Projet
Projet de Protection et de Promotion des Droits Humains (3PDH)
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Montant financé
60,300 EURODurée du projet
01 Déc 2022 - 30 Juin 2024 -
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Applicant principal
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Le Pôle de Protection des Droits Humains (PDH) est une organisation formelle basée à Bamako, Mali, engagée dans la promotion et la protection des droits humains, en particulier ceux des communautés marginalisées. Créé en 2020, PDH s’appuie sur une approche participative à travers les Réseaux de l’Espoir (Stop Esclavage) – RSE, une structure unique qui regroupe 80 % de personnes victimes d’esclavage par ascendance et 20 % de leaders influents engagés pour la cause des droits humains.
L’organisation se mobilise pour :
- Lutter contre les discriminations et les violations des droits humains, notamment celles des personnes considérées comme « esclaves par ascendance ».
- Renforcer l’accès aux droits économiques, sociaux et culturels (DESC) pour les communautés vulnérables.
- Promouvoir la participation des jeunes et des femmes dans les processus de gouvernance et de développement.
PDH mène des actions de plaidoyer, de sensibilisation et de médiation communautaire afin d’engager les autorités locales et nationales dans la lutte contre les injustices.
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Organisation
Le Pôle de Protection des Droits Humains (PDH) est une organisation formelle basée à Bamako, Mali, engagée dans la promotion et la protection des droits humains, en particulier ceux des communautés marginalisées. Créé en 2020, PDH s’appuie sur une approche participative à travers les Réseaux de l’Espoir (Stop Esclavage) – RSE, une structure unique qui regroupe 80 % de personnes victimes d’esclavage par ascendance et 20 % de leaders influents engagés pour la cause des droits humains.
L’organisation se mobilise pour :
- Lutter contre les discriminations et les violations des droits humains, notamment celles des personnes considérées comme « esclaves par ascendance ».
- Renforcer l’accès aux droits économiques, sociaux et culturels (DESC) pour les communautés vulnérables.
- Promouvoir la participation des jeunes et des femmes dans les processus de gouvernance et de développement.
PDH mène des actions de plaidoyer, de sensibilisation et de médiation communautaire afin d’engager les autorités locales et nationales dans la lutte contre les injustices.
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Projet
Le projet 3PDH, porté par PDH, vise à réduire les violations des droits des personnes dites « esclaves par ascendance » dans les cercles de Diéma (région de Nioro du Sahel) et de Bafoulabé (région de Kayes) d’ici octobre 2023.
Objectifs Principaux :
- Changer les mentalités et les comportements au sein des communautés pour renforcer le respect des droits humains.
- Renforcer l’accès des personnes concernées aux mécanismes de protection des droits humains.
- Sensibiliser et mobiliser les autorités locales et nationales afin d’encourager des réformes législatives et administratives contre l’esclavage par ascendance.
Activités Clés :
- Formation et sensibilisation de communautés sur les droits humains et les DESC.
- Mise en place et renforcement des Réseaux de l’Espoir, qui serviront d’alerte précoce et de médiation dans les cas de violation des droits humains.
- Plaidoyer auprès des autorités locales, judiciaires et administratives pour garantir une meilleure protection des populations vulnérables.
- Accompagnement juridique et psychosocial des victimes, avec des mécanismes d’assistance pour accéder à la justice et aux services sociaux.
- Documentation et suivi des violations des droits humains, avec production de rapports et diffusion de témoignages pour alerter les institutions concernées.
Impact Attendu :
- Une amélioration des connaissances des communautés sur les droits humains.
- Une réduction des violences et discriminations contre les personnes dites « esclaves par ascendance ».
- Une mobilisation accrue des autorités pour des actions concrètes contre l’esclavage par ascendance.
En s’appuyant sur un réseau de leaders communautaires, de victimes et d’alliés engagés, le projet « Élevons les Voix » marque une étape décisive dans la lutte pour l’égalité et la dignité humaine au Mali.
