Projet
« EEE »: Emancipation pour Eliminer l’Esclavage: les femmes au Nord Niger
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Montant financé
190,339 EURODurée du projet
01 Fév 2018 - 31 Jan 2021 -
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Applicant principal
TimidriaPartners
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Timidria est une organisation nationale qui œuvre pour l’abolition totale de toutes les formes d’esclavage au Niger. L’organisation a été fondée en 1991 par un groupe de descendants Touaregs d’anciens esclaves et esclaves affranchis. Elle représente les voix de centaines de milliers de Nigériennes vivant dans des conditions proches de l’esclavage. Ses membres et sympathisants viennent de tout le pays, mais un accent particulier est mis sur les régions septentrionales de Tahoua, Agadez et Tillabéri, principalement des zones rurales occupées par des sociétés nomades où existent encore des formes d’esclavage.
Il existe encore trois types d’esclavage: le travail actif (forcé), le passif (la discrimination) et le moderne (par exemple, où les femmes sont mariées en tant que cinquième épouse, mais traitées comme des esclaves). Sur le plan national Timidria est membre du réseau CODDHD (Collectif des organisations pour la défense des droits humains et la promotion de la démocratie), qui compte quinze organisations de défense des droits de l’Homme du Niger. Elle fait également partie d’un consortium pour le droit à la sécurité alimentaire (en collaboration avec les autres partenaires d’Oxfam Novib, AREN, Mooriben et ANDDH). Ses partenaires internationaux sont l’internationale anti-esclavagiste et Oxfam Québec.
Timidria est présent dans sept régions ainsi que la ville de Niamey, couvrant l’ensemble du pays. Il dispose de 9 sections, 32 sous-sections et 682 bureaux locaux. Timidria compte environ 300.000 membres et sympatisants. Tous les trois ans, une Assemblée Générale est tenue et un nouveau Conseil est élu.
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Organisation
Timidria est une organisation nationale qui œuvre pour l’abolition totale de toutes les formes d’esclavage au Niger. L’organisation a été fondée en 1991 par un groupe de descendants Touaregs d’anciens esclaves et esclaves affranchis. Elle représente les voix de centaines de milliers de Nigériennes vivant dans des conditions proches de l’esclavage. Ses membres et sympathisants viennent de tout le pays, mais un accent particulier est mis sur les régions septentrionales de Tahoua, Agadez et Tillabéri, principalement des zones rurales occupées par des sociétés nomades où existent encore des formes d’esclavage.
Il existe encore trois types d’esclavage: le travail actif (forcé), le passif (la discrimination) et le moderne (par exemple, où les femmes sont mariées en tant que cinquième épouse, mais traitées comme des esclaves). Sur le plan national Timidria est membre du réseau CODDHD (Collectif des organisations pour la défense des droits humains et la promotion de la démocratie), qui compte quinze organisations de défense des droits de l’Homme du Niger. Elle fait également partie d’un consortium pour le droit à la sécurité alimentaire (en collaboration avec les autres partenaires d’Oxfam Novib, AREN, Mooriben et ANDDH). Ses partenaires internationaux sont l’internationale anti-esclavagiste et Oxfam Québec.
Timidria est présent dans sept régions ainsi que la ville de Niamey, couvrant l’ensemble du pays. Il dispose de 9 sections, 32 sous-sections et 682 bureaux locaux. Timidria compte environ 300.000 membres et sympatisants. Tous les trois ans, une Assemblée Générale est tenue et un nouveau Conseil est élu.
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Projet
Le projet financé par Voice vise à améliorer la visibilité et la participation citoyenne des femmes victimes de l’esclavage, face à la double discrimination en raison de leur appartenance à une caste d’«esclaves» ainsi que de leur sexe. Cette double discrimination les rend particulièrement vulnérables à toutes les formes d’abus, y compris l’esclavage sous sa forme traditionnelle, la pratique du Wahaya, l’exploitation domestique et/ou sexuelle et la discrimination.
Le faible statut des femmes au Niger et la charge pesant sur les enfants offrent malheureusement très peu d’alternatives aux femmes victimes de l’esclavage et aux pratiques associées. Isolées et marginalisées, les femmes victimes d’esclavage ont peu de possibilités pour faire face à leur exploitation et formuler leurs revendications. Les récits de l’esclavage sont dominés par des voix masculines, tandis que les expériences des femmes sont dominées par des voix appartenant à la haute classe (l’élite).
Le projet crée des cadres d’échange, de partage et de traitement de l’information, par l’utilisation de canaux de communication divers afin que les femmes comprennent leurs droits les plus fondamentaux, s’organisent, fassent entendre leurs voix ainsi que leurs besoins et leurs demandes, s’impliquent dans des débats autour de l’esclavage et des droits des femmes et participent à des actions de plaidoyer au niveau local, national et/ou international.
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Le projet financé par Voice vise à améliorer la visibilité et la participation citoyenne des femmes victimes de l’esclavage, face à la double discrimination en raison de leur appartenance à une caste d’«esclaves» ainsi que de leur sexe. Cette double discrimination les rend particulièrement vulnérables à toutes les formes d’abus, y compris l’esclavage sous sa forme traditionnelle, la pratique du Wahaya, l’exploitation domestique et/ou sexuelle et la discrimination.
Le faible statut des femmes au Niger et la charge pesant sur les enfants offrent malheureusement très peu d’alternatives aux femmes victimes de l’esclavage et aux pratiques associées. Isolées et marginalisées, les femmes victimes d’esclavage ont peu de possibilités pour faire face à leur exploitation et formuler leurs revendications. Les récits de l’esclavage sont dominés par des voix masculines, tandis que les expériences des femmes sont dominées par des voix appartenant à la haute classe (l’élite).
Le projet crée des cadres d’échange, de partage et de traitement de l’information, par l’utilisation de canaux de communication divers afin que les femmes comprennent leurs droits les plus fondamentaux, s’organisent, fassent entendre leurs voix ainsi que leurs besoins et leurs demandes, s’impliquent dans des débats autour de l’esclavage et des droits des femmes et participent à des actions de plaidoyer au niveau local, national et/ou international.
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Actualités