Voice.Global website

  • Organisation

    1. Mise en place de plateformes :
    Cette activité consiste à mettre en place un site internet, des applications mobiles (iOS et android) et un numéro WhatsApp pour recueillir les témoignages des survivants de VBG, de manière ouverte ou anonyme. Toute personne, en particulier les femmes ou les filles, qui souhaite signaler une violation de ses droits, peut télécharger l’application mobile (android, iOS) ou se connecter au site web ou encore rejoindre le forum WhatsApp pour discuter avec d’autres survivants de leurs problèmes. Le numéro WhatsApp permettra également de faire des dénonciations par écrit, par la voix, par l’image et même par la vidéo et de manière anonyme si la personne le souhaite. L’initiative à travers les plateformes permettra surtout de donner un espace d’expression ou de servir de confident aux histoires de nombreuses femmes et filles pour amplifier leur voix, les guider, surtout pour celles qui ont honte ou peur de se rendre dans les centres de soins appropriés. Après la mise en place des plateformes, une véritable communication est faite pour informer les populations de l’outil à leur disposition pour dénoncer les violences.2. Formation : renforcement des capacités de Jeuness’Art Une vingtaine de slameurs, comédiens et membres du personnel de Jeuness’Art, en majorité des filles, bénéficient de sessions de renforcement des capacités sur les violences sexistes et les violences sexuelles et sexistes. Ces formations permettront aux personnes formées de mieux comprendre les enjeux afin d’être suffisamment outillées pour être des ambassadeurs de la lutte contre la violence basée sur le genre. 3. Traitement des récits des personnes ayant subi des violences basées sur le genre (VBG)Les récits des survivants seront passés au crible chaque semaine afin d’identifier les témoignages les plus touchants et sensibles et de les classer selon les catégories de violence. Cette étape nous permet d’identifier les personnes qui ont un besoin urgent d’aide, de les conseiller et de les orienter vers les structures appropriées pour leur prise en charge.
    Sensibilisation
    La sensibilisation est la base de ce projet qui touchera des milliers de personnes chaque mois à travers différents canaux de communication : le spectacle, internet, le bouche à oreille, la radio et à travers les compagnies de transport (car aujourd’hui presque tous les bus sont équipés d’écrans).

    – Exposition de photos et scène de slam
    Une scène de slam sur la violence liée au sexe et une exposition de photos (photos envoyées par des survivants à titre de preuve et dans l’anonymat le plus total) sont organisées tous les deux mois. Ces photos, souvent empreintes de violence, sont exposées aux yeux de tous et interprétées sous forme de slam, contribuant ainsi à la lutte collective contre la violence. Ces expositions et scènes de slam sont gratuites et ouvertes au grand public pour une réelle prise de conscience.

    – Procès fictif (dans une salle d’audience)
    Le procès slam qui est un procès fictif dans un vrai tribunal (partenaire) sera également organisé tous les deux mois. En partenariat avec le tribunal en question, les lois et sentences de violence (envoyées sur nos plateformes) selon leur gravité sont validées par le tribunal afin d’être mises en scène pour dissuader d’éventuels agresseurs de passer à l’acte ou pour informer le simple citoyen sur les lois punissant les différentes formes de violence.
    Une discussion avec un procureur, un juge ou un avocat annonce la tenue du procès slam. L’occasion pour les hommes de loi d’échanger sans tabou avec le public.

    – L’histoire slam de la semaine
    Une histoire ou un récit accablant par semaine est choisi, interprété par un slameur en vidéo et diffusé sur les plateformes (site internet du projet, médias sociaux de Jeuness’Art), les radios et télévisions partenaires.
    Ces vidéos permettront d’alerter chaque semaine la population sur les cas de violences sexuelles et sexistes.
    – Edition d’un livre
    Un livre sur les différents témoignages, récits ou histoires des survivants est édité annuellement et envoyé gratuitement aux bibliothèques des lycées du Mali et aux organisations humanitaires, à l’Assemblée nationale et à toutes les institutions de la République.
    Une version audio du livre est réalisée pour les personnes ayant un handicap visuel.

    – La grande campagne de sensibilisation pendant les 16 jours d’activisme
    Toutes les productions (audio, vidéo, photos) réalisées à travers les expositions photos des scènes, les essais de slam, les récits de slam sont envoyées aux radios, télévisions et sociétés de transport partenaires pour être diffusées pendant les seize jours d’activisme.
    Durant cette même période, des projections vidéo sont également réalisées dans certains villages de la région, avec les populations pour un impact réel.

