Yiaga Africa a été lancée en tant qu’organisation des étudiants en 2007 à l’Université de Jos, au Nigeria, et s’est depuis imposée comme une organisation de la société civile de premier plan en Afrique. Depuis sa création, l’organisation s’est taillée une place parmi les organisations à but non lucratif de premier plan en Afrique, qui promeuvent la démocratie participative, les droits de l’homme et la participation civique.

Yiaga Africa envisage une Afrique démocratique et développée où les citoyens sont activement engagés dans les processus de gouvernance. Notre objectif est de construire et de soutenir une démocratie et un développement durables, ancrés sur les principes d’inclusion, de responsabilité et de justice, à travers la recherche, le plaidoyer et le développement des capacités. Nos objectifs sont guidés par les valeurs d’intégrité, de transparence, de responsabilité, d’inclusion, d’excellence, de travail d’équipe et d’innovation.

L’organisation est dirigée par un conseil d’administration, composé de professionnels chevronnés issus du monde universitaire, d’organisations intergouvernementales, d’organisations non gouvernementales internationales, de la société civile et du corps diplomatique. Le conseil est composé de huit (8) membres et est dirigé par le président du conseil, le directeur exécutif faisant office de secrétaire. Le conseil ratifie les décisions prises par l’équipe de direction.

Yiaga Africa est divisé en huit (8) départements, à savoir : Programmes, Finances, Administration et Ressources humaines, Technologies de l’information, Audit interne et Conformité, Gestion des connaissances et Apprentissage, Approvisionnement, et le département Médias, chaque département étant dirigé par un chef de département. Les chefs de département constituent l’équipe de gestion, dirigée par le directeur exécutif. L’équipe de gestion supervise les opérations quotidiennes de l’organisation.

Effectuer des changements en résolvant les problèmes sociaux par la création de mouvements et l’organisation communautaire. Yiaga Africa est fière d’être une organisation d’organisation communautaire et de création de mouvements. Nous avons toujours montré qu’en concevant des programmes destinés à résoudre des problèmes sociaux, nous donnons la priorité à la participation et à l’engagement des citoyens dans l’élaboration de solutions durables. Par exemple, dans le domaine des élections, où Yiaga Africa est devenu un groupe d’observation électorale de premier plan au Nigeria, la participation des citoyens est l’un des quatre domaines dans lesquels nous abordons la programmation électorale. Yiaga Africa encourage la participation active et soutenue des citoyens au processus électoral par le biais de campagnes, d’ateliers, d’outils en ligne et de médias traditionnels. Nous organisons également des camps civiques périodiques pour les personnes qui votent pour la première fois, ainsi que des clubs de la démocratie dans les écoles secondaires afin de mobiliser les jeunes et de leur donner les moyens d’exercer un leadership civique.

Yiaga Africa a lancé la campagne Prêt à courir pour soutenir les jeunes femmes, et les hommes ayant la compétence, la capacité et le caractère pour se présenter à un poste électif lors des élections générales de 2019 et au-delà. Ready To Run est la réponse à un besoin observé lors de la campagne Not Too Young To Run, à savoir doter les jeunes des capacités requises pour mener une campagne axée sur un thème précis, remporter des élections et occuper un poste électif. Lors de son lancement, la campagne Ready To Run s’est fixé quatre (4) objectifs majeurs, pour localiser, inspirer, soutenir, et fournir des liens aux jeunes qui se présentent pour une fonction élective.

En fin de compte, la campagne Ready To Run cherchera à mobiliser les jeunes pour qu’ils s’engagent dans le processus politique en vue des élections de 2023, afin d’augmenter de 10 % les candidatures des jeunes et leur représentation dans le processus décisionnel. La campagne s’engagera avec différentes parties prenantes, y compris les partis politiques et le comité conjoint sur les réformes électorales pour assurer l’émergence de jeunes en tant que candidats aux élections générales de 2023, tout en s’appuyant sur nos structures existantes au niveau de l’État pour galvaniser le soutien aux jeunes qui se présentent à un poste électif dans leur localité par le biais de campagnes médiatiques à la radio.

Suite à l’adoption de la loi sur la réduction de l’âge, populairement appelée la loi #NotTooYoungToRun, qui a élargi l’espace pour que les jeunes participent au processus politique, et qui a entraîné une augmentation des candidatures de jeunes aux élections générales de 2019, le faible nombre de jeunes qui se sont présentés et ont remporté leur élection reste préoccupant. Les données de la Commission électorale nationale indépendante (INEC) montrent que les jeunes représentent plus de la moitié du nombre d’électeurs inscrits, avec 51,11 % des électeurs inscrits âgés de 18 à 35 ans. En outre, les récentes manifestations #EndSARS contre la brutalité policière menées par des jeunes dans tout le pays indiquent qu’il existe une volonté renouvelée de participer au processus politique. Il est donc nécessaire de tirer parti de ces forces numériques et de ces aspirations pour mobiliser les jeunes afin qu’ils s’engagent dans le processus politique en vue des élections générales de 2023. Les solutions proposées visent à s’engager auprès des partis politiques pour garantir des primaires ouvertes, transparentes et directes, une réduction des coûts de campagne pour les jeunes, ainsi qu’une inclusion et une représentation accrues en tant que candidats des partis.