits dans les écoles.
Activités : A1. Mission d’information et de sensibilisation.
A1. Mission d’information et de contact avec les autorités, les jeunes et les femmes A2.
Une (1) formation de 50 jeunes filles et garçons sur les droits et devoirs, la participation politique, le leadership, l’entreprenariat, A3. Mise en place
Mise en place de 5 comités scolaires dans 5 écoles et leur renforcement de capacité sur les droits et devoirs, l’utilisation responsable des réseaux sociaux suivi de la mise en place de groupes WhatsApp, A4.Tweet up sur la Journée Internationale de la Femme mars 08 sur la participation politique des femmes.
Les changements attendus grâce à ce projet sont : – Les jeunes filles/garçons sont habilités à mener des actions visant à promouvoir leur participation : – Des comités scolaires sont mis en place et œuvrent pour la participation des jeunes aux affaires publiques.
Les jeunes et les femmes sont actifs et encouragent la bonne gouvernance et la responsabilité des autorités. -
Projet
Le projet du CCNEJ est axé sur la participation des jeunes et des femmes à la gestion de la communauté. Les jeunes sont en marge de la gestion des affaires publiques et ne connaissent pas, pour la plupart, les instances auxquelles ils peuvent et doivent participer pour défendre leur cause.
Les jeunes ne participent pas aux débats publics, ne parlent pas de leurs aspirations et n’encouragent pas leurs pairs dans la vie active. L’insécurité paralyse les efforts et contribue à la vulnérabilité de ce groupe en le privant de l’accès aux services sociaux de base. C’est pourquoi ils doivent occuper les espaces d’échange afin de promouvoir leur droit à la participation publique. Les jeunes ne doivent plus demander à participer mais être inclus.
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Le projet du CCNEJ est axé sur la participation des jeunes et des femmes à la gestion de la communauté. Les jeunes sont en marge de la gestion des affaires publiques et ne connaissent pas, pour la plupart, les instances auxquelles ils peuvent et doivent participer pour défendre leur cause.
Les jeunes ne participent pas aux débats publics, ne parlent pas de leurs aspirations et n’encouragent pas leurs pairs dans la vie active. L’insécurité paralyse les efforts et contribue à la vulnérabilité de ce groupe en le privant de l’accès aux services sociaux de base. C’est pourquoi ils doivent occuper les espaces d’échange afin de promouvoir leur droit à la participation publique. Les jeunes ne doivent plus demander à participer mais être inclus. -
Vision Initiale
Rien pour nous, sans nous. Une vision au cœur de nos aspirations pour une jeunesse forte et inspirante.
Notre travail consiste à un engagement de nos pairs dans les instances de prise de décision à travers la promotion d’une gouvernance inclusive. Des jeunes scolaires ayant un besoin d’identification et de modèle de réussite pour les aider à contribuer au développement de leurs pays par leur participation active dans leurs communautés.
Nos valeurs viennent de notre mission à vouloir promouvoir et protéger les droits des enfants et des jeunes par un renforcement croissant du civisme.
Mise en œuvre
Nous avons mise en œuvre une première initiative en faveur de la paix et de la cohésion sociale qui a donné des résultats considérables ayant conduit à un engagement croissant des jeunes dans la vie de la communauté et la promotion d’une paix durable. Après cela, nous avons jugé utile, à travers une seconde initiative d’impliquer les jeunes et les femmes par la vulgarisation de l’agenda femme, paix (Résolution 1325) et sécurité ainsi que l’agenda jeunesse, paix et sécurité (Résolution 2250).
Etant en contact permanent avec les jeunes de la région, les défis et problèmes rencontrés sont devenus un quotidien que nous partageons. L’idée de continuer ces actions d’engagement est venue après l’évaluation finale de nos différentes initiatives ayant fait ressortir un gap au niveau des jeunes scolarisés. Nous avons développé l’idée ensemble et décidé de la développer pour des opportunités futures.
Après cette intervention qui a aussi concerné les jeunes d’un camp de déplacés internes, une nouvelle initiative nous est parvenue du projet Now-Nous auquel nous avons décidé de postuler pour une continuité de nos actions d’engagement des jeunes cette fois-ci à l’endroit des jeunes scolaires quelques établissements publics et privés de la région de Tillaberi.
Nous avons passé par une phase de bootcamp qui nous a réunis à Dosso afin de mener des réflexions plus profondes sur l’idée de projet avec d’autres organisations, ce qui nous a permis après quelques jours d’écrire un poème sur notre idée. Avec l’appui de nos encadreurs, nous avons monté une pièce théâtrale avec nos idées et enfin monter sur scène pour concourir avec d’autres organisations pour remporter le deuxième prix de cette première phase au Niger.
Impact et transformation
Voice, à travers le projet Now NOUS, nous a montré une façon plus qu’innovante de présentation et de mise en œuvre de nos projets. Nous bénéficions des actions de coaching, de mentorat et de suivi permanent pour nous permettre de nous améliorer et aussi d’améliorer notre pratique.
Au cours de l’exécution de notre projet, nous avions eu à travailler avec des jeunes scolaires qui étaient en classe d’examen, étant des détenteurs de droit. Grâce aux différentes formations sur l’utilisation utile et pratique des réseaux sociaux, ont pu se connecter et prendre des cours sur YouTube qui leur ont été bénéfiques dans la recherche de leur examen qu’ils ont réussi avec succès.
