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  • Organisation

    Le projet est exécuté par l’association Espoir pour nous tous Djigiya (ex détenue) en consortium avec l’association Etoile Tara Bouaré. L’association « Djiguiya », créée en 2019 sous le Récépissé 132 PC/S du 09 mai 2019. En an tant qu’association Elle est fille de l’association Etoile Tara Bouaré. Elle est née du projet épanouissement des détenues et des ex détenues de cette association comme espace qui permet aux détenteurs de droits de s’exprimer librement. Cette association apparait comme un trait d’union entre les détenues et la communauté d’une façon générale. Elle a pour but de : Participer au développement des collectivités afin d’assurer l’épanouissement socio-économique des femmes par : La promotion de la tolérance et du pardon La sensibilisation des populations L’accompagnement des démunis et marginalisés par des activités de soutien psychologiques et de formation aux métier artisanaux Pour éviter l’isolement et la désocialisation de certaines personnes détenues, les bénévoles de L’association « Djiguiya », visitent les prisons, distribuent des colis de fêtes, des kits de santé et proposent des animations ponctuelles.

    • Organisation

      Le projet est exécuté par l’association Espoir pour nous tous Djigiya (ex détenue) en consortium avec l’association Etoile Tara Bouaré. L’association « Djiguiya », créée en 2019 sous le Récépissé 132 PC/S du 09 mai 2019. En an tant qu’association Elle est fille de l’association Etoile Tara Bouaré. Elle est née du projet épanouissement des détenues et des ex détenues de cette association comme espace qui permet aux détenteurs de droits de s’exprimer librement. Cette association apparait comme un trait d’union entre les détenues et la communauté d’une façon générale. Elle a pour but de : Participer au développement des collectivités afin d’assurer l’épanouissement socio-économique des femmes par : La promotion de la tolérance et du pardon La sensibilisation des populations L’accompagnement des démunis et marginalisés par des activités de soutien psychologiques et de formation aux métier artisanaux Pour éviter l’isolement et la désocialisation de certaines personnes détenues, les bénévoles de L’association « Djiguiya », visitent les prisons, distribuent des colis de fêtes, des kits de santé et proposent des animations ponctuelles.

    • Projet

      « Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues », phase 2 s’adresse aux femmes et jeunes filles en milieu carcéral et anciennes détenues confrontées au regard agressif des populations et à l’isolement.
      A la différence de la première phase Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues » ou L’association Tara Bouaré portait le projet, la phase 2 est portée en partie par les détentrices de droit. Elle renforce la capacité technique et matériels des ex détenues et s’adresse aussi aux entreprises et aux autorités pour la résolution des difficultés d’emploi des ex détenues. Il s’exécute à travers des activités de soutien psychologique, de dons, de prestation théâtrale, d’échange et de formation et de plaidoyer auprès des entreprises et des autorités. Le projet est exécuté par l’association Espoir Djigiya (ex détenue) en consortium avec l’association Etoile Tara Bouaré.
      Le présent projet est un renforcement des acquis du projet « Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues » porté par l’association Etoile Tara Bouaré qui a permis la mise en place de l’Association Espoir Djiguiya (Association des ex détenues).

  • Projet

    « Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues », phase 2 s’adresse aux femmes et jeunes filles en milieu carcéral et anciennes détenues confrontées au regard agressif des populations et à l’isolement.
    A la différence de la première phase Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues » ou L’association Tara Bouaré portait le projet, la phase 2 est portée en partie par les détentrices de droit. Elle renforce la capacité technique et matériels des ex détenues et s’adresse aussi aux entreprises et aux autorités pour la résolution des difficultés d’emploi des ex détenues. Il s’exécute à travers des activités de soutien psychologique, de dons, de prestation théâtrale, d’échange et de formation et de plaidoyer auprès des entreprises et des autorités. Le projet est exécuté par l’association Espoir Djigiya (ex détenue) en consortium avec l’association Etoile Tara Bouaré.
    Le présent projet est un renforcement des acquis du projet « Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues » porté par l’association Etoile Tara Bouaré qui a permis la mise en place de l’Association Espoir Djiguiya (Association des ex détenues).