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Le projet 3PDH, porté par PDH, vise à réduire les violations des droits des personnes dites « esclaves par ascendance » dans les cercles de Diéma (région de Nioro du Sahel) et de Bafoulabé (région de Kayes) d’ici octobre 2023.
Objectifs Principaux :
- Changer les mentalités et les comportements au sein des communautés pour renforcer le respect des droits humains.
- Renforcer l’accès des personnes concernées aux mécanismes de protection des droits humains.
- Sensibiliser et mobiliser les autorités locales et nationales afin d’encourager des réformes législatives et administratives contre l’esclavage par ascendance.
Activités Clés :
- Formation et sensibilisation de communautés sur les droits humains et les DESC.
- Mise en place et renforcement des Réseaux de l’Espoir, qui serviront d’alerte précoce et de médiation dans les cas de violation des droits humains.
- Plaidoyer auprès des autorités locales, judiciaires et administratives pour garantir une meilleure protection des populations vulnérables.
- Accompagnement juridique et psychosocial des victimes, avec des mécanismes d’assistance pour accéder à la justice et aux services sociaux.
- Documentation et suivi des violations des droits humains, avec production de rapports et diffusion de témoignages pour alerter les institutions concernées.
Impact Attendu :
- Une amélioration des connaissances des communautés sur les droits humains.
- Une réduction des violences et discriminations contre les personnes dites « esclaves par ascendance ».
- Une mobilisation accrue des autorités pour des actions concrètes contre l’esclavage par ascendance.
En s’appuyant sur un réseau de leaders communautaires, de victimes et d’alliés engagés, le projet « Élevons les Voix » marque une étape décisive dans la lutte pour l’égalité et la dignité humaine au Mali.
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I. Introduction
Le projet 3PDH entend promouvoir un Mali respectueux des droits humains en général et ceux des personnes dites esclaves par ascendance en particulier.
Au mali, les victimes de l’esclavage par ascendance souffrent dans le silence et subissent des représailles en cas de refus de la volonté de « leurs maîtres », les « nobles ». Des vaches, des bœufs de labour, des dizaines de grammes d’or : voilà ce que les victimes payent pour avoir la liberté. Ces rançons sont une obligation pour s’affranchir de leur tutelle et être considéré comme du même rang selon la mentalité de ces communautés. De surcroit, les personnes nées en esclavage travaillent sans être payées et sont privées de leurs droits fondamentaux et de leur dignité. L’asservissement et les tortures attentatoires à la liberté physique et morale des personnes continuent toujours de faire des victimes ce, face au silence assourdissant des plus hautes autorités du pays. La Mali n’a malheureusement aucune loi spécifique contre l’esclavage[1].
Pour combattre le phénomène, l’Association Pôle de protection des Droits Humains (PDH) en partenariat avec les détenteurs de droits (personnes dites esclaves par ascendance) organisés en réseaux dénommé « réseau de l’espoir », composés de 80% de personnes dites esclaves par ascendance et 20% des leaders influents, a mis sur pied un projet intitulé « Projet de Protection et de Promotion des Droits Humains » (3PDH) .Ce projet a pour objectif principal et résultats ci-après :
Objectif principal/Impact :
Réduire les violations des droits des personnes dites « esclaves par ascendance » dans les cercles de Diéma (Région de Nioro du Sahel) et de Bafoulabé (région de Kayes) d’ici juillet 2024.
Les valeurs et principes qui sous –tendent le travail du projet 3PDH avec les détenteurs de droit sont entre autres le respect de la dignité humaine, le respect mutuel, la prohibition des violations/violences de toutes sortes (physiques, sexuelles, émotionnelle/psychologique), le travail/l’esprit d’équipe, la tolérance, la solidarité, l’hospitalité (« jatiguiya »), la justice sociale, le dialogue, la cohésion sociale, le vivre-ensemble, la paix, le développement. Elles sont mise en œuvre en créant des espaces ludiques (culturels, sportifs) impliquant toute les communautés dans une atmosphère conviviale sans discrimination fondée sur l’appartenance sociale ou rang social, la religion, l’ethnie. Véritables espaces de brassages et d’intégration, il s’agira d’amener les communautés à promouvoir le respect de la dignité humaine, le vivre-ensemble, la cohésion sociale, l’abandon de pratique néfaste comme les violences physiques, psychologiques.
