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  • Organisation

    L’Ogiek People Development Programme (OPDP) est une organisation non gouvernementale créée en 2001 au Kenya pour défendre les droits des communautés minoritaires. L’objectif de l’organisation est d’améliorer leurs conditions socio-économiques et politiques à travers des campagnes de plaidoyer et un développement inclusif pour que chaque citoyen puisse participer activement aux processus démocratiques nationaux. L’organisation se focalise sur la promotion et la protection de la reconnaissance des droits des peuples autochtones pour mettre fin à la marginalisation socio-économique et politique au service d’un développement durable global.

    • Organisation

      L’Ogiek People Development Programme (OPDP) est une organisation non gouvernementale créée en 2001 au Kenya pour défendre les droits des communautés minoritaires. L’objectif de l’organisation est d’améliorer leurs conditions socio-économiques et politiques à travers des campagnes de plaidoyer et un développement inclusif pour que chaque citoyen puisse participer activement aux processus démocratiques nationaux. L’organisation se focalise sur la promotion et la protection de la reconnaissance des droits des peuples autochtones pour mettre fin à la marginalisation socio-économique et politique au service d’un développement durable global.

    • Projet

      Au terme d’une bataille juridique de huit ans, la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples offre enfin une occasion unique, attendue depuis longtemps, de faire respecter les droits de l’homme des Ogiek ainsi que d’autres peuples minoritaires et autochtones (MIP) au Kenya. La décision permettra de leur garantir l’accès aux ressources productives (principalement la terre et l’eau), ainsi que de créer un espace pour leur participation politique. Avec cette décision du 26 mai 2017, la toute première relative aux droits des communautés autochtones, la Cour a formellement reconnu l’importance du respect des droits fonciers des communautés autochtones en Afrique en déclarant que le droit des Ogiek à leurs terres ancestrales, ainsi que les droits culturels et religieux qui y sont liés, entre autres, avaient été violés par le gouvernement du Kenya après des décennies d’expulsions au prétexte de la conservation. À ce titre, ce jugement offre une chance unique aux Ogiek d’obtenir la reconnaissance de leurs droits violés jusqu’à présent et, en partenariat avec d’autres communautés autochtones du Kenya et d’Afrique, de poursuivre les changements dans la loi, la politique et la pratique régissant les droits des peuples autochtones ainsi que pour les ressources naturelles, celles liées à la conservation en particulier en s’appuyant sur ce précédent historique. Dans ces conditions favorables et au cours des 12 premiers mois suivant l’arrêt, le projet garantit l’exécution rapide et efficace d’une décision aussi exceptionnelle en engageant et en mobilisant collectivement toutes les parties prenantes identifiées, en vue (i) de faciliter et de préparer le terrain pour l’ordonnance de réparation à venir de la Cour et (ii) d’initier l’exécution de l’arrêt, de superviser les premières étapes de sa mise en application et de préparer le terrain pour qu’il profite à d’autres communautés.

  • Projet

    Au terme d’une bataille juridique de huit ans, la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples offre enfin une occasion unique, attendue depuis longtemps, de faire respecter les droits de l’homme des Ogiek ainsi que d’autres peuples minoritaires et autochtones (MIP) au Kenya. La décision permettra de leur garantir l’accès aux ressources productives (principalement la terre et l’eau), ainsi que de créer un espace pour leur participation politique. Avec cette décision du 26 mai 2017, la toute première relative aux droits des communautés autochtones, la Cour a formellement reconnu l’importance du respect des droits fonciers des communautés autochtones en Afrique en déclarant que le droit des Ogiek à leurs terres ancestrales, ainsi que les droits culturels et religieux qui y sont liés, entre autres, avaient été violés par le gouvernement du Kenya après des décennies d’expulsions au prétexte de la conservation. À ce titre, ce jugement offre une chance unique aux Ogiek d’obtenir la reconnaissance de leurs droits violés jusqu’à présent et, en partenariat avec d’autres communautés autochtones du Kenya et d’Afrique, de poursuivre les changements dans la loi, la politique et la pratique régissant les droits des peuples autochtones ainsi que pour les ressources naturelles, celles liées à la conservation en particulier en s’appuyant sur ce précédent historique. Dans ces conditions favorables et au cours des 12 premiers mois suivant l’arrêt, le projet garantit l’exécution rapide et efficace d’une décision aussi exceptionnelle en engageant et en mobilisant collectivement toutes les parties prenantes identifiées, en vue (i) de faciliter et de préparer le terrain pour l’ordonnance de réparation à venir de la Cour et (ii) d’initier l’exécution de l’arrêt, de superviser les premières étapes de sa mise en application et de préparer le terrain pour qu’il profite à d’autres communautés.