    • Organisation

      1. Mise en place de plateformes :
      Cette activité consiste à mettre en place un site internet, des applications mobiles (iOS et android) et un numéro WhatsApp pour recueillir les témoignages des survivants de VBG, de manière ouverte ou anonyme. Toute personne, en particulier les femmes ou les filles, qui souhaite signaler une violation de ses droits, peut télécharger l’application mobile (android, iOS) ou se connecter au site web ou encore rejoindre le forum WhatsApp pour discuter avec d’autres survivants de leurs problèmes. Le numéro WhatsApp permettra également de faire des dénonciations par écrit, par la voix, par l’image et même par la vidéo et de manière anonyme si la personne le souhaite. L’initiative à travers les plateformes permettra surtout de donner un espace d’expression ou de servir de confident aux histoires de nombreuses femmes et filles pour amplifier leur voix, les guider, surtout pour celles qui ont honte ou peur de se rendre dans les centres de soins appropriés. Après la mise en place des plateformes, une véritable communication est faite pour informer les populations de l’outil à leur disposition pour dénoncer les violences.2. Formation : renforcement des capacités de Jeuness’Art Une vingtaine de slameurs, comédiens et membres du personnel de Jeuness’Art, en majorité des filles, bénéficient de sessions de renforcement des capacités sur les violences sexistes et les violences sexuelles et sexistes. Ces formations permettront aux personnes formées de mieux comprendre les enjeux afin d’être suffisamment outillées pour être des ambassadeurs de la lutte contre la violence basée sur le genre. 3. Traitement des récits des personnes ayant subi des violences basées sur le genre (VBG)Les récits des survivants seront passés au crible chaque semaine afin d’identifier les témoignages les plus touchants et sensibles et de les classer selon les catégories de violence. Cette étape nous permet d’identifier les personnes qui ont un besoin urgent d’aide, de les conseiller et de les orienter vers les structures appropriées pour leur prise en charge.
      Sensibilisation
      La sensibilisation est la base de ce projet qui touchera des milliers de personnes chaque mois à travers différents canaux de communication : le spectacle, internet, le bouche à oreille, la radio et à travers les compagnies de transport (car aujourd’hui presque tous les bus sont équipés d’écrans).

      – Exposition de photos et scène de slam
      Une scène de slam sur la violence liée au sexe et une exposition de photos (photos envoyées par des survivants à titre de preuve et dans l’anonymat le plus total) sont organisées tous les deux mois. Ces photos, souvent empreintes de violence, sont exposées aux yeux de tous et interprétées sous forme de slam, contribuant ainsi à la lutte collective contre la violence. Ces expositions et scènes de slam sont gratuites et ouvertes au grand public pour une réelle prise de conscience.

      – Procès fictif (dans une salle d’audience)
      Le procès slam qui est un procès fictif dans un vrai tribunal (partenaire) sera également organisé tous les deux mois. En partenariat avec le tribunal en question, les lois et sentences de violence (envoyées sur nos plateformes) selon leur gravité sont validées par le tribunal afin d’être mises en scène pour dissuader d’éventuels agresseurs de passer à l’acte ou pour informer le simple citoyen sur les lois punissant les différentes formes de violence.
      Une discussion avec un procureur, un juge ou un avocat annonce la tenue du procès slam. L’occasion pour les hommes de loi d’échanger sans tabou avec le public.

      – L’histoire slam de la semaine
      Une histoire ou un récit accablant par semaine est choisi, interprété par un slameur en vidéo et diffusé sur les plateformes (site internet du projet, médias sociaux de Jeuness’Art), les radios et télévisions partenaires.
      Ces vidéos permettront d’alerter chaque semaine la population sur les cas de violences sexuelles et sexistes.
      – Edition d’un livre
      Un livre sur les différents témoignages, récits ou histoires des survivants est édité annuellement et envoyé gratuitement aux bibliothèques des lycées du Mali et aux organisations humanitaires, à l’Assemblée nationale et à toutes les institutions de la République.
      Une version audio du livre est réalisée pour les personnes ayant un handicap visuel.

