Projet
Soutenir les défenseurs des droits humains des minorités sexuelles en Afrique de l’Est
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Montant financé
70,835 EURODurée du projet
01 Jan 2020 - 31 Déc 2020 -
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Applicant principal
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PEMA-Kenya est une organisation basée sur l’adhésion créée en 2008. L´organisation, dirigée par des minorités sexuelles (LGBTIQ), travaille avec des personnes et des communautés de minorités sexuelles ainsi qu’avec d´autres parties prenantes cherchant à combler le fossé existant entre la population générale et les minorités sexuelles et de genre. PEMA Kenya a été créée dans un contexte tragique lorsqu’un jeune homme de minorité sexuelle, rejeté et stigmatisé par sa famille en raison de son orientation sexuelle, est décédé en mai 2008. Il n’y avait personne pour honorer sa mémoire ou lui offrir un enterrement décent. Abasourdis par un tel degré de dégoût pour les minorités sexuelles, un groupe d’hommes des minorités sexuelles de Mombasa s’est réuni pour lui trouver un lieu de repos décent et digne. C’est ce soutien à l’un des leurs qui a donné naissance à la Brotherhood, qui est devenue PEMA Kenya.
Le premier processus de planification stratégique triennal de PEMA Kenya a eu lieu en 2012 et a débouché sur un plan stratégique qui a vu l’organisation développer des partenariats et des réseaux et s’engager dans des activités avec des institutions qui étaient considérées comme des auteurs de violence envers les minorités sexuelles et de genre. Le travail de PEMA Kenya avec la police, les chefs religieux, les médias, les prestataires de soins de santé et les avocats de la Haute Cour du Kenya a permis à l’organisation de comprendre qu’il y avait encore un grand besoin de tendre la main à des personnes de tous les horizons et de leur fournir des connaissances sur les questions de genre et de minorités sexuelles.
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Organisation
PEMA-Kenya est une organisation basée sur l’adhésion créée en 2008. L´organisation, dirigée par des minorités sexuelles (LGBTIQ), travaille avec des personnes et des communautés de minorités sexuelles ainsi qu’avec d´autres parties prenantes cherchant à combler le fossé existant entre la population générale et les minorités sexuelles et de genre. PEMA Kenya a été créée dans un contexte tragique lorsqu’un jeune homme de minorité sexuelle, rejeté et stigmatisé par sa famille en raison de son orientation sexuelle, est décédé en mai 2008. Il n’y avait personne pour honorer sa mémoire ou lui offrir un enterrement décent. Abasourdis par un tel degré de dégoût pour les minorités sexuelles, un groupe d’hommes des minorités sexuelles de Mombasa s’est réuni pour lui trouver un lieu de repos décent et digne. C’est ce soutien à l’un des leurs qui a donné naissance à la Brotherhood, qui est devenue PEMA Kenya.
Le premier processus de planification stratégique triennal de PEMA Kenya a eu lieu en 2012 et a débouché sur un plan stratégique qui a vu l’organisation développer des partenariats et des réseaux et s’engager dans des activités avec des institutions qui étaient considérées comme des auteurs de violence envers les minorités sexuelles et de genre. Le travail de PEMA Kenya avec la police, les chefs religieux, les médias, les prestataires de soins de santé et les avocats de la Haute Cour du Kenya a permis à l’organisation de comprendre qu’il y avait encore un grand besoin de tendre la main à des personnes de tous les horizons et de leur fournir des connaissances sur les questions de genre et de minorités sexuelles.
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Projet
Les minorités sexuelles (LGBTI+) d’Afrique de l’Est sont confrontées à des défis similaires, allant de la stigmatisation sociale au manque de réseaux dans lesquels elles peuvent se mobiliser pour agir et mener des actions de plaidoyer pour la protection de leurs droits. Elles partagent également une langue commune, le swahili, qui est utilisée par leurs communautés pour les stigmatiser davantage en utilisant des noms et des expressions péjoratifs destinés à banaliser leur existence.
