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  • Organisation

    Etoile Tara Bouaré est une petite association locale enregistrée au Mali sous le n° 177/PCS le 22 août 2005. Son principal objectif est d’assurer le bien-être des femmes grâce à des activités telles que la sensibilisation et le développement socioéconomique.  Etoile Tara Bouaré a un président qui dirige l’association et qui est dirigé par sept membres du Conseil d’administration.

    • Organisation

      Etoile Tara Bouaré est une petite association locale enregistrée au Mali sous le n° 177/PCS le 22 août 2005. Son principal objectif est d’assurer le bien-être des femmes grâce à des activités telles que la sensibilisation et le développement socioéconomique.  Etoile Tara Bouaré a un président qui dirige l’association et qui est dirigé par sept membres du Conseil d’administration.

    • Projet

      Améliorer la vie des femmes (ex-) détenuess concerne la vie des femmes, des jeunes filles en prison-aujourd’hui ou dans le passé. Leurs vies sont affectées par les difficultés d’accès aux soins de santé, face à l’agression de la population si elles ne sont pas rejetées en premier lieu. L’Association Etoile tara Bouaré connaît bien ces défis et dispose de solides réseaux relationnels. Les femmes sont emmenées sur un chemin d’activités de soutien psychosocial, de performances de theâtre, d’échanges et de cours. Ceux-ci sont exécutés par l’association et d’ex-prisonniers de Segou et Bamako. Ces ex-détenus sont les interlocuteurs entre les familles et les détenus, et les principaux facilitateurs du projet. En réalité, le nombre de femmes détenues augmente. Dans le cadre de cette réalité, il y a une présence dans les prisons maliennes de femmes enceintes ou de jeunes enfants (certains y sont nés) dans des conditions souvent très difficiles à maintenir une grossesse et surtout à élever un enfant.

  • Projet

    Améliorer la vie des femmes (ex-) détenuess concerne la vie des femmes, des jeunes filles en prison-aujourd’hui ou dans le passé. Leurs vies sont affectées par les difficultés d’accès aux soins de santé, face à l’agression de la population si elles ne sont pas rejetées en premier lieu. L’Association Etoile tara Bouaré connaît bien ces défis et dispose de solides réseaux relationnels. Les femmes sont emmenées sur un chemin d’activités de soutien psychosocial, de performances de theâtre, d’échanges et de cours. Ceux-ci sont exécutés par l’association et d’ex-prisonniers de Segou et Bamako. Ces ex-détenus sont les interlocuteurs entre les familles et les détenus, et les principaux facilitateurs du projet. En réalité, le nombre de femmes détenues augmente. Dans le cadre de cette réalité, il y a une présence dans les prisons maliennes de femmes enceintes ou de jeunes enfants (certains y sont nés) dans des conditions souvent très difficiles à maintenir une grossesse et surtout à élever un enfant.

  • Résultats

     » Je n’ai pas honte d’être une ex-détenue. Et je ne serai jamais gênée de raconter mon histoire. Tout ce que j’ai vécu a contribué à me rendre plus forte, plus endurante et plus pieuse. Pour ma part je n’ai subi aucun rejet de la part des uns et des autres. Ma famille et mes proches m’ont énormément soutenu surtout mon époux. Et malheureusement beaucoup n’ont pas cette chance. Les ex-détenu.es sont considéré.es comme des « parias » par la société surtout les femmes. Mais vous savez quoi ? les prisons sont aussi ne remplies de personnes innocentes. Donc évitons de porter des jugements, par ce qu’une fois la peine purgée, les prisonniers ne doivent rien à la société et la justice. » Safiatou DIARRA, Détentrice de droits 

    Même si la population carcérale féminine représente une minorité, il n’en demeure pas moins qu’elle est réelle et que ces femmes vivent très marginalisées (cloitrées) dans les établissements pénitentiaires qui, au demeurant, n’ont pas prévu de quartiers spécifiques pour femmes : il n’existe d’ailleurs pas dans la région de Ségou, de prison conçue uniquement pour les femmes. Par ailleurs, l’accessibilité des femmes à certains espaces de la prison (lieux de culte, ateliers d’apprentissage professionnel, activités collectives, sport, etc.) est rendue très difficile de par leur spécificité. Toute chose qui limite les activités devant les inscrire dans le processus de rééducation, de resocialisation et de préparation à leur réinsertion sociale future. Ce qui fait dire que les femmes subissent la prison plus que les hommes.  

    L’association Tara Bouaré œuvre pour les droits des femmes et des jeunes filles. Le projet « Appui à l’amélioration et à l’épanouissement des détenues et des ex détenues a contribué à amélioration du bienêtre des femmes et filles détenues et ex détenues en induisant les changements suivants » : 

    • Un changement dans le regard réprobateur et éliminer toute discrimination de la part de la société envers les jeunes femmes et filles anciennes détenues afin qu’elles s’insèrent dans la communauté; 
    • La création des relations de collaboration entre ex détenues et détenues afin qu’elles acceptent et agissent favorablement pour leur épanouissement. 
    • Et amélioration de l’accès aux soins de santé pour les femmes détenues et ex-détenues jusqu’en janvier 2020. 

    Au cours des 15 mois de mise en œuvre, le projet a réalisé 66 sessions de conseil et a atteint plus de 100 femmes détenues et ex-détenues et 63 familles pour la médiation sociale. Grâce à la sensibilisation de la communauté, au renforcement des capacités et au développement personnel, le projet a contribué à un changement positif de la perception de la communauté sur les femmes détenues et ex-détenues à Ségou. Grâce à des groupes de thérapie individuelle et psychosociale, plus de 100 femmes participant au projet ont pris confiance en elles et ont développé des relations positives avec leurs familles, créant ainsi un espace sécurisé pour leur insertion sociale après la prison.  

    Le projet a eu un impact sur les femmes détenues par le biais d’une association dirigée par elles-mêmes et qui a utilisé l’art dramatique et les médias sociaux pour sensibiliser la communauté et défendre leur inclusion. D’un autre côté, les femmes détenues ont développé des compétences et sont capables de réaliser des activités économiques, ce qui renforce leur pouvoir économique et leur permet d’entretenir de bonnes relations avec les autorités locales et leurs familles.  

    En outre, un cadre de partenariat a été mis en place entre le service pénitencier et l’association des ex dans le cadre des activités de formation. Deux sessions de formations ont été programmées par la maison d’arrêt financier par des partenaires ex extérieur mais exécuté par les l’association djiguiya à l’intention de 07 pensionnaires. 

    Le projet à aider à mieux comprendre jusqu’à quel point l’insertion des femmes ex-détenues est difficile. Il s’avère donc nécessaire de continuer à sensibiliser les communautés tout en renforçant les capacités des femmes détenues et ex détenues. 

    Pour plus d’informations sur le projet, veuillez consulter : https://voice.global/fr/histoires/la-prison-experience-change-a-vie/  

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