Funzo, un projet d’éducation pour les mères adolescentes par Carolina pour Kibera (CFK), cherche à défendre l’importance de l’éducation pour les adolescentes pendant la grossesse et leur re inscription à l’école après l’accouchement. Les grossesses indésirées et précoces en dehors du mariage sont désapprouvées et associées à un comportement de promiscuité qui conduit à la discrimination et à la stigmatisation contre les mères adolescentes. En outre, la jeune fille se voit refuser un droit à l’éducation car elle est préservée comme inapte à poursuivre ses études. La plupart des adolescentes ignorant leurs droits, elles se conforment aux attentes de la société et se resignent. La plupart des filles sont issues de ménages pauvres, de sorte que les conditions de leurs enfants ne s’améliorent pas et les exposent à des vulnérabilités menant à un cycle sans fin. Pour les adolescentes, le projet sensibilise par rapport à l’existence de politiques par le gouvernement qui assure leur réinscription à l’école, crée une plate-forme pour elles afin de mobiliser les organismes gouvernementaux pertinents à la demande d’action pour le changement aux questions qui se posent, offre des liens et des références pour des bourses d’études afin de répondre à leur éducation, offrir un soutien psychosocial pour obtenir des encouragements les uns des autres a mesure qu’elles retournent sur les bancs pour relever le défi d’être de nouvelles mamans.

Le projet Carolina for Kibera (CFK) ; Funzo, une éducation pour les mères adolescentes, est une subvention d’influence qui s’est déroulée d’août 2017 à janvier 2020. Au cours de cette période, le projet a présenté une opportunité de raviver chez les élèves et leurs parents/tuteurs l’importance de l’éducation tout en donnant à leurs tuteurs les compétences nécessaires pour encourager et aider leurs enfants à s’inscrire à l’école. Les écoles également ont désormais  cessé d’expulser les filles pour être des motivateurs des mères adolescentes. Carolina For Kibera compte 30 écoles comme alias qui forment des enseignants et appliquent la politique de retour à l’école en retenant et en inscrivant de nouvelles mères adolescentes dans les écoles et en les soutenant émotionnellement. L’inscription des mères adolescentes est allée bien au-delà de la simple fréquentation de l’école, mais a terminé avec succès avec certaines des filles atteintes au cours de la première année de mise en œuvre du projet, qui ont déjà trouvé un emploi, en particulier celles qui suivent des formations professionnelles.

Funzo a soutenu 410 personnes avec des bourses pour retourner et rester à l’école et parmi elles, 321 ont terminé leurs études et 11 sont actuellement employées. Le partenariat entre l’administration scolaire et l’administration scolaire a favorisé l’acceptation de la réinscription des mères adolescentes dans les écoles de Kibera et a réduit la stigmatisation parmi les filles. En conséquence, aucune adolescente n’a abandonné ses études pendant le cycle de vie du projet sans que les CFK sachent comment et réagissent. 30 protocoles d’accord (MoU) entre l’école et le CFK ont été signés. Le plaidoyer a davantage gagné en popularité lors des journées internationales telles que « Les 16 jours d’activisme », la « Journée de la fille », la « Journée de l’enfant africain » et la « Journée de l’hygiène menstruelle », car elles représentaient une opportunité pour les mères adolescentes et les parents. et les enseignants qui soutiennent l’éducation des mères adolescentes ainsi que la fin de la stigmatisation pour s’exprimer et sensibiliser la communauté, la nation et le monde. Le Parlement des filles est une idée innovante qui a permis à CFK de mieux comprendre les besoins des filles et de leur offrir une plateforme pour exprimer leurs points de vue au niveau local et international. Ce modèle a été conçu pour être animé par des filles et utiliser leur voix. Il s’agissait de la première mise en œuvre réussie du modèle avec les mères adolescentes en première ligne.

Tout au long du cycle de vie du programme, nous avons pu obtenir le soutien des membres de l’Assemblée du comté, du comté de Nairobi, des ministères et d’autres organismes parapublics tels que le ministère de la Santé, du Genre, de l’Éducation, du bureau du procureur, des membres du Parlement et des représentants des femmes, entre autres. Ces engagements ont été accomplis au moyen de réunions, d’interviews télévisées ; Émissions de radio (locales et internationales telles que Nation TV et BBC) ainsi que des réunions à huis clos. Cette plate-forme n’était pas seulement une excellente opportunité de défendre les droits des mères adolescentes, mais aussi des filles dans leur ensemble qui ont survécu à des violences sexuelles qui conduisent souvent à une grossesse.

Voici une autre histoire capturée.

Avancer; CFK envisage d’étendre le projet à Nakuru et dans d’autres régions où aucune organisation ne travaille sur les grossesses chez les adolescentes.