Projet
Améliorer l’accès aux technologies agricoles pour les groupes vulnérables
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Montant financé
186,246 EURODurée du projet
01 Août 2017 - 31 Juil 2020 -
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Applicant principal
Sustainable Opportunity for Rural Organisations, Mali
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L’Association SORO (Opportunité Durable pour les Organisations Rurales) est une ONG malienne qui a été fondée en 2013. SORO travaille pour défendre les droits des femmes et des filles, en particulier en ce qui concerne l’accès aux ressources et l’inscription des jeunes filles dans les écoles du cercle de Dioila dans la région de Ségou.
L’Association SORO vise les objectifs organisationnels suivants auxquels le projet financé par Voice contribue:
- 100 personnes, dont 75 femmes et 25 hommes, participent activement à l’inscription et à la rétention des enfants, en particulier des filles à l’école,
- Cinquante femmes dans 25 groupes sont formées dans l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et s’engagent à soutenir les frais de scolarité pour leurs enfants qui sont loin d’elles,
- Dix groupes possèdent un compte Orange Money leur permettant de sécuriser leurs fonds,
- Deux cent cinquante personnes, dont 200 femmes et 50 hommes, ont reçu et utilisé des informations sur les droits des femmes en matière de citoyenneté,
- Dix enfants (garçons et filles) en situation difficile sont parrainés par des membres de groupements féminins EPC pour qu’ils continuent leur apprentissage à l’école.
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Organisation
L’Association SORO (Opportunité Durable pour les Organisations Rurales) est une ONG malienne qui a été fondée en 2013. SORO travaille pour défendre les droits des femmes et des filles, en particulier en ce qui concerne l’accès aux ressources et l’inscription des jeunes filles dans les écoles du cercle de Dioila dans la région de Ségou.
L’Association SORO vise les objectifs organisationnels suivants auxquels le projet financé par Voice contribue:
- 100 personnes, dont 75 femmes et 25 hommes, participent activement à l’inscription et à la rétention des enfants, en particulier des filles à l’école,
- Cinquante femmes dans 25 groupes sont formées dans l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et s’engagent à soutenir les frais de scolarité pour leurs enfants qui sont loin d’elles,
- Dix groupes possèdent un compte Orange Money leur permettant de sécuriser leurs fonds,
- Deux cent cinquante personnes, dont 200 femmes et 50 hommes, ont reçu et utilisé des informations sur les droits des femmes en matière de citoyenneté,
- Dix enfants (garçons et filles) en situation difficile sont parrainés par des membres de groupements féminins EPC pour qu’ils continuent leur apprentissage à l’école.
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Projet
Dans les zones rurales en général et surtout à Diola (région de Ségou), les femmes, les jeunes et les personnes handicapées ont à peine accès aux ressources de production. Et ceux qui y ont accès, n’en ont pas le contrôle, même si la Loi d’Orientation Agricole (LOA) stipule respectivement dans ses articles 53 et 54: « le gouvernement garantit l’égalité des droits aux femmes et aux hommes dans les zones rurales, en particulier concernant l’exploitation agricole. L’implication des jeunes dans toutes les activités liées aux professions agricoles constitue une priorité pour le gouvernement et les autorités locales ».
Le projet financé par Voice vise à améliorer les conditions de vie des populations d’agriculteurs en particulier les femmes, les jeunes (filles et garçons) et les personnes handicapées, ce qui leur permet d’influencer l’égalité de traitement en matière d’accès aux ressources (terres, finances) par le renforcement des capacités. Au Mali le projet est exécuté dans les régions de Sikasso et de Mopti.
Le projet est basé sur une approche inclusive qui combine des stratégies de mobilisation, d’information, de sensibilisation, d’autonomisation, de collecte/traitement des données et de plaidoyer/lobbying, en faveur d’un changement de politiques et de pratiques en ce qui concerne les couches ci-dessus mentionnées.
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Dans les zones rurales en général et surtout à Diola (région de Ségou), les femmes, les jeunes et les personnes handicapées ont à peine accès aux ressources de production. Et ceux qui y ont accès, n’en ont pas le contrôle, même si la Loi d’Orientation Agricole (LOA) stipule respectivement dans ses articles 53 et 54: « le gouvernement garantit l’égalité des droits aux femmes et aux hommes dans les zones rurales, en particulier concernant l’exploitation agricole. L’implication des jeunes dans toutes les activités liées aux professions agricoles constitue une priorité pour le gouvernement et les autorités locales ».
Le projet financé par Voice vise à améliorer les conditions de vie des populations d’agriculteurs en particulier les femmes, les jeunes (filles et garçons) et les personnes handicapées, ce qui leur permet d’influencer l’égalité de traitement en matière d’accès aux ressources (terres, finances) par le renforcement des capacités. Au Mali le projet est exécuté dans les régions de Sikasso et de Mopti.