II. Mise en œuvre
Dans le cadre de ce projet dont la durée était de dix-huit (18) mois, les activités réalisées sont entre autres :
- Rencontres préliminaires avec les autorités influentes (autorités administratives, politiques, judiciaires, communales et les leaders traditionnels) des deux cercles (Bafoulabé et Diéma) , suivies du lancement du projet par cercle (Bafoulabé et Diéma) ;
- Organisation d’un atelier de réflexion et d’apprentissage avec les autorités influentes (autorités administratives, politiques, judiciaires, communales et les leaders traditionnels à Diéma et Bafoulabé) sur les principes du droits sur les principes du droit selon les lois/textes du Mali et les dispositions selon les religions dominantes (Islam et Chrétiannisme), ainsi que les traditions locales ;
- Formation de soixante (60) membres points focaux (30 x 2 cercles -Bafoulabé et Diéma) des réseaux de l’espoir (stop esclavage) sur les droits humains, y compris les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels en général et ceux des personnes dites esclaves en particulier, les instruments juridiques pour l’élimination de toute forme de violence à l’égard des femmes, les techniques de plaidoyer et de mediation/gestion non-violente des conflits ;
- Réalisation d’un état des lieux/revue du contexte et des problèmes liés aux violations des droits humains par les détenteurs des droits (personnes dites « esclaves par ascendance » en prélude à la planification, priorisation et la mise en œuvre de leurs activités/initiatives ;
- Organisation de deux ateliers (1 par cercle-Bafoulabé et Diéma) d’élaboration des plans d’actions et de plaidoyer des réseaux de l’espoir (stop esclavage) intégrant les initiatives priorisées par les détenteurs de droits (personnes dites esclaves), ainsi que les approches/stratégies du principe « Ne pas nuire » ou « Do not harm » ;
- Accompagnement des actions/initiatives des 400 membres des réseaux mixtes dénommés « Réseau de l’espoir (stop esclavage) –RSE » (80% de détenteurs de droits, 20% de personnes influentes) en matière de protection/promotion des droits humains en particulier ceux des personnes dites « esclaves par ascendance » (réseaux sociaux, radios, débats publics, évènements culturels/théâtre, slam, rap, recherche qualitative, photo-vidéo…) avec un accent sur la non-violence, la promotion des DESC, y compris l’accès aux ressources (terres et sources de production) ;
- Mis en place et promotion d’un réseau d’alerte précoce et/ou un mécanisme communautaire anonyme (plateforme numérique/formulaire en ligne et ligne verte, groupe WhasApp) de signalement/dénonciation, d’enregistrement des plaintes liées aux violations des droits humains en général et de ceux des personnes dites « esclaves » en particulier ;
- Suivi et traitement des plaintes enregistrées (par un comité d’experts/clinique juridique constitués d’OSC de défense des droits humains) liées aux violations des droits humains en général et de ceux des personnes dites « esclaves » en particulier ;
- Apport d’un appui psychosocial, sanitaire et une assistance juridique aux personnes dites « esclaves par ascendance » victimes de violation des droits humains (dons/vivres, prise en charge psychologique et sanitaire), en particulier des femmes victimes de VGB ;
- Plaidoyer/lobbying pour la prise en compte d’activités/mesures de protection des droits humains, y compris les DESCs dans les Plan locaux de développement (PDSEC) et une justice équitable dans la gestion des violations des droits humains ;
- Plaidoyer/lobbying au niveau communautaire pour la signature d’accords de protection des droits humains en général et ceux des personnes dites « esclaves par ascendance » en particulier ;
- Monitoring par les Réseaux de l’espoir (stop esclavage) de la violation des droits humains en général et des droits des personnes dites esclaves en particulier, ainsi que des acquis en matière de promotion/protection des droits humains (témoignages, histoire à succès, étude de cas).
