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  • Organisation

    Le Nubian Rights Forum est une organisation de défense des droits de l’homme qui a commencé ses activités en 1997 en tant que mouvement de défense des droits de la minorité ethnique nubienne au Kenya. L’organisation est basée à Kibera, Nairobi, mais opère dans tout le pays grâce à ses réseaux de para-juristes dans les peuplements nubiens.

    Le Nubian Rights Forum a placé des jalons importants dans son parcours. Parmi eux il faut noter tout d’abord l’institutionnalisation du processus de planification. Deuxièmement, il y a eu le changement d’orientation, passant de l’éducation civique au travail de para-juriste, l´aide à la communauté à faire les demandes de documents de citoyenneté tels que les actes de naissance, les cartes d’identité nationales et les passeports. Troisièmement, il dispose d´une émission radio qui est utilisée pour l’éducation civique et l’autonomisation et dont l´accent principal est l’intérêt public et les litiges.

    • Organisation

      Le Nubian Rights Forum est une organisation de défense des droits de l’homme qui a commencé ses activités en 1997 en tant que mouvement de défense des droits de la minorité ethnique nubienne au Kenya. L’organisation est basée à Kibera, Nairobi, mais opère dans tout le pays grâce à ses réseaux de para-juristes dans les peuplements nubiens.

      Le Nubian Rights Forum a placé des jalons importants dans son parcours. Parmi eux il faut noter tout d’abord l’institutionnalisation du processus de planification. Deuxièmement, il y a eu le changement d’orientation, passant de l’éducation civique au travail de para-juriste, l´aide à la communauté à faire les demandes de documents de citoyenneté tels que les actes de naissance, les cartes d’identité nationales et les passeports. Troisièmement, il dispose d´une émission radio qui est utilisée pour l’éducation civique et l’autonomisation et dont l´accent principal est l’intérêt public et les litiges.

    • Projet

      Alors que le Kenya évolue rapidement vers une nouvelle identité digitale et un nouveau registre de population, les droits de tous les Kenyans sont en jeu. Le registre menace de restreindre l’accès aux services, d’augmenter les risques de protection des données et d’empêcher les communautés confrontées à la discrimination d´obtenir les documents d´identité. Au moins 5 millions de citoyens kényans (11% du pays) sont certes des citoyens de droit, mais ils font face à un traitement discriminatoire lorsqu’ils tentent d´acquérir des pièces d’identité légales.

      Certains groupes ethniques et religieux tels que les Nubiens de Kibera, les Somaliens de la province du Nord-Est et les Swahili, les Arabes et les Kenyans d’origine asiatique sur la côte du Kenya (dont la majorité sont musulmans), sont soumis à un processus de vérification arbitraire et à d’autres difficultés quand ils font la demande de cartes d’identité, d´actes de naissance et de passeports.

      Sur la base de l’appartenance ethnique ou religieuse d’un demandeur, celui-ci ou celle-ci peut être confronté à des restrictions pour l´obtention de documents juridiques pendant certains jours de la semaine ou en fonction de la saison. On pourrait lui demander des pièces justificatives incongrues (même les certificats de naissance des grands-parents). Il/elle peut également être obligé de passer par un contrôle supplémentaire par des agents de sécurité. Ce qui pourrait entraîner des retards de plusieurs mois ou années.

      Ce sont là entre autres défis auxquels sont confrontés les groupes minoritaires et qui peut les faire courir le risquer de devenir apatrides. Dans le même temps, le Kenya abrite plusieurs communautés apatrides – qui n’ont aucune nationalité – telles que les Pemba, les Shona et les  Wanyarundi. Beaucoup sont totalement privés de documents d´identité et sont vulnérables, incapables d’exercer leurs droits, d’accéder aux services ou de faire partie de la transition du Kenya vers un système d’identification numérique.

      En effet, à la fin de 2018, le gouvernement du Kenya a utilisé un projet de loi d’amendements divers pour instituer le système national intégré de gestion de l’identité (NIIMS, populairement connu sous le nom de Huduma Namba), destiné à créer et à gérer le registre national de la population comme source unique d’informations sur les citoyens et résidents Kenyans.

      Etant donné que le fait de ne pas disposer de Huduma Namba augmente le risque d´exclusion des communautés à risque, le projet cherche à s’assurer que les minorités s’engagent dans le processus politique pour faire en sorte que la transition vers l’identité digitale soit une opportunité de réparer les torts du passé plutôt que d’aggraver un traitement discriminatoire et inégal.

  • Projet

    Alors que le Kenya évolue rapidement vers une nouvelle identité digitale et un nouveau registre de population, les droits de tous les Kenyans sont en jeu. Le registre menace de restreindre l’accès aux services, d’augmenter les risques de protection des données et d’empêcher les communautés confrontées à la discrimination d´obtenir les documents d´identité. Au moins 5 millions de citoyens kényans (11% du pays) sont certes des citoyens de droit, mais ils font face à un traitement discriminatoire lorsqu’ils tentent d´acquérir des pièces d’identité légales.

    Certains groupes ethniques et religieux tels que les Nubiens de Kibera, les Somaliens de la province du Nord-Est et les Swahili, les Arabes et les Kenyans d’origine asiatique sur la côte du Kenya (dont la majorité sont musulmans), sont soumis à un processus de vérification arbitraire et à d’autres difficultés quand ils font la demande de cartes d’identité, d´actes de naissance et de passeports.

    Sur la base de l’appartenance ethnique ou religieuse d’un demandeur, celui-ci ou celle-ci peut être confronté à des restrictions pour l´obtention de documents juridiques pendant certains jours de la semaine ou en fonction de la saison. On pourrait lui demander des pièces justificatives incongrues (même les certificats de naissance des grands-parents). Il/elle peut également être obligé de passer par un contrôle supplémentaire par des agents de sécurité. Ce qui pourrait entraîner des retards de plusieurs mois ou années.

    Ce sont là entre autres défis auxquels sont confrontés les groupes minoritaires et qui peut les faire courir le risquer de devenir apatrides. Dans le même temps, le Kenya abrite plusieurs communautés apatrides – qui n’ont aucune nationalité – telles que les Pemba, les Shona et les  Wanyarundi. Beaucoup sont totalement privés de documents d´identité et sont vulnérables, incapables d’exercer leurs droits, d’accéder aux services ou de faire partie de la transition du Kenya vers un système d’identification numérique.

    En effet, à la fin de 2018, le gouvernement du Kenya a utilisé un projet de loi d’amendements divers pour instituer le système national intégré de gestion de l’identité (NIIMS, populairement connu sous le nom de Huduma Namba), destiné à créer et à gérer le registre national de la population comme source unique d’informations sur les citoyens et résidents Kenyans.

    Etant donné que le fait de ne pas disposer de Huduma Namba augmente le risque d´exclusion des communautés à risque, le projet cherche à s’assurer que les minorités s’engagent dans le processus politique pour faire en sorte que la transition vers l’identité digitale soit une opportunité de réparer les torts du passé plutôt que d’aggraver un traitement discriminatoire et inégal.

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