  • Project journey

    INTRODUCTION

    La réinsertion est un problème pour les ex détenues et les détenues. La prison n’est qu’une étape a cette réinsertion. Le projet « Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues phase 2 nous venons de LOIN » s’adresse à des jeunes femmes et mineurs en milieu carcéral et anciennes détenues, confrontées à des problèmes très difficiles de réinsertion, au regard agressif des populations et à la discrimination. Il a pour objectif d’améliorer la prise en charge des détenues pendant et après la phase d’incarcération, afin de faciliter leur réinsertion sociale.

    MISE EN ŒUVRE DU PROJET

    Ce projet est basé sur la formation et l’apprentissage de métiers. Il commence en 2018 lorsque l’association Tara Bouaré bénéficie de la subvention d’autonomisation de Voice. Ce qui a abouti à la création d’une association Espoir Djiguiya pour les anciennes détenues créant ainsi un espace d’échange et de rencontre.

    En 2023 Espoir Djiguiya en consortium avec Tara Bouaré bénéficie la subvention d’autonomisation accélérée de Voice pour la continuité du projet   « Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues phase 2 nous venons de LOIN ». Dans sa mise en œuvre, des activités de formations et d’assistance psychologique, sociale et matérielles sont développées.

     Cette fois si avec un accent particulier sur l’autonomisation de l’association Espoir Djiguiya (association des anciennes détenues). Ces détentrices de droit (anciennes détenues) exercent des activités qui leurs permettent de construire leur projet professionnel. Les détenues sont initiées aux métiers pour préparer leur sortie. Contribuant ainsi à la sécurité de tous. La prévention est au cœur du projet. Chaque personne détenue est accompagnée et conseillée.

    IMPACT ET TRANSFORMATION

    Dans le cadre de ce projet, des programmes de traitement individuel et collectif des détenues et ex détenues ont été élaborés et mis en œuvre entre septembre 2023 et juin 2024. Il s’agit entre autre :

    De la valorisation de l’artisanat et du savoir-faire des détenus de la maison d’arrêt et de correction de Ségou : Ce qui a permis une amélioration du revenu des détenus et une diminution de la dépendance des détenus aux parents.

    Depuis décembre 2023 l’atelier de menuiserie métallique de la maison d’arrêt et de correction de Ségou est fonctionnel ce qui a permis d’initier 05 personne en menuiserie métallique et produire 66 chaises et des portes métalliques et confectionné le Kiosque.

    De la formation de 16 détentrices de droits (détenue) en saponification : Elles produisent du savon pour leurs besoins et pour la vente :

    Aicha détentrice de droit « Ne disposant d’aucun diplôme, la formation en saponification m’a préparé pour l’avenir. Je suis entré sans compétence je sortirai avec une compétence, je suis entré sans espoir, j’ai eu une famille et un confident ; je suis entrée sans projet d’avenir, j’ai un projet d’avenir »

    De La pratique des activités génératrice de revenus : 04 détenues de la commune urbaine de Ségou exercent des activités génératrices de revenus depuis février 2024. 

    ENSEIGNEMENTS TIRÉS

    Après avoir longtemps appréhendé la prison comme un espace clos, le projet à cette phase démontre la productivité et le savoir-faire des détenues. Elle devient un lieu où les personnes détenues mettent leur travail au service du public extérieur.

    Le projet permet à la prison de s’ouvrir sur l’extérieur en créant des passerelles vers la société.

    La création d’une association, la formation des membres de l’association, l’élaboration du plan d’action, l’existence et la vulgarisation    de l’association sont des acquits a renforcés. Il permet aujourd’hui la mise en place d’un système de suivi post carcéral par l’association ce qui est une valeur ajoutée aux activités du projet.