      – La grande campagne de sensibilisation pendant les 16 jours d’activisme
      Toutes les productions (audio, vidéo, photos) réalisées à travers les expositions photos des scènes, les essais de slam, les récits de slam sont envoyées aux radios, télévisions et sociétés de transport partenaires pour être diffusées pendant les seize jours d’activisme.
      Durant cette même période, des projections vidéo sont également réalisées dans certains villages de la région, avec les populations pour un impact réel.

    • Projet

      1. Mise en place de plateformes :
      Cette activité consiste à mettre en place un site internet, des applications mobiles (iOS et android) et un numéro WhatsApp pour recueillir les témoignages des survivants de VBG, de manière ouverte ou anonyme. Toute personne, en particulier les femmes ou les filles, qui souhaite signaler une violation de ses droits, peut télécharger l’application mobile (android, iOS) ou se connecter au site web ou encore rejoindre le forum WhatsApp pour discuter avec d’autres survivants de leurs problèmes. Le numéro WhatsApp permettra également de faire des dénonciations par écrit, par la voix, par l’image et même par la vidéo et de manière anonyme si la personne le souhaite. L’initiative à travers les plateformes permettra surtout de donner un espace d’expression ou de servir de confident aux histoires de nombreuses femmes et filles pour amplifier leur voix, les guider, surtout pour celles qui ont honte ou peur de se rendre dans les centres de soins appropriés. Après la mise en place des plateformes, une véritable communication est faite pour informer les populations de l’outil à leur disposition pour dénoncer les violences.2. Formation : renforcement des capacités de Jeuness’Art Une vingtaine de slameurs, comédiens et membres du personnel de Jeuness’Art, en majorité des filles, bénéficient de sessions de renforcement des capacités sur les violences sexistes et les violences sexuelles et sexistes. Ces formations permettront aux personnes formées de mieux comprendre les enjeux afin d’être suffisamment outillées pour être des ambassadeurs de la lutte contre la violence basée sur le genre. 3. Traitement des récits des personnes ayant subi des violences basées sur le genre (VBG)Les récits des survivants seront passés au crible chaque semaine afin d’identifier les témoignages les plus touchants et sensibles et de les classer selon les catégories de violence. Cette étape nous permet d’identifier les personnes qui ont un besoin urgent d’aide, de les conseiller et de les orienter vers les structures appropriées pour leur prise en charge.
      Sensibilisation
      La sensibilisation est la base de ce projet qui touchera des milliers de personnes chaque mois à travers différents canaux de communication : le spectacle, internet, le bouche à oreille, la radio et à travers les compagnies de transport (car aujourd’hui presque tous les bus sont équipés d’écrans).

      – Exposition de photos et scène de slam
      Une scène de slam sur la violence liée au sexe et une exposition de photos (photos envoyées par des survivants à titre de preuve et dans l’anonymat le plus total) sont organisées tous les deux mois. Ces photos, souvent empreintes de violence, sont exposées aux yeux de tous et interprétées sous forme de slam, contribuant ainsi à la lutte collective contre la violence. Ces expositions et scènes de slam sont gratuites et ouvertes au grand public pour une réelle prise de conscience.

      – Procès fictif (dans une salle d’audience)
      Le procès slam qui est un procès fictif dans un vrai tribunal (partenaire) sera également organisé tous les deux mois. En partenariat avec le tribunal en question, les lois et sentences de violence (envoyées sur nos plateformes) selon leur gravité sont validées par le tribunal afin d’être mises en scène pour dissuader d’éventuels agresseurs de passer à l’acte ou pour informer le simple citoyen sur les lois punissant les différentes formes de violence.
      Une discussion avec un procureur, un juge ou un avocat annonce la tenue du procès slam. L’occasion pour les hommes de loi d’échanger sans tabou avec le public.

      – L’histoire slam de la semaine
      Une histoire ou un récit accablant par semaine est choisi, interprété par un slameur en vidéo et diffusé sur les plateformes (site internet du projet, médias sociaux de Jeuness’Art), les radios et télévisions partenaires.
      Ces vidéos permettront d’alerter chaque semaine la population sur les cas de violences sexuelles et sexistes.
      – Edition d’un livre
      Un livre sur les différents témoignages, récits ou histoires des survivants est édité annuellement et envoyé gratuitement aux bibliothèques des lycées du Mali et aux organisations humanitaires, à l’Assemblée nationale et à toutes les institutions de la République.
      Une version audio du livre est réalisée pour les personnes ayant un handicap visuel.

