Projet
Promouvoir les droits des jeunes
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Montant financé
24,996 EURODurée du projet
10 Août 2018 - 30 Sep 2020 -
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Applicant principal
ONG LA CITOYENNE
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- L´ONG LA CITOYENNE, créée en 2005, est basée dans la région de Ségou au Mali. L’organisation opère dans 3 grands secteurs: la santé, l´éducation et l´environnement.
- Sa mission est de contribuer à la qualité de vie et à la protection des communautés vulnérables, notamment les femmes et les jeunes. Avec une approche participative, elle renforce la capacité du groupe cible en matière d’autopromotion.
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Organisation
- L´ONG LA CITOYENNE, créée en 2005, est basée dans la région de Ségou au Mali. L’organisation opère dans 3 grands secteurs: la santé, l´éducation et l´environnement.
- Sa mission est de contribuer à la qualité de vie et à la protection des communautés vulnérables, notamment les femmes et les jeunes. Avec une approche participative, elle renforce la capacité du groupe cible en matière d’autopromotion.
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Projet
Le dialogue inclusif entre les jeunes femmes et leurs parents du projet N’Gara renforce les capacités des jeunes femmes et des filles pour faire des échanges de vues sur des sujets tels que l’éducation, la santé sexuelle et reproductive, le mariage, et tant d´autres. Il influence les acteurs locaux (les femmes, les jeunes, les collectivités locales, les élus, les communicateurs traditionnels, les groupements de femmes) sur les droits des jeunes filles et la nécessité de l’autonomisation économique. Le projet défend également et réclame leurs droits, les appuie afin de développer leurs compétences en leadership et à s’engager dans des conversations sur la santé sexuelle et reproductive. Les femmes développent traditionnellement des activités de mise en relation et d’apprentissage. Elles mettent aussi en place des fonds pour faciliter les #sessions de tontine # (les groupes d´épargne) avec la technique «d´économiser pour le changement » en vue de la reprise économique à travers des activités génératrices de revenus (pisciculture, culture maraichère, petit commerce). Le projet se focalise également sur le renforcement des capacités des femmes victimes de la violence basée sur le genre. Outre la sensibilisation à la violence basée sur le genre, le Dialogue inclusif vise également à influencer les membres des familles et des communautés à maintenir les jeunes filles à l’école et à choisir contre le mariage précoce.
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Le dialogue inclusif entre les jeunes femmes et leurs parents du projet N’Gara renforce les capacités des jeunes femmes et des filles pour faire des échanges de vues sur des sujets tels que l’éducation, la santé sexuelle et reproductive, le mariage, et tant d´autres. Il influence les acteurs locaux (les femmes, les jeunes, les collectivités locales, les élus, les communicateurs traditionnels, les groupements de femmes) sur les droits des jeunes filles et la nécessité de l’autonomisation économique. Le projet défend également et réclame leurs droits, les appuie afin de développer leurs compétences en leadership et à s’engager dans des conversations sur la santé sexuelle et reproductive. Les femmes développent traditionnellement des activités de mise en relation et d’apprentissage. Elles mettent aussi en place des fonds pour faciliter les #sessions de tontine # (les groupes d´épargne) avec la technique «d´économiser pour le changement » en vue de la reprise économique à travers des activités génératrices de revenus (pisciculture, culture maraichère, petit commerce). Le projet se focalise également sur le renforcement des capacités des femmes victimes de la violence basée sur le genre. Outre la sensibilisation à la violence basée sur le genre, le Dialogue inclusif vise également à influencer les membres des familles et des communautés à maintenir les jeunes filles à l’école et à choisir contre le mariage précoce.
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Le maintien des jeunes filles à l’école
Mon rêve c’est de devenir journaliste pour pouvoir voyager de village en village afin de véhiculer des informations sur le droit des jeunes femmes et filles. J’étais une jeune fille impuissante face à l’exode rural dans mon village, la déscolarisation des jeunes filles, le mariage précoce et/ou forcé et les grossesses précoces. Yama Diallo, Détentrice de droits.
Dans les coins les plus recule du Mali les jeunes filles sont déscolarisées à cause de l’exode rural, grossesses précoces, mariages précoces, le fait qu’elle n’ont pas les moyens pour se rendre à l’école à cause de la distance entre autres. Ces problèmes sont accentués à cause de l’absence de cadre d’échange entre elles et les mamans sur les aspects les concernant : éducation, santé sexuelle et reproductive, choix d’aller en exode, choix du mari. Les jeunes filles disent ne pas avoir la parole, et de rôle important à jouer dans les familles à part “prendre soin de ton frère/sœur ou veillez sur la maison avant que leur maman ne revienne“.
ONG la Citoyenne est une organisation qui œuvre pour la bonne citoyenneté et l’intégration des jeunes filles dans les instances de prises de décision. Leur Projet : « Campagne de sensibilisation et de plaidoyer pour l’intégration de dialogue inclusif entre filles de 10 à 20 ans et leurs parents ; la réduction de la déperdition scolaire et l’exode rural de la commune rurale de N’Gara. » à contribue à l’amélioration des compétences de vie des filles pour leur maintien à l’école/village, à travers elles même dans une communication efficace avec leurs parents ; élus et leaders communautaires, administration scolaire et plus particulièrement sur la promotion et la protection de leurs droits dans cinq villages dans la commune rurale de N’Gara.
Le projet a facilité l’élaboration et la matérialisation de la vision des détentrices de droits ayant servi d’outil de sensibilisation auprès des communautés par elles-mêmes. La capacitation des détentrices de droits dans la réalisation des séances de sensibilisation et de plaidoyer auprès du conseil communal a eu lieu. De plus, il y a eu l’instauration de l’épargne pour le changement dont l’objectif commun n’est pas de partager les dividendes mais de continuer de manière durable pour prendre en charge les besoins spécifiques des détentrices de droits. Les groupements de mamans à travers les cotisations hebdomadaires ont mis à disposition un capital de 1 000 000 F CFA pour des prêts et les intérêts sur les prêts ont vu le montant augmenté à 2 528 350 soit environs 153%.
Il y a eu également, l’instauration de dialogue entre les filles et leurs mamans qui sont de plus en plus des confidentes, choses qui sont confirmées par les Mamans et par les détentrices de droits. En général, on a observé une réduction de l’exode rurale et la déperdition scolaire des détentrices de droits de 47%. Car en le pourcentage de femmes enquêtées qui avouent avoir connaissance d’au moins 5 à 10 filles qui ont quitté l’école et sont parties en exode rural en 2018 était de 64%, ce même indicateur est redescendu à 7% en 2020.
Les expériences vécues pendant la mise en œuvre ont permis de comprendre que l’Epargne pour le Changement (EPC) sert d’un des éléments fédérateurs et de cohésion des groupements de femmes autour du projet. Elle les a permis d’avoir un excellent cadre d’échange de sensibilisation surtout pour la prise en compte certains besoins spécifiques des détentrices de droits. Le fait de maintenir les fonds dans la dynamique de fructification sans partage de dividende ou autres intérêts est un excellent moyen de pérennisation des actions du projet. Nous avons aussi compris que chaque individu regorge des capacités des potentialités qu’il faut mobiliser pour lui rendre opérationnelle telle a été le cas de certains leaders des détentrices de droits qui ont réellement émergé de nos jours.
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Actualités