Témoignages :
« Je ne sais pas comment remercier PDH et ses partenaires, à travers leur appui psychosocial, car nous n’avions pas à manger. Comme vous pouvez le constater, mon petit garçon est malade et sa mère étudie à Bamako. Je n’avais pas de quoi assurer sa prise en charge. » M.T (Femme, chef de ménage).
« Les gens avec qui, nous vivons ensemble depuis des dizaines d’années, un beau jour, s’attaquent à nous, brûlent nos maisons, déciment nos bétails, nous exproprient de nos champs. Tout simplement parce que nous avons refusé d’être traités comme des esclaves. Ces abus ont engendré un déplacement massif de plus 200 personnes pour chercher refuge dans la ville de Diéma. C’est dans ce contexte que, nous, personnes dites esclaves par ascendance avons noué une relation avec l’association PDH pour changer cette situation de calvaires que nous ne cessons de subir jour et nuit. Ce partenariat nous a permis d’être éclairés sur nos droits à travers des sensibilisations et formations reçus. Organisés en réseaux et conscients de nos situations, nous avons mené des monitoring de violations de droits humains dans notre localité, fait des plaidoyer auprès des autorités judiciaires, administratives et communautaires pour que nos droits en que personnes dites esclaves par ascendance soient protégés .Ces actions ont permis à beaucoup de personnes déplacées de kerwané, victimes de l’esclave de regagner leurs localités respectives, retrouver leurs champs grâce à nos actions de plaidoyers et de médiations communautaires fondées sur nos principes et valeurs endogènes et même une décision de justice fut rendue en notre faveur à ce sujet . J’avoue franchement que cette expérience avec PDH nous a été bénéfique. J’exhorte l’organisation à l’amplifier car beaucoup d’entre nous croupissent encore dans l’esclavage par ascendance et ne sont pas conscients de la situation d’injustice dont ils font l’objet et pensent même qu’ils vivent mieux en restant sous le bon soin des personnes supposées être leurs maîtres . » A.D (jeune femme, dite esclave par ascendance, village de Kerwané, Commune de Grouméra, Cercle de Diéma)
III. Défis
La seule difficulté a été la mobilisation de certains détenteurs de droits qui ont de la peine à participer aux espaces de dialogue créés par le Projet qui réunit les communautés sans distinction de couches sociales, de statut, de sexe etc. Par ailleurs, d’autres sont toujours favorables à la pratique de l’esclave car ils y gagnent avec leurs maîtres. Ces derniers estiment qu’ils ne sont pas maltraités et qu’au contraire leurs nobles assurent leurs besoins à chaque évènement communautaire. Pour ces derniers, il s’agit d’une tradition et non d’une situation de violation des droits humains.
IV. Impact
En termes d’impact nous retenons:
– La signature des déclarations d’engagements par les autorités influentes (autorités administratives, politiques, traditionnelles, religieuses) des deux cercles. Cette signature d’engagement visait à :
- a) Respecter et faire respecter les droits humains y compris les Droits civils, les Droits politiques, les Droits Economiques, Sociaux et Culturels (DESC) sans discrimination selon le genre, la religion, la race, l’ethnie et la couche sociale ;
- b) Promouvoir les actes de tolérance et l’esprit de fraternité entre tous les fils et filles de la communauté ;
- c) S’investir dans la promotion et la protection des droits humains à véhiculer les messages prônant les valeurs/principes comme le respect de la dignité humaine, le respect mutuel, la tolérance, la prohibition des violations/violences de toutes sortes (physiques, sexuelles, émotionnelle/psychologique, déni de ressources, travail forcé ou mal rémunéré…), le travail/l’esprit d’équipe, la solidarité, l’hospitalité, la justice sociale, le dialogue (social), la cohésion sociale, le vivre-ensemble, la paix et le développement;
- d) S’impliquer dans toute action permettant de prévenir les conflits liés à la violation des droits humains;
- e) S’impliquer dans la gestion pacifique d’éventuels conflits liés à la violation des droits humains ;
– l’opérationnalité du mécanisme de médiation et de gestion des conflits ;
– Une diminution des conflits et violences liées à l’esclavage par ascendance.