      – La grande campagne de sensibilisation pendant les 16 jours d’activisme
      Toutes les productions (audio, vidéo, photos) réalisées à travers les expositions photos des scènes, les essais de slam, les récits de slam sont envoyées aux radios, télévisions et sociétés de transport partenaires pour être diffusées pendant les seize jours d’activisme.
      Durant cette même période, des projections vidéo sont également réalisées dans certains villages de la région, avec les populations pour un impact réel.

      OBJECTIF GLOBAL
      L’objectif global du projet est de: Favoriserla scolarisation des jeunes déficients visuels dans un cadre inclusif ainsi que participatif aux activités citoyennes.

      OBJECTIFS SPECIFIQUES :

      1. Former 10 jeunes formateurs spécialisés (voyants et non-voyants) en braille (écriture pour déficients visuels) en 2022 ;
      2. Former directement 10 jeunes formateurs spécialisés en TIC pour non-voyant, qui auront la charge de former des enseignants spécialisés en 2022 ;
      3. Former 15 jeunes (voyants et non-voyants) aux AVJ (Activités de Vie Journalière) en 2022.
      4. Former 15 jeunes aux techniques de réarmement en 2022.
      5. Promouvoir la prévention de la cécité à Bamako courant 2022.
      6. Sensibiliser les populations pour lutter contre la stigmatisation des personnes en situation d’handicap à Bamako courant 2022.

      Activités:
      Activité 1 : Sélection et formations de 10 jeunes formateurs en braille (écriture pour déficients visuels).
      Activité 2: Formation des 10 jeunes formateurs spécialisés en TICpourdéficients visuels.
      Activité 3 : Sélection et Formation de 15 jeunes en AVJ (activités de vie journalières)
      Activité 4 : Sélection et formation de 15 jeunes aux techniques de réarmement moral.
      Activité 5 : Organisation de 02 journées de dépistagede masse des maladies cécitantes.
      Activité 6 : Réalisation de 04 vidéos de sensibilisation contre la marginalisation et l’exclusion des personnes en situation de handicap.

      RESULTATS ATTENDUS
      • 10 jeunes formateurs spécialisés seront formés en braille (écriture pour déficients visuels), ils pourront à leur tour former d’autres enseignants spécialisés à cette technique d’écriture ;
      • 10 jeunes formateurs relais seront formés en TIC pour déficients visuels ;
      • 15 jeunes seront formés en AVJ loco et mobilitépour faciliter l’autonomisation physique des personnes non-voyant ;
      • 15 jeunes seront formés en réarmement moral pour pouvoir assister les personnes en situation de handicap en cas de dépression;
      • 02 journées de dépistage de masse des maladies cécitantes seront organisées (une session par mois),au cours desquelles au moins 100 personnes seront consultées ;
      • 04 vidéos de sensibilisation seront réalisées contre la marginalisation et l’exclusion des personnes en état de handicap. Ces vidéos seront diffusées sur différents réseaux sociaux ( Facebook, WhatsApp, Instagram…).
      Indicateurs des résultats clés du projet et moyens de vérification
      Indicateurs de résultats clésdes activités :
      Indicateurs
      10 formateurs formés en braille
      10 formateurs formésen TICpour déficients visuels
      15 formateurs formés en AVJ
      15 formateurs formés en réarmement moral
      Au moins 100 personnes consultées médicalement
      Diffusion de 04 vidéos de sensibilisation sur les réseaux sociaux