     La réussite de ce projet émane aussi de la collaboration entre différents acteurs (Etat à travers la justice et le service pénitencier, les entreprises et les associations). Ce qui fait dire que l’accompagnement des détenues et ex détenues est une mission commune aux acteurs étatiques aux acteurs non étatiques

    Bien que le projet ait des acquis solides, le projet a fait face à deux principaux défis. Tout d’abord :

    Le caractère superstitieux des produits de la prison. Comme la prison, les produits ne sont pas appréciés. Il y a une résistance quant à l’utilisation des produits de l’atelier. La stratégie proposée est que les autorités administratives soient les premiers consommateurs de ces produits.

    L’acceptation et l’employabilité   des ex détenues : toujours on rencontre des résistances au niveau des entreprises ce qui nous renforce dans la poursuite des activités a sensibilisation et le plaidoyer auprès des employeurs.

    INSPIRER VOS LECTEURS

    Safiatou Sidibé sebougougou Ségou 

    Elle libre depuis le 29 septembre 2019. Elle en sort complètement changé. Aujourd’hui elle s’exprime à visage découvert. Elle jure de ne jamais abandonner les femmes détenues et les ex détenues errées seules dans la nature et se promet de les aider avec son association Djiguiya.

    « À ma sortie, (liberté provisoire) en 2018, j’ai travaillé avec l’association Etoile Tara Bouaré. C’est un tout nouveau départ pour moi.  La confiance placée en moi marquait le début pour moi d’une nouvelle vie. Cette épisode confirmait que la société avait fini de me juger. Elle était prête à croire de nouveau en moi.

    Le projet a fait de moi une battante   ce qui m’a apporté davantage de force et d’ambitions pour le futur.  Si je n’étais pas rentrée en prison, jamais je n’aurais cru être ce que je suis aujourd’hui.

     Jamais je n’aurai jamais cru un jour qu’entrer en prison me renforcera et me permettra de réaliser ce qui a été dure pour moi lorsque j’étais libre.   Je n’aspire aujourd’hui qu’à garantir aux anciens détenus un avenir et une réussite à leur sortie.

    Je poursuis désormais mon engagement à travers mon implication au sein d’une association intervenant au sein des prisons, l’association Etoile Tara Bouaré. Aujourd’hui à la tête de ma propre association (Espoir Djiguiya), en consortium avec Tara Bouaré ; je suis l’animatrice principale du projet et le lien entre les détenues et l’association. Dans le cadre de la phase deux du projet, j’appuie les activités de counseling dans la maison d’arrêt et dans les familles.

    Je suis membre du Comité de soutien au Groupe Scolaire (CGS) de mon quartier Sébougou.

    Je suis conseillère matrimoniale (Magnamagan) ce qui prend tout mon temps lors des périodes fastes de mariage.

    Aujourd’hui j’apprends aux groupes de femmes qui désirent apprendre les sourates du coran et les bonnes pratiques de l’islam.

    Je suis représentante (Moukadamatou) de la secte de la Tijaniaya de Mouctar Haidara au niveau de la commune rurale de Sébougou.

    Je suis la femme qui a tout gagné avec son titre d’ex détenues. Plus que ça, j’ai vu certaines sortir avec des métiers »

    CONCLUSION

    Le présent projet, renforce le rôle des organisations de la société civile dans la prise en charge de la réinsertion des détenus par la création d’une association des anciennes détenues (Espoir Djiguiya). Il a permis de partager l’expérience de réinsertion au niveau régional. Le projet fait des bénéficiaires les premiers acteurs de l’accueil et de l’accompagnement après la prison.   Grace aux activités du projet, la peine privative de liberté, ne signifie nullement l’exclusion, elle n’entame en rien la citoyenneté. Il transforme l’espace carcéral à une école de la deuxième chance et un espace de préparation à la réinsertion sociale. Il est du devoir et de la responsabilité de tous les acteurs étatiques et non étatiques d’accompagner ce projet car c’est un projet de sécurisation de la société. Les prisons ne seront jamais vides faite de tel sorte que la majorité qui le quitte ne retourne pas. Chacun peut et doit contribuer en sa façon car nul n’est à l’abri de la prison.

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