  • Résultats

    Le jugement de mai 2017 en faveur de l’affaire Ogiek, qui a entraîné la mise en place du groupe de travail (TF) sur son application, a influencé le projet d’influence de Voice. En effet, ce jugement a établi la norme pour la reconnaissance et la promotion des droits des peuples autochtones en Afrique, les droits ancestraux des Ogiek étant au centre de leur restitution. Le groupe de travail a été créée en octobre 2017 pour une période de 6 mois (jusqu’en mai 2018). Un autre groupe de travail a été formé en octobre 2018. Le mandat de ce dernier a été renouvelé trois fois et il devait se terminer et publier ses conclusions au début de l’année 2020. Avec la mise en place de ce groupe de travail, la communauté Ogiek s’est organisée et mobilisée pour s’engager, influencer sur ses problèmes et faire des activités de plaidoyer pour une mise en application rapide des mesures visant à garantir ses droits violés par le gouvernement du Kenya. À cet effet, les membres de l’Ogiek se sont entourés d’alliés, de membres de réseau, y compris d’autres communautés autochtones du Kenya et de partenaires, pour présenter des mémorandums et des déclarations au groupe de travail, exerçant ainsi une pression plus forte pour l’exécution effective de la décision. 

    En août 2019, un autre groupe de travail a été mis en place pour déloger les personnes qui avaient envahi la forêt de Mau, entraînant le déploiement de personnel de sécurité pour expulser les personnes résidant dans la forêt de Mau Maasai. Cette opération a touché, entre autres, 35 familles composées de 211 membres Ogiek qui, en tant qu’occupants originaux de la zone, se sont sentis agressés d’autant plus que l’arrêt de la Cour africaine de 2017 avait reconnu leur existence dans la forêt de Mau. L’OPDP a soulevé cette question auprès du ministère de l’Environnement et des Forêts, des Terres ainsi qu’auprès du groupe de travail. Le gouvernement a répondu que les questions générales des Ogiek devaient être transmises au groupe de travail afin d’être traitées de manière intégrale parallèlement aux questions foncières, ce que la communauté considère comme une tentative de retarder le processus et d’ignorer ses souffrances. 

    En plus de la mobilisation de l’aide humanitaire pour les familles affectées, l’OPDP a mené des activités de lobbying et de plaidoyer afin d’obtenir un soutien plus important pour une application, un suivi et une reproduction réussis de la décision. Cela a été fait grâce à la sensibilisation des communautés sur les progrès de la mise en application de la décision et à la préparation de leur implication avec le groupe de travail. Les forums du réseau communautaire ont été complétés par des briefings simplifiés traduits en kiswahili et par des copies de l’arrêt en format de poche. En outre, des débats en langue vernaculaire et en kiswahili ont été organisés à la radio, ainsi que des reportages dans la presse écrite et en ligne sur des chaînes d’information locales et internationales. Profitant des célébrations des minorités et des peuples autochtones (NIP) marquant les 2e et 3e anniversaires du jugement de l’affaire Ogiek, le projet a fait passer des messages clés à la communauté et rappelé au gouvernement la nécessité de respecter les décisions de justice et de garantir les droits des minorités et des peuples autochtones en matière de droits fonciers. Dans le cadre du plaidoyer, l’équipe a produit avant la décision plus de 500 copies papier et diffusé en continu des documentaires vidéos sur l’histoire de la lutte des Ogiek. 

    L’équipe a ainsi obtenu une application et un suivi participatifs de la mise en application de la décision par la communauté grâce à l’action active des dirigeants communautaires et des défenseurs des droits de l’homme dans le réseau de suivi virtuel. Grâce à ces efforts, il y a plus de soutien et d’actions de solidarité parmi les diverses communautés autochtones du Kenya, avec un meilleur apprentissage du processus Ogiek pour leur poursuite de justice sociale. L’Ogiek Peoples Development Program (OPDP) comprend que les retards dans l’engagement du groupe de travail ont été un défi et, au-delà du projet, l’OPDP continuera à solliciter des fonds supplémentaires pour poursuivre l’engagement avec le groupe de travail et s’assurer que les recommandations du jugement soient mises en application. 

    La relation de travail établie entre les populations autochtones a conduit à la formation d’un réseau connu sous le nom de Forum des chasseurs-cueilleurs, qui rassemble les communautés Ogiek de Mau, Mt Elgon, Sengwer, Yaaku, Sanye de Marsabit et Aweer de Lamu. Ces derniers sont en train de rédiger une documentation commune sur leurs problèmes afin de les défendre auprès du gouvernement. Le caractère intersectoriel de cette mise en réseau est stimulant car il donne lieu à un apprentissage croisé.

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