  • Projet

    1. Mise en place de plateformes :
    Cette activité consiste à mettre en place un site internet, des applications mobiles (iOS et android) et un numéro WhatsApp pour recueillir les témoignages des survivants de VBG, de manière ouverte ou anonyme. Toute personne, en particulier les femmes ou les filles, qui souhaite signaler une violation de ses droits, peut télécharger l’application mobile (android, iOS) ou se connecter au site web ou encore rejoindre le forum WhatsApp pour discuter avec d’autres survivants de leurs problèmes. Le numéro WhatsApp permettra également de faire des dénonciations par écrit, par la voix, par l’image et même par la vidéo et de manière anonyme si la personne le souhaite. L’initiative à travers les plateformes permettra surtout de donner un espace d’expression ou de servir de confident aux histoires de nombreuses femmes et filles pour amplifier leur voix, les guider, surtout pour celles qui ont honte ou peur de se rendre dans les centres de soins appropriés. Après la mise en place des plateformes, une véritable communication est faite pour informer les populations de l’outil à leur disposition pour dénoncer les violences.2. Formation : renforcement des capacités de Jeuness’Art Une vingtaine de slameurs, comédiens et membres du personnel de Jeuness’Art, en majorité des filles, bénéficient de sessions de renforcement des capacités sur les violences sexistes et les violences sexuelles et sexistes. Ces formations permettront aux personnes formées de mieux comprendre les enjeux afin d’être suffisamment outillées pour être des ambassadeurs de la lutte contre la violence basée sur le genre. 3. Traitement des récits des personnes ayant subi des violences basées sur le genre (VBG)Les récits des survivants seront passés au crible chaque semaine afin d’identifier les témoignages les plus touchants et sensibles et de les classer selon les catégories de violence. Cette étape nous permet d’identifier les personnes qui ont un besoin urgent d’aide, de les conseiller et de les orienter vers les structures appropriées pour leur prise en charge.
    Sensibilisation
    La sensibilisation est la base de ce projet qui touchera des milliers de personnes chaque mois à travers différents canaux de communication : le spectacle, internet, le bouche à oreille, la radio et à travers les compagnies de transport (car aujourd’hui presque tous les bus sont équipés d’écrans).

    – Exposition de photos et scène de slam
    Une scène de slam sur la violence liée au sexe et une exposition de photos (photos envoyées par des survivants à titre de preuve et dans l’anonymat le plus total) sont organisées tous les deux mois. Ces photos, souvent empreintes de violence, sont exposées aux yeux de tous et interprétées sous forme de slam, contribuant ainsi à la lutte collective contre la violence. Ces expositions et scènes de slam sont gratuites et ouvertes au grand public pour une réelle prise de conscience.

    – Procès fictif (dans une salle d’audience)
    Le procès slam qui est un procès fictif dans un vrai tribunal (partenaire) sera également organisé tous les deux mois. En partenariat avec le tribunal en question, les lois et sentences de violence (envoyées sur nos plateformes) selon leur gravité sont validées par le tribunal afin d’être mises en scène pour dissuader d’éventuels agresseurs de passer à l’acte ou pour informer le simple citoyen sur les lois punissant les différentes formes de violence.
    Une discussion avec un procureur, un juge ou un avocat annonce la tenue du procès slam. L’occasion pour les hommes de loi d’échanger sans tabou avec le public.

    – L’histoire slam de la semaine
    Une histoire ou un récit accablant par semaine est choisi, interprété par un slameur en vidéo et diffusé sur les plateformes (site internet du projet, médias sociaux de Jeuness’Art), les radios et télévisions partenaires.
    Ces vidéos permettront d’alerter chaque semaine la population sur les cas de violences sexuelles et sexistes.
    – Edition d’un livre
    Un livre sur les différents témoignages, récits ou histoires des survivants est édité annuellement et envoyé gratuitement aux bibliothèques des lycées du Mali et aux organisations humanitaires, à l’Assemblée nationale et à toutes les institutions de la République.
    Une version audio du livre est réalisée pour les personnes ayant un handicap visuel.

    – La grande campagne de sensibilisation pendant les 16 jours d’activisme
    Toutes les productions (audio, vidéo, photos) réalisées à travers les expositions photos des scènes, les essais de slam, les récits de slam sont envoyées aux radios, télévisions et sociétés de transport partenaires pour être diffusées pendant les seize jours d’activisme.
    Durant cette même période, des projections vidéo sont également réalisées dans certains villages de la région, avec les populations pour un impact réel.

    OBJECTIF GLOBAL
    L’objectif global du projet est de: Favoriserla scolarisation des jeunes déficients visuels dans un cadre inclusif ainsi que participatif aux activités citoyennes.

    OBJECTIFS SPECIFIQUES :

    1. Former 10 jeunes formateurs spécialisés (voyants et non-voyants) en braille (écriture pour déficients visuels) en 2022 ;
    2. Former directement 10 jeunes formateurs spécialisés en TIC pour non-voyant, qui auront la charge de former des enseignants spécialisés en 2022 ;
    3. Former 15 jeunes (voyants et non-voyants) aux AVJ (Activités de Vie Journalière) en 2022.
    4. Former 15 jeunes aux techniques de réarmement en 2022.
    5. Promouvoir la prévention de la cécité à Bamako courant 2022.
    6. Sensibiliser les populations pour lutter contre la stigmatisation des personnes en situation d’handicap à Bamako courant 2022.