Les jeunes nous ont témoigné ne plus partager des informations qui ne sont pas fiables ou douteuses, les jeunes s’engagent beaucoup plus dans les actions communautaires d’engagement des jeunes et apportent leurs contributions pour le rayonnement de la communauté.
Nous avons l’exemple du jeune Ismaël qui a témoigné avoir beaucoup appris sur l’utilisation utile des réseaux sociaux, ce qui l’aide dans sa vie au quotidien.
Chantal, présidente du comité CEG 1 » Je suis ravie de prendre part à ce projet et cela nous a permis de contribuer au bien-être des jeunes de ma communauté «
Les leçons apprises : Les difficultés rencontrées en lien avec la disponibilité des jeunes ont été résolues à travers le recours aux leaders de la communauté.
C’est pourquoi, nous avons retenu que savoir identifier les bons acteurs dans la mise en œuvre du projet est déterminant pour sa réussite, parce qu’il existe des acteurs clés qui peuvent faire échouer le projet si l’approche utilisée ne leur convient pas ou si la démarche est biaisée. Savoir recourir aux personnes ressources en cas de difficultés est extrêmement important. C’est pourquoi, il est primordial de savoir garder de bonnes relations avec tout le monde.
Défis
Difficultés rencontrées Changements positifs apportes Indisponibilité des détenteurs de droits Reprogramme les actions en fonction de leur disponibilité Instabilité politique Nous avons adopté les mesures mis en place pour rester en sécurité et sécurise nos détenteurs de droit Perturbation du cycle scolaire (Grève) Autorisations demande a l’autorité de poursuivre les activités avec les jeunes détenteurs de droits identifier - Lien : la mission d’information et de prise de contact, la mission de mise en place des comités, https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid02WjAyq2MbWnY7VWJEHbQgxfnUyf9mU9zRoSub7eEkkXfMs6Qnqu3FsufWUtHJf3nsl&id=100067865400175&mibextid=Nif5oz / https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=pfbid02BuQ7vxGec4phstUWFyyys9LYmBc62nwkJamxu7drCVa33taBBJD4PmyeavtoYZXXl&id=100067865400175&mibextid=Nif5oz
- Lien : formation des jeunes sur leurs droits et devoirs ainsi que l’utilisation responsable des réseaux sociaux https://m.facebook.com/100067865400175/posts/pfbid02VBN6t4XkiUuhchLfZjacjsNGw5vdtHeqd1dXr4FbecpJXe52y822omA96wKu73Q2l/?app=fbl
- Lien : Tweet up sur la participation citoyenne https://m.facebook.com/100067865400175/posts/pfbid02VBN6t4XkiUuhchLfZjacjsNGw5vdtHeqd1dXr4FbecpJXe52y822omA96wKu73Q2l/?app=fbl
- Lien : Activité de lien et apprentissage https://www.facebook.com/100067865400175/posts/pfbid02NDLS6zw7TfdhzcaVGUEEDhbjD1qAR4FxDsezmQcjNn9qo43spQqSLAZD5EV3gHmfl/?app=fbl
Les jeunes à Tillaberi ont fait part d’une certaine difficulté à communiquer avec les parents et adultes de la communauté. C’est considéré comme un signe de mauvaise éducation. Un de nos détenteurs de droit expliquait qu’il n’arrive pas à échanger avec son père sur son choix d’étude après le Bac. Après les rencontres, formations et conseils des uns et des autres, il a pu discuter et trouver un terrain d’entente avec son père.
A la DREN, nous avons rencontré des difficultés avec le directeur qui ne voulait pas nous autoriser à aller vers les établissements étant à la fin de l’année scolaire. Il disait que les ONG ne sont pas venues faire un travail sérieux et que certains, après la prise de contact ne reviennent plus vers les établissements pour mettre en œuvre effectivement les projets. Le ton utilisé était tellement dur et la décision irrévocable que nous étions dans une situation de stress et de désespoir totale.
Nous avons dû recourir aux personnes ressources de la commune avec lesquelles nous avons précédemment travaillé pour nous aider à convaincre le Directeur et attester de l’intégrité, la crédibilité de la structure.
Après cette intervention, nous avons eu le feu vert pour la mise en œuvre effective de nos activités du projet.
Un élève Rebecca a dit en ces termes : » Mon père est très content de votre initiative, il dit que je dois rester disponible même pendant les vacances car les formations édifient davantage «
Témoignage proviseur CEG1 de Tillabéry
» Dans tout ce que nous prenons comme initiatives, le comité scolaire mis en place dans le cadre du projet gouvernance inclusive mis en œuvre par le CCNEJ, est associé surtout en ce qui concerne le contrôle et surveillance des comportements des élèves au sein de l’établissement, c’est d’ailleurs ce Qui a amené la présidente du comité à signaler le cas d’un groupe de filles qui se rassemble presque chaque jour dans un coin de l’école en vue de s’adonner à des pratiques malsaines telles que la consommation des stupéfiants, et des lors, avec leur interpellation et leur sensibilisation, ces pratiques ont disparu, en tout cas pas au sein de l’établissement quand même «
Conclusion
Le CCNEJ continue à impliquer les détenteurs de droits dans les activités visant à promouvoir leur participation à travers des invitations aux activités en ligne et en présentiel organisées dans le même sens.
L’idée de travailler en groupe et la création de consortium devient plus claire et acceptable pour nous depuis le prix Now Nous. Les initiatives de cocréation sont à encourager car ensemble nous avons plus de chance d’impacter dans nos communautés.