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  • Organisation

    L’Inclusion Sans Frontière est une association de défense des droits autorisée à exercer ses activités par arrête nº 699/MI/D/DGAPJ/DLP du 24 Juillet 2019 et qui intervient au Niger pour la défense des droits des personnes handicapées marginalisées ou discriminées:

    • les enfants handicapés âgés de 0 à 5 ans,
    • les enfants ayant deux ou plusieurs handicaps (poly handicapés)
    • les réfugiés ou déplacés en situation d’handicap ;
    • les femmes et filles vivant en milieu rural.

    Elle a pour but de Contribuer à la Promotion d’un développement socio-économique et culturel inclusif au Niger.

    • Organisation

      L’Inclusion Sans Frontière est une association de défense des droits autorisée à exercer ses activités par arrête nº 699/MI/D/DGAPJ/DLP du 24 Juillet 2019 et qui intervient au Niger pour la défense des droits des personnes handicapées marginalisées ou discriminées:

      • les enfants handicapés âgés de 0 à 5 ans,
      • les enfants ayant deux ou plusieurs handicaps (poly handicapés)
      • les réfugiés ou déplacés en situation d’handicap ;
      • les femmes et filles vivant en milieu rural.

      Elle a pour but de Contribuer à la Promotion d’un développement socio-économique et culturel inclusif au Niger.

    • Projet

      Ce projet vise à mettre une expérience de service d’accompagnement à domicile afin d’éliminer la stigmatisation dont sont victimes les jeunes polyhandicapés.

      Il s’agit de former 20 jeunes et leurs parents sur la CDPH, les techniques d’accompagnement à domicile, de communication et plaidoyer, afin qu’ils puissent eux-mêmes mener des actions de plaidoyer et de sensibilisation envers les autorités, enseignants et autres jeunes.

      Aussi ce projet vise à promouvoir le travail à domicile des jeunes polyhandicapés afin de devenir autonome dans certaines tâches de la vie quotidienne

      Enfin, ils seront dotés des matériels d’aides techniques ou spéciaux et des tablettes numériques mises à la disposition des animateurs qui permettront d’échanger avec le monde.

  • Projet

    Ce projet vise à mettre une expérience de service d’accompagnement à domicile afin d’éliminer la stigmatisation dont sont victimes les jeunes polyhandicapés.

    Il s’agit de former 20 jeunes et leurs parents sur la CDPH, les techniques d’accompagnement à domicile, de communication et plaidoyer, afin qu’ils puissent eux-mêmes mener des actions de plaidoyer et de sensibilisation envers les autorités, enseignants et autres jeunes.

    Aussi ce projet vise à promouvoir le travail à domicile des jeunes polyhandicapés afin de devenir autonome dans certaines tâches de la vie quotidienne

    Enfin, ils seront dotés des matériels d’aides techniques ou spéciaux et des tablettes numériques mises à la disposition des animateurs qui permettront d’échanger avec le monde.

  • Project journey

    DE L’EXCLUSION À L’ÉGALITÉ 

    L’ISF est convaincu que la participation de tous est nécessaire pour garantir les droits des personnes handicapées, en particulier celles ayant deux ou plusieurs handicaps. L’ISF vise l’autonomisation des jeunes polyhandicapés afin qu’ils sachent qu’ils sont membres de la société. Tel est l’objectif du projet “Accès des jeunes polyhandicapés aux services d’accompagnement”, financé par le programme Voice. 

    Zone d’intervention : Niamey et Tahoua 

    Le projet a pour objectif de sensibiliser les jeunes polyhandicapés pour qu’ils puissent développer un leadership transformateur, renforcer leur confiance en soi et leurs compétences, afin de lutter contre la stigmatisation et combattre l’exclusion sociale. À travers ce projet, l’ISF et les détenteurs de droits entendent s’attaquer aux problèmes d’accès à l’éducation et à la formation, qui réduisent gravement les chances des jeunes ayant deux ou plusieurs handicaps, notamment ceux atteints de sourdicécité. 

    Les enfants polyhandicapés peuvent recevoir un soutien à l’intégration socio-scolaire dans le centre où ils sont inscrits. Lorsqu’ils ne peuvent pas étudier en milieu scolaire ordinaire, ils peuvent bénéficier à domicile de services d’éducation spéciale, assurant le soutien scolaire et l’aide à l’acquisition de l’autonomie. Ces jeunes, en raison de la complexité de leur prise en charge, n’ont jamais fait l’objet d’une attention particulière et restent en marge du système éducatif national. Malgré leur talent, ces jeunes restent parfois sans prise en charge rééducative, voire sans scolarisation ou formation. Pour certains, la rééducation sera entamée avec retard, entraînant des conséquences ressenties toute leur vie. Le Niger a pourtant ratifié la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies, dont les États signataires doivent veiller à ce que les personnes handicapées aient accès à un service à domicile si elles en ont besoin (article 19) et à ce que leurs droits à l’éducation soient respectés (article 24). 