    Activités:
    Activité 1 : Sélection et formations de 10 jeunes formateurs en braille (écriture pour déficients visuels).
    Activité 2: Formation des 10 jeunes formateurs spécialisés en TICpourdéficients visuels.
    Activité 3 : Sélection et Formation de 15 jeunes en AVJ (activités de vie journalières)
    Activité 4 : Sélection et formation de 15 jeunes aux techniques de réarmement moral.
    Activité 5 : Organisation de 02 journées de dépistagede masse des maladies cécitantes.
    Activité 6 : Réalisation de 04 vidéos de sensibilisation contre la marginalisation et l’exclusion des personnes en situation de handicap.

    RESULTATS ATTENDUS
    • 10 jeunes formateurs spécialisés seront formés en braille (écriture pour déficients visuels), ils pourront à leur tour former d’autres enseignants spécialisés à cette technique d’écriture ;
    • 10 jeunes formateurs relais seront formés en TIC pour déficients visuels ;
    • 15 jeunes seront formés en AVJ loco et mobilitépour faciliter l’autonomisation physique des personnes non-voyant ;
    • 15 jeunes seront formés en réarmement moral pour pouvoir assister les personnes en situation de handicap en cas de dépression;
    • 02 journées de dépistage de masse des maladies cécitantes seront organisées (une session par mois),au cours desquelles au moins 100 personnes seront consultées ;
    • 04 vidéos de sensibilisation seront réalisées contre la marginalisation et l’exclusion des personnes en état de handicap. Ces vidéos seront diffusées sur différents réseaux sociaux ( Facebook, WhatsApp, Instagram…).
    Indicateurs des résultats clés du projet et moyens de vérification
    Indicateurs de résultats clésdes activités :
    Indicateurs
    10 formateurs formés en braille
    10 formateurs formésen TICpour déficients visuels
    15 formateurs formés en AVJ
    15 formateurs formés en réarmement moral
    Au moins 100 personnes consultées médicalement
    Diffusion de 04 vidéos de sensibilisation sur les réseaux sociaux

  • Project journey

    LA VISION

    Le projet ÈVE LA SÈVE est né d’une vision claire et déterminée : combattre les violences basées sur le genre (VBG) au Mali et élever la voix des survivantes en mettant fin au silence qui entoure les VBG.  

    Selon l’Enquête Démographique et de Santé (EDSM) de 2018, reprise dans l’étude sur l’impact du COVID-19 sur les VBG au Mali en mai 2020 par ONU Femmes, la moitié des femmes (49 %) âgées de 15-49 ans en union ou en rupture d’union ont subi à un moment de leur vie des actes de violence émotionnelle, psychologique, physique ou sexuelle. Parmi ces femmes, 68 % n’ont jamais recherché d’aide ni parlé à personne. 

     
    Conscients de la gravité de ce silence, nous avons souhaité créer un espace sûr (site internet et applications mobiles) où les survivant(e)s peuvent partager leurs témoignages vocaux, photos, vidéos…Les récits des survivant(e)s sont ainsi racontés à travers le slam et le théâtre pour contribuer à sensibiliser la société afin que les Violences Basées sur le Genre ne puissent plus passer sous silence. 

    LA MISE EN ŒUVRE

    Pour donner vie à notre vision, nous avons suivi une approche méthodique et inclusive. La première étape a été de créer des plateformes accessibles (site web, applications mobiles) pour permettre aux survivantes de raconter leurs histoires en toute sécurité. Plus de 120 témoignages recueillis avec plus de 90% du sexe féminin. Pour atteindre ce résultat,  nous avons diffusé massivement une histoire touchante en bamanakan et en français, slamée et avec une animation afin d’exhorter davantage les personnes à mettre fin au silence et les pousser à l’action.    

    La collaboration avec les titulaires de droits a été au cœur de notre démarche. En impliquant directement les survivantes, nous avons pu identifier les défis spécifiques et adapter nos stratégies en conséquence. Par exemple, nous avons rapidement compris l’importance de la confidentialité pour encourager les témoignages, et nous avons mis en place des mécanismes rigoureux pour assurer la protection des données personnelles. 

