Le Traditional Arts and Ethnology Centre / Centre d´Arts traditionnels et d´Ethnologie (TAEC) est un centre d´apprentissage intéressant, riche en culture situé au cœur de Luang Prabang en République démocratique populaire du Laos.

Depuis 2007, TAEC a inspiré les visiteurs en explorant, célébrant et préservant les diverses cultures ethniques et peuples du Laos à travers des expositions permanentes et spéciales, des événements et des ateliers d’artisanat organisés par des professionnels.

Le travail de TAEC comprend des activités de sensibilisation des écoles locales, des recherches, des magasins de commerce équitable et une fondation à but non lucratif aux États-Unis.

CEAT est très fier du réseau d’artisans du village, des personnes ressources, des collaborateurs et amis, réseau développé partout au Laos au cours des 12 dernières années.

En avril 2019, le Centre d´Arts traditionnel et d´Ethnologie (CEAT) a découvert que les articles de la ligne de vêtements Max Mara contenaient des designs du groupe ethnique Oma du nord du Laos, mais qu´ils étaient vendus sans la reconnaissance due.

TAEC a travaillé avec les Oma depuis 2010 sur la recherche et le développement de l’artisanat. Cette situation a mis en lumière l’importance et le défi de la protection de la propriété intellectuelle culturelle contre l’appropriation illicite et le plagiat, en particulier par les entreprises internationales de mode.

TAEC a également découvert que le droit international est ambigu quant aux droits au travail créatif qui est traditionnel et partagé par une communauté et une culture dans les pays en voie de développement.

Le projet Sécurisation des droits à la propriété culturelle intellectuelle des Oma du Laos organise des réunions avec la Communauté Oma :

• Pour autonomiser et défendre leurs droits à la propriété culturelle intellectuelle
• Pour défendre et éduquer sur ces droits à mobiliser un soutien à la protection des expressions culturelles traditionnelles des groupes ethniques du Laos
• Pour développer une base de données numérique des designs Oma
• Pour créer une documentation afin de partager le processus avec d’autres défenseurs travaillant sur les questions de propriété intellectuelle culturelle
•  Et pour rouvrir les discussions avec Max Mara afin qu´il reconnaisse les droits des Oma sur leurs créations.