Les acteurs qui entreprennent cette action collective sont :

– Le Centre for Social Awareness, Advocacy and Ethics (CSAAE).

– Youth Empowerment Solutions Project Initiative (YES-P).

– Le Centre for Health Education and Vulnerable Support (CHEVS) /.

Le Centre for Social Awareness, Advocacy and Ethics est un organisme à but non lucratif dont la mission est d’aider les jeunes à devenir des leaders efficaces et à assumer leur rôle d’acteurs essentiels dans l’édification d’une Afrique meilleure. Le Centre poursuit sa mission à travers trois programmes distincts mais fortement interconnectés qui partagent l’objectif commun de créer un changement social, économique et politique positif, chez une personne à la fois.

Ces programmes sont les suivants :

– Le programme EmergingLeaders.

– Le Youth Ethics and Anticorruption Program / programme d’éthique et d’anticorruption pour les jeunes.

– Le The Career Building and Entrepreneurship Program / programme de développement de carrière et d’entreprenariat.

L’Initiative Youth Empowerment Solutions Project est une organisation à but non lucratif axée sur les jeunes, fondée dans le but de renforcer les capacités des jeunes, de défendre et de promouvoir leur participation à la gouvernance démocratique. YES-P a pour vision une nation qui donne la priorité à la participation des jeunes à la vie politique, à la participation des groupes marginalisés à la vie politique, à la promotion de la responsabilité dans la gouvernance, à la promotion des droits de l’homme, à la consolidation de la paix, au renforcement des capacités et à l’autonomisation des membres vulnérables de la société.

Le Centre for Health Education and Vulnerable Support, quant à lui, est un organisme à but non lucratif qui s’intéresse à la santé générale et au bien-être des femmes, des enfants, des personnes âgées, de la communauté des minorités sexuelles, des personnes économiquement vulnérables, des personnes en situation de handicap et d’autres personnes marginalisées de la société.

La collaboration pour agir conjointement a été motivée par de nombreux facteurs, mais surtout, à cause du fait qu’au sein du CSAAE (tout comme Voice), nous croyons au principe de « Rien Pour Nous Sans Nous ». C’est pour cette raison que nous avons entamé une collaboration positive avec YES-P et CHEVS. Ces trois organisations sont dirigées par des jeunes et représentent les intérêts des minorités et d’une classe globale de détenteurs de droits. Au CSAAE, notre personnel est composé à 100% de jeunes et à 65% de femmes.

Ces trois organisations ont conc joué, pendant la campagne #ENDSARS, un rôle de premier plan dans la mobilisation, le soutien et l’amplification des voix des jeunes. Nous sommes convaincus que si nous travaillons ensemble, nous pouvons avoir un impact plus significatif pour le bien commun.

Ce projet s’intitule : « Soko Soke ou Park Well ». « Soro Soke » est un argot nigérian d’origine yoruba qui se traduit par « parler ». Littéralement, le projet se traduit par : « Speak up or Park Well » ; Park Well, étant un argot de rue commun utilisé par la police nigériane lorsqu’elle confronte des citoyens Nigérians. C’est au cours de ces confrontations que se produisent la plupart des brutalités et des violations des droits humains des jeunes.

Comme annoncé ci-dessus, le projet est porté par un consortium de trois organisations de la société civile travaillant dans le domaine du plaidoyer, du développement de la jeunesse, de la programmation de la gouvernance, du développement/de l’analyse des politiques, de la santé et des droits économiques des femmes, des droits des personnes en situation de handicap et du soutien aux personnes vulnérables. Ces organisations sont les suivantes :

• Le Centre for Social Awareness, Advocacy and Ethics (CSAAE).
• Youth Empowerment Solutions ProjectInitiative (YES-P).
• Le Centre for Health Education and Vulnerable Support (CHEVS).

Le projet vise à mettre un terme aux brutalités policières et aux violations des droits de l’homme des jeunes : 1) en éduquant ces derniers sur leurs droits devant la police – afin qu’ils sachent quand leurs droits sont violés – et sur la manière de s’adresser à la police lorsqu’ils sont confrontés à elle ou en état d’arrestation, afin d’éviter les conflits ; 2) en mettant en place un système efficace de signalement des brutalités et des violations des droits ; 3) en suivant les cas signalés et non signalés et en travaillant avec des groupes de soutien pour faire intervenir les autorités compétentes de police afin que justice soit rendue ; 4) en fournissant des ressources de soutien auxquelles les jeunes peuvent s’adresser pour obtenir de l’aide lorsqu’ils sont confrontés à la police.

Les actions spécifiques proposées dans le cadre de ce projet sont les suivantes

• Mettre en place un formidable réseau de 72 jeunes défenseurs capables de se faire entendre (2 par État) et qui s’engagent à surveiller et à suivre la mise en œuvre et le respect des nouveaux règlements de police dans leurs communautés. Ces jeunes seront formés et équipés des compétences et outils nécessaires pour surveiller et rapporter leurs résultats.
• Constituer une équipe d’avocats et d’experts juridiques bénévoles afin d’aider les Nigérians accusés à tort d’avoir milité pour une meilleure gouvernance.
• Faire appel au gouvernement à tous les niveaux (fédéral, étatique et local) à travers le dialogue et une approche non conflictuelle afin de faire pression pour le respect des demandes #n°5for5 des jeunes Nigérians.
• Exercer un lobbying stratégique auprès des législateurs pour qu’ils adoptent des lois et des politiques favorisant la réalisation des demandes de bonne gouvernance inscrites dans les demandes #5for5.
• Soutenir l’esprit « Soro Soke » par un engagement continu et la préservation de l’espace numérique nigérian en mettant l’accent sur Twitter, Facebook et Instagram.
• Formations publiques virtuelles et sensibilisation des Nigérians sur la façon de faire appel de façon efficace à la police nigériane et de comprendre leurs droits et leurs limites en cas de conflit.