    L’IMPACT ET LA TRANSFORMATION 

    L’impact de ÈVE LA SÈVE a été multi-dimensionnel. En l’espace de quelques mois, avec les organisations de « Lien et Apprentissage » nous avons observé une augmentation significative des témoignages de VBG, signe que les survivantes se sont senties plus en confiance pour partager leurs expériences. Ces témoignages ont été traités et classifiés, permettant de mieux comprendre les dynamiques des VBG. 

    Les campagnes de sensibilisation, qui  devaient être menées à travers des expositions photo, des séances de slam poésie et des procès slamés fictifs, allaient touché un large public et auraient contribué à changer les mentalités.  

    Un moment particulièrement marquant a été l’histoire de Sitan, une jeune femme qui, grâce à notre plateforme, a pu non seulement partager son expérience, mais aussi mobiliser pour lutter contre les VBG dans sa communauté, notamment à Baguineda où elle sensibilise des lycéens aux VBG. 

    Témoignage de Sitan : Un parcours de confiance et d’engagement 

    « Je tiens à exprimer ma profonde gratitude envers ÈVE LA SÈVE. Grâce à leur soutien, ma confiance en moi a considérablement augmenté, et chaque jour, je me bats avec détermination contre les violences basées sur le genre (VBG).  

    Ce projet essentiel m’a d’abord offert un espace sûr pour témoigner de mes expériences via leur application téléchargeable. Cela m’a permis de partager mon histoire, mais aussi d’écouter celle des autres, créant ainsi un véritable réseau de solidarité.  

    Par la suite, j’ai eu l’opportunité de participer à des événements organisés par Jeuness’Art, où j’ai pu partager mes récits et sensibiliser un plus large public. Ces moments ont été non seulement enrichissants pour moi, mais ils ont également permis d’apporter une voix à celles et ceux qui ne peuvent pas toujours s’exprimer. 

    Aujourd’hui, grâce à ÈVE LA SÈVE, je prends moi-même l’initiative d’organiser des activités de sensibilisation dans les lycées à Baguineda. Mon objectif est d’éduquer et de sensibiliser les jeunes sur les enjeux des VBG, car je crois fermement que la prévention commence par la connaissance.  

    J’ai aussi mis en place une association composée principalement des victimes de VBG. Je suis persuadée que chaque action compte et que, ensemble, nous pouvons faire une réelle différence. » 

    Les transformations observées vont au-delà des chiffres. Les survivantes ont retrouvé une partie de leur dignité et de leur pouvoir. Les communautés commencent à reconnaître l’importance de soutenir les victimes et de prévenir les VBG. 

    LES LEÇONS APPRISES

    Le chemin n’a pas été sans obstacles. L’un des défis majeurs a été la stigmatisation des survivantes, qui freine souvent leur volonté de témoigner. Nous avons appris que l’éducation et la sensibilisation des communautés sont essentielles pour créer un environnement plus accueillant et solidaire notamment à travers l’Art. 

    Une autre leçon importante est l’importance de la flexibilité. Nos stratégies ont dû être ajustées régulièrement en fonction des retours des bénéficiaires et des évolutions du contexte local. Par exemple, nous avons intensifié l’utilisation des réseaux sociaux pour atteindre les jeunes, un groupe souvent sous-représenté dans les initiatives traditionnelles de lutte contre les VBG et surtout l’Art à travers le slam et le théâtre pour passer le message de façon ludique. 

    LA CONCLUSION

    Le projet ÈVE LA SÈVE illustre la puissance de la résilience collective et de l’engagement dans la lutte contre les VBG. Les réussites, les témoignages et les transformations observées démontrent que le changement est possible lorsque les survivantes sont placées au centre des actions. Nous espérons que notre parcours inspirera d’autres à adopter des approches similaires et à contribuer à l’élimination des VBG, non seulement au Mali, mais partout où ce fléau persiste. 

    Nous appelons tous ceux qui partagent notre vision à rejoindre notre cause, que ce soit par des contributions financières, du bénévolat ou en partageant nos initiatives au sein de leurs réseaux. Ensemble, nous pouvons faire une différence et offrir un avenir sans violence à toutes les femmes et filles du Mali. 

     

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