Le projet Strengthening LGBT Human Rights Defenders in East Africa / Soutenir les défenseurs des droits de l’homme LGBT en Afrique de l’Est réunit différents défenseurs des droits de l’homme des minorités sexuelles à travers l’Afrique de l’Est, engage les autorités locales et nationales à contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme des minorités sexuelles, et en particulier ceux des défenseurs des droits de l’homme et de leur droit à défendre les droits de l’homme (DDRH). Le projet travaille également avec les chefs religieux, les médecins, les avocats et les forces de police qui ont des perceptions et des attitudes d’exclusion et de discrimination envers les minorités sexuelles. Le projet sensibilise enfin sur les questions telles que l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre ainsi que sur les caractéristiques sexuelles (SOGIESC), la situation des droits de l’homme des minorités sexuelles en général, et plus particulièrement des défenseurs des droits des minorités sexuelles, de même que les niveaux de violence et de discrimination auxquels ils sont confrontés au quotidien, y compris des pratiques dangereuses comme l’examen anal forcé et la chirurgie génitale forcée pour ces minorités. De plus, étant donné les menaces très similaires auxquelles sont confrontées les minorités sexuelles au Kenya et en Tanzanie, le projet « tire » les défenseurs des droits des minorités sexuelles de leur isolement, en les connectant à des réseaux au niveau national, dans leur pays d’origine mais aussi au niveau régional. L’apprentissage croisé permettra d’acquérir des connaissances importantes dans la région afin de contribuer à faire la différence dans leur propre pays.
Le projet renforce également la protection préventive des défenseurs des droits humains des minorités sexuelles et de leurs organisations, en adoptant une approche de protection préventive qui englobe la sécurité physique et numérique ainsi que le bien-être. De plus, puisque la protection est améliorée lorsque les défenseurs des droits humains ne sont pas isolés, le projet édifie et renforce les réseaux de défenseurs des droits humains des minorités sexuelles aux niveaux national et régional, en donnant une voix commune aux minorités sexuelles qui défendent pacifiquement leurs droits et leur dignité. Enfin, le projet encourage la création et le renforcement de ces réseaux afin d’ouvrir de nouveaux espaces pour les réformes politiques, saisir les opportunités législatives et judiciaires, et sensibiliser à la discrimination et aux violations des droits humains des minorités sexuelles dans la région.
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Les minorités sexuelles (LGBTI+) d’Afrique de l’Est sont confrontées à des défis similaires, allant de la stigmatisation sociale au manque de réseaux dans lesquels elles peuvent se mobiliser pour agir et mener des actions de plaidoyer pour la protection de leurs droits. Elles partagent également une langue commune, le swahili, qui est utilisée par leurs communautés pour les stigmatiser davantage en utilisant des noms et des expressions péjoratifs destinés à banaliser leur existence.
Le projet Strengthening LGBT Human Rights Defenders in East Africa / Soutenir les défenseurs des droits de l’homme LGBT en Afrique de l’Est réunit différents défenseurs des droits de l’homme des minorités sexuelles à travers l’Afrique de l’Est, engage les autorités locales et nationales à contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme des minorités sexuelles, et en particulier ceux des défenseurs des droits de l’homme et de leur droit à défendre les droits de l’homme (DDRH). Le projet travaille également avec les chefs religieux, les médecins, les avocats et les forces de police qui ont des perceptions et des attitudes d’exclusion et de discrimination envers les minorités sexuelles. Le projet sensibilise enfin sur les questions telles que l’orientation sexuelle, l’identité et l’expression de genre ainsi que sur les caractéristiques sexuelles (SOGIESC), la situation des droits de l’homme des minorités sexuelles en général, et plus particulièrement des défenseurs des droits des minorités sexuelles, de même que les niveaux de violence et de discrimination auxquels ils sont confrontés au quotidien, y compris des pratiques dangereuses comme l’examen anal forcé et la chirurgie génitale forcée pour ces minorités. De plus, étant donné les menaces très similaires auxquelles sont confrontées les minorités sexuelles au Kenya et en Tanzanie, le projet « tire » les défenseurs des droits des minorités sexuelles de leur isolement, en les connectant à des réseaux au niveau national, dans leur pays d’origine mais aussi au niveau régional. L’apprentissage croisé permettra d’acquérir des connaissances importantes dans la région afin de contribuer à faire la différence dans leur propre pays.
Le projet renforce également la protection préventive des défenseurs des droits humains des minorités sexuelles et de leurs organisations, en adoptant une approche de protection préventive qui englobe la sécurité physique et numérique ainsi que le bien-être. De plus, puisque la protection est améliorée lorsque les défenseurs des droits humains ne sont pas isolés, le projet édifie et renforce les réseaux de défenseurs des droits humains des minorités sexuelles aux niveaux national et régional, en donnant une voix commune aux minorités sexuelles qui défendent pacifiquement leurs droits et leur dignité. Enfin, le projet encourage la création et le renforcement de ces réseaux afin d’ouvrir de nouveaux espaces pour les réformes politiques, saisir les opportunités législatives et judiciaires, et sensibiliser à la discrimination et aux violations des droits humains des minorités sexuelles dans la région.
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