Le projet est basé sur une approche inclusive qui combine des stratégies de mobilisation, d’information, de sensibilisation, d’autonomisation, de collecte/traitement des données et de plaidoyer/lobbying, en faveur d’un changement de politiques et de pratiques en ce qui concerne les couches ci-dessus mentionnées.
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La Promotion des droits économiques des femmes et des jeunes
« Nous avons été édifié sur beaucoup de choses à travers le projet Ni Yoro GNINI, notamment le droit des femmes à l’accès de la terre. L’activités principale des femmes de notre village est le maraichage et nous avons été renforcées sur la production et amélioration de la qualité de nos produits cultivés. Et avec l’accompagnement des membres du projet nous avons pu avoir un récépissé pour l’association des femmes de notre village pour défendre nos droits. » Maimouna Ouattara DETENTEURS DE DROITS
En milieu rural en général et singulièrement dans les zones du projet, les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap accèdent difficilement aux facteurs de production. Ceux qui en ont accès n’ont pas le contrôle même si la loi d’orientation agricole stipule respectivement en ses articles 53 et 54 que : L’Etat assure l’équité des droits entre les femmes et les hommes en milieu rural, en particulier dans l’exploitation agricole. L’insertion des jeunes dans toutes les activités liées aux métiers Agricoles constitue une priorité pour l’Etat et les collectivités locales
ONG A SORO (Sustainable Opportunity For Rural Organizations) est une organisation qui a pour mission de contribuer à l’augmentation des revenus des populations démunies. Ils font ça à travers l’autopromotion et la facilitation de l’accroissement de la représentativité des couches défavorisées notamment les filles/femmes dans les instances de décisions. A SORO a mis en œuvre le projet « Ni Yoro GNINI~ Chercher ta part » pour promouvoir les personnes vulnérables (femmes/jeunes ruraux et les personnes en situation de handicap) en tant qu’agents de changement aux niveaux local, régional/ national en contribuant aux changements des politiques, à leur mise en application et à l’amélioration de leur accès aux facteurs de production.
A travers l’exécution du projet une alliance s’est créée avec d’autres acteurs tels que Zabban Holding dans la région Mopti qui a vu son projet de transformation des produits locaux, s’inscrire dans la même dynamique que le projet NIYOROGNINI par rapport à l’autonomisation des jeunes filles, femmes et personnes en situation de handicap. A cet effet, Zabban Holding travaille avec des détenteurs de droits constitués en groupe par le projet VOICE “NIYOROGNINI”.
Par ailleurs, la Chambre de l’Agriculture de la région de Sikasso et l’Office Riz de Mopti sont également en alliance avec les détenteurs de droits. Ce qui a contribué à accorder aux détenteurs de droits des communes d’intervention des traitements particuliers dans l’accès aux intrants (une application de LOA). Un bon exemple s’agit de l’obtention « directe » des semences par les femmes au lieu de passer par leurs maris, l’aménagement du périmètre maraîcher collectif des jeunes filles et des femmes de la commune de Sio par l’Office Riz de Mopti. Cette parcelle a été octroyé aux jeunes filles par le chef de village à la suite d’actions de plaidoyer portées par les filles elles-mêmes.
Les conversations techniques d’apprentissage ont été tenues des thématiques en lien avec la vie en groupe, la mobilisation de l’épargne locale, le business (entreprenariat féminin), la loi d’orientation agricole et la santé sexuelle reproductive. Ces activités ont permis de faciliter l‘accès des personnes vulnérables aux informations relatives à la politique agricole et foncière, aux droits et aux législations et leur mise en application.
Les émissions radiophoniques ont été diffusées pour plus de sensibilisation et d’information sur les opportunités existantes dans les zones du projet en matière d’accès aux facteurs de production. Les visites d’échange à l’intention des détenteurs de droits ont permis de capitaliser sur les expériences réussies d’organisations locales, régionales ayant résolu des problèmes similaires de façon innovante pour en tirer des enseignements utiles aux autres. De plus, un plaidoyer a été fait pour attirer l’attention des décideurs sur les problématiques des détenteurs en lien avec leur accès aux facteurs de production et les influencer en faveur d’un changement de politiques et de pratiques.
La nécessité d’impliquer les hommes dans les activités du projet pour arriver aux résultats escomptés s’est avéré important. En effet, leur engagement et leur soutien sont gage de la participation des femmes. Dans le cadre d’une plus grande synergie d’action et du partage d’expériences dans la mise en œuvre des activités, le consortium a été en contact permanent avec d’autres projets de Voice au Mali, à travers les rencontres mensuelles initiées par les partenaires du projet. Cette opportunité de collaboration avec les autres projets a permis au consortium de participer aux activités de plusieurs intervenants sur le projet Voice. Par ailleurs, il a exploité les compétences des partenaires dans le cadre de la mise en œuvre de ses propres activités. Le partage des activités du consortium avec les autres partenaires de se fait également à travers les réseaux sociaux tels que : le Groupe WhatsApp Voice et la page Facebook du consortium intitulée : « Projet Niyôrôgnini ».
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