Female Inmates and returned citizens (`FIRC) est une société coopérative et non gouvernementale au Nigeria. Elle a été créée il y a trois ans (2021) par un groupe d’anciennes détenues au Nigeria. L’organisation est née de la passion d’anciennes détenues qui veulent changer leurs expériences déplorables pendant leur incarcération et améliorer le bien-être général de toutes les détenues et citoyennes rapatriées dans les centres de détention du Nigeria. Le FIRC s’est engagé dans un partenariat avec d’autres ONG et OSC pour des réformes correctionnelles.

Vision
Une plateforme inclusive et sûre pour toutes les femmes détenues et les citoyens de retour au pays afin qu’ils puissent être responsabilisés, réformés et réintégrés dans la société en évitant toute discrimination et stigmatisation.

Mission
Créer un espace inclusif et sûr pour toutes les femmes détenues et les citoyens de retour au pays afin qu’ils puissent raconter leur histoire et changer leur passé peu glorieux par le biais du plaidoyer, de l’autonomisation, de la réhabilitation, de la réintégration et du bien-être général de leurs membres au Nigéria.

Domaines thématiques
Formation et ateliers : nous utilisons la formation et les ateliers comme instruments pour renforcer l’autonomie de nos membres dans différents domaines, qu’il s’agisse de la connaissance des normes des droits de l’homme relatives au traitement des femmes détenues, de l’intégration de la dimension de genre dans la gestion des établissements pénitentiaires, des compétences en matière de production de serviettes hygiéniques réutilisables, de chiffons, de savons liquides, etc. Le FIRC a formé plus de 80 ex-détenues à la production de serviettes hygiéniques réutilisables dans trois centres de détention – Niger, Lagos et Enugu. Voice a financé le projet avec le soutien technique de CAPIO.

L’objectif principal de ce projet est d’améliorer l’accès des femmes et des jeunes filles incarcérées au Nigéria à des opportunités d’autonomie et de réhabilitation sanitaire. Le projet vise à consolider les acquis de notre précédent projet qui a permis à plus de soixante (60) ex-détenues et femmes et filles incarcérées au centre de détention de Suleja de produire des serviettes hygiéniques. Nos membres des autres États du Nigeria (Lagos, Enugu et le Plateau) qui n’ont pas pu accéder au centre d’atelier d’Abuja en raison de la distance et du manque de ressources auront désormais la possibilité de devenir autonomes en acquérant de nouvelles compétences telles que la production de serviettes hygiéniques, la fabrication de perles, la fabrication de chaussures et la confection de sacs. La beauté de cette approche intelligente est que la formation sera dispensée gratuitement par nos membres qui ont été formés pour instruire d’autres personnes. Nos membres dans d’autres États peuvent être inclus pour maximiser leur potentiel dans l’esprit de « Ne laisser personne de côté ».

L’un des résultats escomptés du projet est que les femmes et les jeunes filles soient compétentes et confiantes et qu’elles puissent gérer leurs besoins immédiats de manière autonome. En amplifiant les voix des femmes et des filles incarcérées, ainsi que des anciennes détenues, le projet mobilisera et unifiera leurs voix pour promouvoir le changement qu’elles souhaitent voir. En outre, le projet favorisera l’accès des détenues aux serviettes hygiéniques et encouragera un comportement sain.

L’objectif à long terme du projet est de contribuer de manière significative à la réalisation des objectifs de développement durable 1, 2, 3, 5 et 8. Plus précisément, le projet vise à renforcer les processus de réhabilitation et de réinsertion des femmes et des filles incarcérées en améliorant l’accès aux possibilités d’acquisition de compétences et à une expérience saine de la prison. Un plus grand nombre de femmes et de jeunes filles incarcérées auront accès à des serviettes hygiéniques. Cela permettra de réduire les problèmes de santé sexuelle et reproductive causés par de mauvaises pratiques sanitaires. Grâce au programme Voice Empowerment Grant, les femmes et les jeunes filles incarcérées qui étaient autrefois exclues, stigmatisées et exploitées pendant leur détention ont pu s’exprimer et devenir autonomes.