V. Leçons apprises
Au cours de la mise en œuvre de ce projet, nous avons appris que les acteurs (détenteurs de pouvoir et détenteurs de droits) peuvent se parler et se comprendre autour des principes/valeurs africaines en faveur des droits humains si des espaces de dialogue sont créés autours desdites valeurs partagées. En effet, la non-violence et la protection contre les abus (physiques, sexuels, destruction ou dénis des ressources…) en particulier chez les personnes dites « esclaves par ascendance » peuvent être combattues à partir des valeurs endogènes prônées et acceptées par tous. Au cours de la période de mise en œuvre, nous avons fondamentalement appris que des principes et valeurs endogènes existent au sein des communautés mais ont tendance à être oubliés ou à disparaître au fil des générations comme, entre autres, le respect de la dignité humaine, le respect mutuel, la prohibition des violations/violences de toutes sortes (physiques, sexuelles, émotionnelle/psychologique, déni de ressources, travail forcé ou mal rémunéré…), le travail/l’esprit d’équipe, la tolérance, la solidarité, l’hospitalité, la justice sociale, le dialogue, la médiation/gestion non-violente des conflits. Les communautés vivaient en symbiose ou harmonie grâce au respect de ces valeurs qui permettaient de réduire les violations des droits humains. En effet, les problèmes, incompréhensions étaient gérés en famille, au vestibule de manière impartiale dans le strict respect de l’équité et de la justice sociale…. Ce projet a permis de rappeler et de sensibiliser les communautés autour de ces valeurs/principes auxquels elles ont entièrement adhéré comme en témoignent les deux déclarations d’engagement des communautés signées à Diéma et à Bafoulabé. Les journées de célébration des valeurs africaines en faveur des droits humains ont donné l’occasion de réaffirmer cet engagement. Le mécanisme/application web initié a donné l’opportunité aux réseaux de l’espoir de remonter les données sur les violations des droits humains afin qu’elles soient analysées avec des propositions de solutions conformément au nouveau mécanisme d’analyse et de règlement des conflits sur la base des principes des droits humains initié dans le cadre du projet. L’apprentissage est documenté à travers le site web www.pdh-mali.org réalisé grâce à Voice/Oxfam, les radios locales invitées aux évènements et deux partenaires majeurs dont Radio Bafoulabé et une presse en ligne Bafoulabé24.
VI. Conclusion :
Pour conclure, nous retenons de ce projet qu’avec les détenteurs de droit organisés en réseaux (composés des détenteurs de droit et des autorités influentes), et en mettant avant les principes et valeurs fondant nos sociétés traditionnelles telles que la solidarité, l’hospitalité, le respect de la dignité humaine, le respect mutuel la tolérance, le diatiguiya etc…Et tout cela combiné à une sensibilisation/vulgarisation accrue des droits conventionnels à la base, on peut changer des situations telles la réduction des conflits liés à l’esclavage. Nous invitons tous les partenaires épris de justice, d’égalité et du respect de la dignité humaine à se joindre à PDH comme l’a fait Voice afin de combattre le phénomène d’esclavage par ascendance partout où ça se manifeste sur le territoire malien.
[1] Mali : des experts de l’ONU veulent la fin de l’impunité face aux attaques barbares contre les « esclaves » | ONU Info visité le 26/04/2022