Le projet Men Against Female Genital Mutilation Litigation vise à autonomiser les filles et les femmes en protégeant leurs droits fondamentaux contre la pratique culturelle néfaste et rétrograde des mutilations génitales féminines (MGF). Le projet consiste à s’opposer à la pétition constitutionnelle n° 8 de 2017 déposée devant la Haute Cour de Machakos par un médecin, le Dr Tatu Kimani. L’objectif ultime est de faire en sorte que la loi sur l’interdiction des mutilations génitales féminines soit déclarée anticonstitutionnelle. Le requérant affirme que la loi sur l’interdiction des mutilations génitales féminines est discriminatoire, puisque contrairement aux garçons et aux hommes, elle empêche les femmes et les filles de subir la circoncision.

La divinité du corps de la femme

Le projet Men Against Female Genital Mutilation Litigation (MAGML) a été mis en place pour donner aux filles et aux femmes les moyens de protéger leurs droits fondamentaux contre les pratiques culturelles néfastes et rétrogrades des MGF. Il entendait s’opposer à une pétition constitutionnelle n° 8 de 2017 déposée devant la Haute Cour de Machakos par le Dr Tatu Kimani. Le pétitionnaire a fait valoir que l’interdiction des MGF est discriminatoire car elle empêche les filles et les femmes de subir une circoncision alors que les garçons et les hommes sont autorisés à le faire. L’affaire a été introduite par le biais d’une pétition constitutionnelle, contestant la loi interdisant les mutilations génitales féminines. Le MEW s’est engagé dans cette affaire à défendre la loi sur l’interdiction des mutilations génitales féminines (2011), qui est essentielle pour la défense et la promotion des droits des filles et des femmes.

« La divinité de ma mère était la racine de mon identité. Par son refus d’être excisée, Wandia (1910-1950) a déterminé son identité, son statut de femme et le destin de nombreux Africains. Son identité était l’essence de l’humanité. Elle était libre et souveraine, complète en elle-même, par elle-même et pour elle-même. De la féminité de Wandia découlaient la volonté, la sagesse et l’espoir qui ont illuminé tous ses chemins ». Révérend Timothy Njoya.

L’un des principaux résultats du projet a été l’intensification de la campagne de lutte contre les MGF dans le comté de Kajiado, qui était resté un haut lieu des MGF, grâce aux activités du MEW à Kajiado. Une autre victoire du projet a été la rédaction et la publication du livre « The Divinity of the Clitoris » par le Révérend Dr Timothy Njoya. L’impact final a été considéré comme l’utilisation de conseils curatifs et préventifs pour les garçons et les hommes en vue de réformer leur comportement et de les réhabiliter à un comportement humain.

Devant la Haute Cour du Kenya, huit organisations ont présenté leur point de vue sur les activités anti-FGM à Kajiado. MEW a également impliqué les chefs d’église, les gardiens traditionnels des communautés, les responsables tels que les chefs, les fonctionnaires des ranchs et les femmes et hommes instruits de ces communautés dans ses campagnes de plaidoyer et ses exercices de sensibilisation. Le MEW a considéré comme un succès le fait d’avoir été invité à donner le point de vue religieux chrétien sur le cas.

Le MEW a utilisé le diagnostic clinique en utilisant les outils herméneutiques d’une certaine communauté pour déterminer ce qui rend les relations entre les hommes et les femmes malades ou inégales. A partir des normes culturelles et de la socialisation définies par la société, le MEW a pu développer des vaccins sociaux et des traitements pour les garçons et les hommes. Cela a permis d’influencer les groupes ciblés, car ils ont pu s’identifier à leur propre socialisation et à ses défauts.

Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans les liens suivants ;

Patriarchy: the enemy of selfhood

The clitoris should stay where He fixed it!

Nature Versus Culture

The divinity of a woman’s body