    Phase de mise en œuvre 

    La mise en œuvre de ce projet a été caractérisée par des séries de formations sur la convention relative aux droits des personnes handicapées, en guidance parentale, et aux techniques de plaidoyer à Niamey et à Tahoua, ainsi que des séances de sensibilisation au profit des acteurs intervenant dans le domaine du handicap, des services déconcentrés de l’État et des leaders communautaires. L’interaction entre les facilitateurs et les détenteurs de droits a été fructueuse et complémentaire, grâce au choix de la langue et à la liberté d’expression entre parents et enfants polyhandicapés. Certains parents se substituent à leurs enfants sous prétexte que les enfants avec double handicap n’ont pas de discernement. 

    Impacts 

    Après la formation, il ressort que les parents ont compris l’approche basée sur le droit et le respect de l’estime de soi des enfants polyhandicapés. « Nous sommes face à une société qui considère les personnes en situation de handicap comme des personnes à charge et improductives ; il faut beaucoup de sensibilisation, notamment dans la famille. Grâce à cette formation, nos parents ont été sensibilisés et ont pris l’engagement de ne plus nous cacher au fond de la chambre », a déclaré Fatoumata Atahire, détentrice de droits de la région de Tahoua. 

    Les engagements des parents et des détenteurs de droits incluent : 

    • L’accompagnement de leurs enfants ; 
    • La sensibilisation des autres jeunes sur les droits des personnes handicapées ; 
    • La sécurisation des fournitures scolaires commandées, notamment les livres en braille pour les élèves aveugles et les fauteuils roulants pour les jeunes handicapés physiques ; 
    • La poursuite de la formation des jeunes, notamment dans les ateliers de menuiserie, couture, réparation des appareils portables, et en tant qu’animateurs à la radio Rahama ; 
    • La disponibilité des fauteuils roulants facilitant le déplacement de trois jeunes à domicile, à l’école et dans le quartier. 

    Cela a été possible grâce à une méthodologie sollicitant les spécialistes des droits des personnes handicapées, en guidance parentale, les avis des détenteurs de droits et en mettant l’accent sur les matériels pédagogiques destinés à prendre en charge les enfants handicapés. 

    Défis 

    • Le choix de la langue de formation. 
    • La difficulté liée à la prise en charge de certaines catégories de handicap, telles que les enfants sourds et malvoyants. 

    Histoire 

    C’est le cas de Aichatou Ali, détentrice de droits, qui a été réinscrite à l’école après avoir été déscolarisée à cause de son handicap. 

    Visibilité 

    • Facebook : ONG ISF pour les images et vidéos. 

    Conclusion 

    Il ressort de toute évidence que l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation d’un programme ne peuvent être réalisées sans l’acceptation de la différence. Dans un environnement multiculturel et multi-ethnique, l’acceptation de la différence est nécessaire pour la réalisation d’une société inclusive. Cela signifie qu’il faut accepter que les personnes avec handicap font partie intégrante de la diversité humaine, mais qu’elles méritent une attention particulière en raison des barrières sociétales. Enfin, il est concevable de rappeler que concevoir un programme qui tient compte du handicap ne consiste pas simplement à installer des rampes d’accès et à fournir des fauteuils roulants ; il faut veiller au langage utilisé pour décrire les personnes handicapées, respecter leur dignité et leurs valeurs intrinsèques. Telle est la volonté des détenteurs de droits avec lesquels nous travaillons. 

    En outre, il convient de rappeler qu’il existe une catégorie de handicap qui n’a pas de méthode de prise en charge au Niger : les personnes sourdes-aveugles. L’ISF a recensé 30 d’entre eux au Niger sur ses fonds propres. Au vu de tout ce qui précède, il ressort que la solution idoine aux obstacles à la participation des personnes handicapées à la vie publique reste le respect des instruments juridiques en vigueur et la sensibilisation des organisations de défense des droits de l’homme et des agents de l’administration publique ou privée, relativement à l’article 9 de la CDPH. Enfin, si les mesures préférentielles destinées aux personnes handicapées sont méconnues et non effectives, il convient de se demander quand nous parviendrons à l’effectivité de cette convention qui ne demande qu’un peu plus d’égalité pour tous les membres d’une société. 

  • Actualités

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